mercredi 31 mai 2006

Dialogue

Dimanche midi, temps et rythme estivaux devant les sardines grillées, sous la protection du parasol :

- Ca, c'est un jour où on peut se baigner
dit Sophie
- Ca va être tous les jours comme ça : l'été, maintenant !! j'ajoute
- Ouais, trop cool, les jours où on peut se baigner tous les jours conclut Jade

Et Sophie de poser sa tête sur l'épaule de Jade

- Mais je ne suis pas un coussin, Maman !
- En plus, je te l'ai déjà expliqué l'autre jour
- Ah bon ?
je demande
- Ben oui, j'ai des cheveux et des yeux, et un coussin, ça en a pas !
- ...
- Et puis, les coussins, ils ont pas des jambes non plus !!


OK, OK, on abdique, Jadou...

mardi 30 mai 2006

Coupe du Monde (2)

On sent bien que France Télévisions, mon employeur, n'est pas diffuseur de la coupe du monde 2006. En effet, je ne crois pas que chez TF1, le Directeur Général colle une réunion de direction élargie à 50 cadres de direction, pour faire connaissance avec eux, au moment de France-Suisse. Lui, je le vois bien être au stade en Allemagne, une écharpe autour du cou, pour faire semblant, la calculette à la main si la France perd...

J'ai donc refusé la première réunion avec le Directeur Général de mon entreprise qu'on m'ait proposé depuis plus de 4 ans passé ici. Si on m'en propose une tous les 4 ans, il y a donc de fortes chances que ce soit, de nouveau, lors de la prochaine coupe du monde.

On peut donc me considérer, soit non-carrieriste, soit fan grave de foot, soit les deux...

Le pays de Maria

Maria vient du Nicaragua. Elle y retournera peut-être définitivement cet été. Nous espérons que non, qu'elle pourra poursuivre une année de plus ses études à Toulouse, et donc, vivre avec nous encore.

Nous ne sommes sûrs de rien...
Nous nous inquiétons un peu...

Car si on peut dire que Jade est (relativement) grande et n'en est plus à son premier changement de nounou, d'école, de maison, et qu'elle s'y fera car plus grande, on sent, avec Sophie, que ça sera plus difficile pour Nils, plus petit, très attaché aussi à Maria, si elle part, lui qui comprend ses sourires et son espagnol. On pressent comme un premier déchirement, une première séparation...


Alors, pour le cas où Maria viendrait à nous quitter, nous avons pris les devants et annoncé que nous irions alors voir Maria dans son pays, l'été prochain. Et Jade qui posait des questions de temps à autre sur le Nicaragua, en pose un peu plus maintenant, pour découvrir un peu en avance de phase...

Aussi, depuis qu'elle sait qu'il y a des volcans en activité au Nicaragua, elle se demande si le jeu d'y aller en vaut la chandelle.
Mais, quand Maria lui a annoncé qu'on trouvait dans son pays, en plus des volcans, aussi des tigres, c'est devenu soudainement un pays à risques, dans le classement du ministère des affaires étrangères de Jade elle-même...

Il faut la comprendre : nous lui avons longuement expliqué il y a plusieurs semaines l'annulation de nos vacances à la Réunion à cause des moustiques porteurs du chikungunya : elle peut bien se demander pourquoi aller dans un pays où l'on peut se faire manger par des tigres quand nous avons reculé devant quelques moustiques !

On a eu beau ensuite tenter d'expliquer qu'il y avait aussi des ours dans les Pyréenées, là où on était allé skier, elle ne nous a pas cru et n'a pas encore changé d'avis à propos des tigres...

lundi 29 mai 2006

Primeurs 2005

Ca y est : ma bible annuelle sur le vin est sortie : le spécial RVF millésime 2005, dont je vais dépouiller chaque page pour choisir après un mois d'une sélection acharnée, les 3 à 5 caisses de vin que je vais commander, payer et ne recevoir que dans deux ans, pour commencer à les boire au mieux 5 ans plus tard, mais le plus souvent, pour ces grands vins, pas avant une bonne dizaine d'années. Un vrai marathon... et ce ménage (qui s'apparente plus à un travail de fourmi chercheuse d'une aiguille dans une botte de foin) dure depuis 1998... trouver chaque année le meilleur rapport qualité / prix, tout en tenant compte d'une certaine homogénéité dans ma cave, entre les différentes appellations, se garder la possibilité de se faire des verticales (le même vin sur plusieurs années), et ne pas négliger la recherche du meilleur potentiel à moyen terme... le tout, non seulement avec les critiques de la RVF, mais en croisant avec celles du nouvel observateur (dont le rédacteur n'est autre que mon ancien caviste, dans le cinquième), les notes decanter ou parker, ou celles des sites internet, etc..

