samedi 27 mai 2006
Pinocchio
Parmi les occupations nécessaires pour occuper l'énergie libérée par la cigarette, j'ai pensé qu'il fallait passer de l'huile de lin sur tout ce qui était en bois à l'extérieur : les transats, la balançoire, la table de jardin, les bancs,...
Et, ne trouvant pas de pinceau propre, j'ai d'abord dû nettoyer la bonne dizaine d'entre eux qui traînaient dans le white spirit, largement évaporé depuis 8 mois, date de nos derniers coups de peinture lors des travaux de rénovation de notre maison. Jade et Nils se sont joints à moi, chacun dans son style : Jade appliquée à faire "son" transat, Nils à vouloir mon gros pinceau plutôt que le petit sans huile que je tentais de lui refiler.
Et hier soir, on a donc pris l'apéro sur ces meubles fraîchement huilés de la veille. J'ai, bien sûr, posé mon avant-bras de chemise sur la seule parcelle du banc où l'huile n'était pas encore totalement imprégnée, laissant ainsi une belle auréole malvenue en conséquence. Jade a bien compris le concept que je lui avais expliqué la veille : on huile ce qui est en bois seulement, pour le protéger. Sans doute pour me signifier qu'elle l'avait parfaitement intégré, tout autant que pour amuser, elle me dit, sur un ton de viel instituteur, à la vue de ma chemise huilée :
- Mais Papa, on n'est pas des objets en bois fabriqués par un monsieur !
- Oui, on n'est pas Pinocchio dis-je
- Ben, non, Papa, et puis on ne se fait pas manger par les baleines non plus, tu sais !
Elle reproduit, à intervalles, le même raisonnement. Comme lorsqu'on s'appelle "mon coeur" avec Sophie et qu'elle intervient pour dire que nous n'en sommes pas, ou que nous l'appelons "ma puce" ou "mon lapin", mais qu'elle rétorque instantanément qu'elle s'appelle Jade. Ou bien, comme quand je lui ai lu cette histoire du petit garçon qui plante un bonbon et voit pousser, après 3 jours d'attente, une pousse d'arbre, et qu'elle conclut, au choix des deux propositions du livre, au printemps plutôt qu'à l'arbre à bonbons.
Je crois que tout cela trouve son origine l'an passé, lorsqu'elle s'était fait mordre en petite section à l'école : nous lui avions alors expliqué que la petite Sania, coupable de morsure, n'avait peut-être pas encore compris que seuls les chiens mangeaient des os, et donc mordaient. Mais je dois sûrement me tromper...
Et, ne trouvant pas de pinceau propre, j'ai d'abord dû nettoyer la bonne dizaine d'entre eux qui traînaient dans le white spirit, largement évaporé depuis 8 mois, date de nos derniers coups de peinture lors des travaux de rénovation de notre maison. Jade et Nils se sont joints à moi, chacun dans son style : Jade appliquée à faire "son" transat, Nils à vouloir mon gros pinceau plutôt que le petit sans huile que je tentais de lui refiler.
Et hier soir, on a donc pris l'apéro sur ces meubles fraîchement huilés de la veille. J'ai, bien sûr, posé mon avant-bras de chemise sur la seule parcelle du banc où l'huile n'était pas encore totalement imprégnée, laissant ainsi une belle auréole malvenue en conséquence. Jade a bien compris le concept que je lui avais expliqué la veille : on huile ce qui est en bois seulement, pour le protéger. Sans doute pour me signifier qu'elle l'avait parfaitement intégré, tout autant que pour amuser, elle me dit, sur un ton de viel instituteur, à la vue de ma chemise huilée :
- Mais Papa, on n'est pas des objets en bois fabriqués par un monsieur !
- Oui, on n'est pas Pinocchio dis-je
- Ben, non, Papa, et puis on ne se fait pas manger par les baleines non plus, tu sais !
Elle reproduit, à intervalles, le même raisonnement. Comme lorsqu'on s'appelle "mon coeur" avec Sophie et qu'elle intervient pour dire que nous n'en sommes pas, ou que nous l'appelons "ma puce" ou "mon lapin", mais qu'elle rétorque instantanément qu'elle s'appelle Jade. Ou bien, comme quand je lui ai lu cette histoire du petit garçon qui plante un bonbon et voit pousser, après 3 jours d'attente, une pousse d'arbre, et qu'elle conclut, au choix des deux propositions du livre, au printemps plutôt qu'à l'arbre à bonbons.
Je crois que tout cela trouve son origine l'an passé, lorsqu'elle s'était fait mordre en petite section à l'école : nous lui avions alors expliqué que la petite Sania, coupable de morsure, n'avait peut-être pas encore compris que seuls les chiens mangeaient des os, et donc mordaient. Mais je dois sûrement me tromper...
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