lundi 22 mai 2006
La vie parisienne
S'il me fallait trouver de bonnes raisons d'avoir quitté Paris pour Toulouse, ce qui n'est pas le cas, je trouverais l'une d'entre elles dans le RER B, le jeudi, vers 17h30, en direction d'Orly, lorsqu'agglutinés dans le wagon, j'ai l'impression que mon voisin de gauche ne s'est pas lavé depuis 3 jours et que celui de droite transpire à grosses gouttes à portée de mon épaule.
Devant moi, une dame un peu ronde essaie avec son corps de ne laisser aucun espace entre elle et moi.
Et moi-même bloqué contre la vitre, entre tout ce monde, j'entends un petit vieux asthmatique qui cherche l'air, pas très loin, et pourtant, je ne peux le voir avec cette foule, et pourtant, les fenêtres sont baissées mais c'est vrai, c'est irrespirable, je l'avais oublié, et lui, au final, descendra une station plus loin, faute d'air.
Devant moi, une dame un peu ronde essaie avec son corps de ne laisser aucun espace entre elle et moi.
Et moi-même bloqué contre la vitre, entre tout ce monde, j'entends un petit vieux asthmatique qui cherche l'air, pas très loin, et pourtant, je ne peux le voir avec cette foule, et pourtant, les fenêtres sont baissées mais c'est vrai, c'est irrespirable, je l'avais oublié, et lui, au final, descendra une station plus loin, faute d'air.
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