Cerise sur le gateau, si les américains ne font pas trop flamber les prix comme c'est le cas pour les millésimes exceptionnels (et 2005 en est un), je complèterais par une bouteille d'un premier grand cru classé, comme je le fais une année sur deux environ...

C'est comme ça ! Juin est le mois de la liste des vins, quand Juillet ou Août sont accaparés par la constitution de la liste des joueurs du championnat de France que je vais me coltiner toute l'année au fantafoot, en croisant la liste des cotes avec les compositions d'équipe france football, l'équipe et tous les sites existants parlant de foot, du genre, site de statistiques des joueurs du championnat brésilien, slovaque ou suisse, pour se donner une idée du potentiel des joueurs : c'est exactement la même démarche un peu statistique patinée d'instinct avant, qu'au final, le plaisir reprenne le dessus de voir vivre et évoluer ses choix...

Verdict dans quelques semaines... pour le vin, car pour le fantafoot, ça n'est pas encore le mois.

D'ici là, je vais essayer de retrouver mon dernier bon vin bu : ce samedi, au Pois Gourmand, à Toulouse, un Gaillac Blanc, Domaine Rotier, cuvée Renaissance 2001, de haute tenue.

dimanche 28 mai 2006

La patouille en casque

Version printanière de la patouille d'été, la patouille en casque avec un peu plus de boue...

La patouille

C'est l'été à Toulouse, en avance d'un mois. L'occasion de jouer à la patouille, avec en prime, autour du cou de Nils, dans la série "je pique les affaires de ma grande soeur", les lunettes de piscine.



La patouille, pour résumer, c'est un jeu d'eau où on se salit et on se mouille à souhait, quelquefois après la piscine et toujours avant le bain...
Un jeu d'eau entre jeux d'eau...

samedi 27 mai 2006

Pinocchio

Parmi les occupations nécessaires pour occuper l'énergie libérée par la cigarette, j'ai pensé qu'il fallait passer de l'huile de lin sur tout ce qui était en bois à l'extérieur : les transats, la balançoire, la table de jardin, les bancs,...
Et, ne trouvant pas de pinceau propre, j'ai d'abord dû nettoyer la bonne dizaine d'entre eux qui traînaient dans le white spirit, largement évaporé depuis 8 mois, date de nos derniers coups de peinture lors des travaux de rénovation de notre maison. Jade et Nils se sont joints à moi, chacun dans son style : Jade appliquée à faire "son" transat, Nils à vouloir mon gros pinceau plutôt que le petit sans huile que je tentais de lui refiler.

Et hier soir, on a donc pris l'apéro sur ces meubles fraîchement huilés de la veille. J'ai, bien sûr, posé mon avant-bras de chemise sur la seule parcelle du banc où l'huile n'était pas encore totalement imprégnée, laissant ainsi une belle auréole malvenue en conséquence. Jade a bien compris le concept que je lui avais expliqué la veille : on huile ce qui est en bois seulement, pour le protéger. Sans doute pour me signifier qu'elle l'avait parfaitement intégré, tout autant que pour amuser, elle me dit, sur un ton de viel instituteur, à la vue de ma chemise huilée :

- Mais Papa, on n'est pas des objets en bois fabriqués par un monsieur !
- Oui, on n'est pas Pinocchio
dis-je
- Ben, non, Papa, et puis on ne se fait pas manger par les baleines non plus, tu sais !

Elle reproduit, à intervalles, le même raisonnement. Comme lorsqu'on s'appelle "mon coeur" avec Sophie et qu'elle intervient pour dire que nous n'en sommes pas, ou que nous l'appelons "ma puce" ou "mon lapin", mais qu'elle rétorque instantanément qu'elle s'appelle Jade. Ou bien, comme quand je lui ai lu cette histoire du petit garçon qui plante un bonbon et voit pousser, après 3 jours d'attente, une pousse d'arbre, et qu'elle conclut, au choix des deux propositions du livre, au printemps plutôt qu'à l'arbre à bonbons.

Je crois que tout cela trouve son origine l'an passé, lorsqu'elle s'était fait mordre en petite section à l'école : nous lui avions alors expliqué que la petite Sania, coupable de morsure, n'avait peut-être pas encore compris que seuls les chiens mangeaient des os, et donc mordaient. Mais je dois sûrement me tromper...

Pile électrique

C'est ce qui caractérise le mieux mon état actuel depuis hier, depuis que j'arrête de fumer, ou tout du moins, que j'essaie. C'est infernal, cette énergie à canaliser dont je n'ai plus l'habitude, fatigué par les cigarettes. Une journée de travail au bureau n'est pas suffisante, au contraire de celles où je jardine...
Et je regarde, innocemment, sans envie, les coureurs à pied, le long du canal du midi...

Nouvelle robe ?

Hier matin, dans la voiture, je remarque que Sophie a mis une nouvelle robe qui lui sied parfaitement. Dans ces cas là, j'hésite toujours à le dire, ayant pris quelques gentils boomerangs en retour du type : ça fait deux ans que je l'ai, ou je l'ai toujours eue, et passant alors pour au mieux, quelqu'un qui ne fait pas attention, et au pire, pour quelqu'un qui s'en fout ou ne regarde plus sa femme.

Ce matin, donc, je me lance :

- Elle te va bien cette robe, je t'avais jamais vu avec !
- Ben, non...


Je me dis "bon choix" de le dire.

- Mais ça fait deux ans que je l'ai !!

Je me dis "mauvais choix".

- Mais, je ne l'avais jamais mise

Je change encore de camp et me dit "bon choix"

- En fait, je l'ai acheté juste avant d'attendre Nils, ce qui fait que je ne l'avais jamais mise

Je m'excuse alors d'être l'heureux co-responsable de l'inutilité de cet achat, sur le moment, et nous convenons, sur fond de boutade, qu'il vaudrait mieux qu'on s'abstienne de tout projet de 3ème enfant tant qu'elle achètera des robes.

vendredi 26 mai 2006

Maracas

Dans le genre "doux mots", Jade qui joue avec les chaussures de Nils, les tapant l'une contre l'autre et dit :

- Papa, regarde, moi j'ai des marascasses ?

Des chaussures transformées en maracas en forme de poisson ?

Panini

Il ne s'agit pas ici des sandwichs italiens dont la principale caractéristique est d'avoir autant faim avant qu'après, mais des fabuleux albums à vignette de joueurs de football de mon enfance. Pour la coupe du monde, vient de sortir l'album Panini World Cup 2006. L'occasion de faire la madeleine ?

Oh non..... Très vite, ça déchante. Ca fout le camp chez Panini : on trouve désormais des albums sur tout : l'âge de glace, 1 ou 2, Narnia ou pire, Mon petit poney !! Affront suprême, on peut même commander les images qui manquent à votre album sur leur site Internet : finies les longues heures à chercher la Domenech 1980 (qui n'est pas sans rappeler le boucher de Gangs of New-York, non ?) dans votre cour de récréation : en 3 clics, vous la recevrez à la maison. Et je ne parle pas de ces albums collectors qui se vendent à prix d'or sur e-bay...

Enfin, pour perdre tout enthousiasme, je trouve qu'il y a un peu de discrimination toute sarkozyienne chez Panini, car à moins d'être Eto'o, Drogba ou Weah, on est peu de choses quand on est africain dans le football. Ainsi, pourquoi une vignette pour Zidane, Ronnie ou Puyol, avec sa coupe de cheveux sortie années 80, et à l'opposé, deux joueurs angolais sur une même vignette ?
Peut-être n'ont-ils pas osé les parquer à trois, quatre, ou six sur une même vignette, comme font certains offices HLM dans 20 mètres carrés ?



Mais est-ce qu'en 1978, mon premier souvenir de collections de vignettes d'une marque de yaourts (yopval ? duval ?) sur un grand poster, oui, est-ce qu'en 1978, déjà (ou encore...), les joueurs iraniens étaient regroupés à deux sur une photo ?
Faux procès ou société qui ne progresse pas ?

jeudi 25 mai 2006

Nicopatch

Après avoir essayé ou promis pour mes 30 ans, 33 ans, 35 ans, la naissance de Jade, celle de Nils, un ou deux nouvel an, voire plus, une ou deux tentatives spontanées non liées à quelque évènement que ce soit, et très récemment, la victoire du PSG contre l'OM en coupe de France, je m'y suis réattaqué ce matin car mon rythme des deux semaines écoulées à 2 paquets, jamais atteint auparavant, est un vrai suicide lent.

Alors, ce matin, je m'en colle un de patch. Les gros, à 21 mg. Et là, Jade arrive et me dit :

- Ah, Papa, tu mets ton badge...

C'est autant pour moi, que pour eux, comme Jade à l'instant sur mes genoux, qui me chante des lalala aigus, que je me dois d'y arriver.

2 de coeur

Hier soir,à table, Sophie me demande :

- Tu me passes la salade, s'il te plaît, mon coeur ?

Demandé ainsi, je m'empresse de lui transmettre le saladier mais Jade intervient :

- Pfff, c'est un Papa, Maman, pas un coeur.
- Pfff, n'importe quoi !!!




Finalement, un coeur, c'est ce que Nils a à droite, c'est moi pour Sophie et vice-versa, ou ce que j'attends parfois à la river au poker, et ce que Jade fait avec Maria, comme découpages...

mercredi 24 mai 2006

La vie est simple

Ce matin, la journée commence par un réveil au son de "tonton Yann" par Esteban, puis une petite discussion sur le thème de "la vie est belle" :

- T'as mangé des cerises de mon jardin que Jade a cueillies ?
- Tu vas prendre l'avion pour aller "à la plage et à la mer" avec Papi et Mamie
- Mais d'abord, tu vas à la crèche ! je sais !
- Et puis, tu vas grandir comment ? Haut, haut, haut !!!
- Et t'as déjà pris l'avion aussi
- T'as aussi dormi à l'hôtel dans un chateau-fort
(le Mont Saint-Michel)

Ca met de bonne humeur. Puis, ça s'enchaine, arrivé au travail, par un petit mail spontané de Sylvain plein de compliments sincères sur mon blog, qu'il trouve rebondissant et perçant les horizons, qui me touche réellement...

Alors, j'en profite pour remercier mes fidèles lecteurs, car c'est aussi mais pas seulement un échange d'énergie entre ce que je peux donner et ce que vous me donnez en retour. Par exemple, de Raphael qui m'a dit que c'était frais et vivant, de Jamal qui m'a dit que c'était un regard très positif, de Caro qui me commente mes posts, d'une inconnue (Anteresi) qui m'a écrit avoir rarement vu un blog aussi amusant et suivre avec attention les aventures croustillantes de Jade et Nils, etc... (pardon à ceux que j'oublie)

Tout ça, c'est simplement bien : la vie est belle et simple, ou bien est-elle belle car simple ?

Je crois les deux affirmations exactes, même s'il me faut parfois éviter de m'enferrer dans du Delerm : ce coté des petites choses à décrire, plein d'amour et de surprises, tellement décalé des grandes choses de ce monde qu'on peut se sentir coupable d'insouciance, d'inconscience, mais en même temps, l'âge où j'espérais changer le monde est loin derrière moi. Il y a juste ce décalage qu'on peut ressentir en lisant mon blog devant un journal télévisé. J'ai raisonnablement l'âge de pouvoir l'assumer. Il y a quelque part là, un début de traduction de ce que je disais à Sophie après quelques verres lors d'une de nos sorties amoureuses sur Toulouse :

- Je sens que je suis en train de basculer, entre deux âges
- Ah bon, ça veut dire quoi ?
- Ben je sais pas, un truc comme "je bascule", je le sens, est-ce que c'est ce que les gens appellent passer à la quarantaine, j'en sais rien
- Mais encore ?
- Oui, et le truc, c'est que je sens que cette bascule, c'est pas un grand soir, mais un long processus, une période en elle-même, à elle seule


Est-ce cela, à 35 ans, ce que je décris, ce que j'écris ?
La mise en recul des ambitions professionnelles par rapport à la famille, le besoin de construire autre chose que le lendemain, le vrai besoin de vivre les choses qui passent et non pas celles en devenir ?

L'âge de glace

Dans la série "le marketing pour enfants qui traverse les classes de maternelle", on regardait un catalogue de jouets pour Jade, pour choisir son cadeau d'anniversaire. Là, on passe des pages bébés aux jeux d'adolescents : on a tourné trop vite les pages...

Sophie dit :

- Ah, on a loupé les pages de l'âge de Jade

Et Jade répond :

- L'aaâge de glace

mardi 23 mai 2006

Légion d'honneur

A mon travail, on peut bien avoir le petit pin's rouge distinguant les chevaliers de la légion d'honneur accroché chaque jour sur son veston tiré à quatre épingles et me croiser dans les toilettes.
Alors, c'est vrai, on perd beaucoup de son standing en remontant sa braquette face à moi plutôt que face à la pissotière.

lundi 22 mai 2006

La vie parisienne

S'il me fallait trouver de bonnes raisons d'avoir quitté Paris pour Toulouse, ce qui n'est pas le cas, je trouverais l'une d'entre elles dans le RER B, le jeudi, vers 17h30, en direction d'Orly, lorsqu'agglutinés dans le wagon, j'ai l'impression que mon voisin de gauche ne s'est pas lavé depuis 3 jours et que celui de droite transpire à grosses gouttes à portée de mon épaule.
Devant moi, une dame un peu ronde essaie avec son corps de ne laisser aucun espace entre elle et moi.
Et moi-même bloqué contre la vitre, entre tout ce monde, j'entends un petit vieux asthmatique qui cherche l'air, pas très loin, et pourtant, je ne peux le voir avec cette foule, et pourtant, les fenêtres sont baissées mais c'est vrai, c'est irrespirable, je l'avais oublié, et lui, au final, descendra une station plus loin, faute d'air.

En casque et brosse

C'est la nouvelle tendance mode à la maison : pieds nus, en body, avec un casque à vélo sur la tête (qu'il n'enlève que pour dormir) et en se brossant les 4 pauvres dents sorties et les deux molaires du fonds qui arrivent...

Il ne se lasse pas de faire comme sa grande soeur...

dimanche 21 mai 2006

Un dimanche de Mai

Les dimanches de Mai se ressemblent : un petit tour matinal dans des vide-greniers aux villages alentours. Cela donne une intéressante pêche de livres de l'école des loisirs pour enfants de 4 à 8 ans, et d'un ou deux jouets électroniques pour lesquels Nils a exprimé devant le stand un intérêt fort de le conserver entre ses mains. Nous sommes aussi déjà revenus avec un transat. Ou une luge.

S'ensuit un déjeuner, sur le tard, dans le jardin, mi-ombre, mi-soleil sur la table à cette heure là, chacun occupant un coté de la table selon son attirance pour la chaleur. A l'heure du café, on retrouve Jade sur sa balançoire refusant toutes nos propositions de sieste, et un cône de glace pistache à la main, chantonnant à l'unisson des oiseaux.

On s'essaie ensuite aux transats, plus qu'à la luge, avec un petit expresso sous le soleil. Jade, parfois, accepte de faire la sieste dans le canapé : un compromis honnête entre jouer dans le jardin et rejoindre sa chambre.

Puis, nous cueillons des cerises, faisons un clafoutis, et selon le temps, nous baignons dans la piscine après l'avoir entretenue.

Le soir et l'heure du bain pour les enfants sonne très vite la fin du week-end...

samedi 20 mai 2006

Cinq & Quinze, ...

A table, on a demandé à Jade jusqu'à combien elle savait compter. On s'est arrêté à Vingt-huit, mais on a été très surpris à l'entendre énumérer Cinq, Quinze et Vingt-Cinq qu'elle énonçait avec un accent toulousain très marqué. A ce moment là, nos regards se sont spontanément croisés avec Sophie : on ne s'en était jamais rendu compte à ce point : on a souri à la limite du rire, on s'est compris, mais on n'a pas pipé mot pour ne pas perturber Jade dans son énumération de chiffres.

Ensuite, on lui a fait répéter plusieurs fois....
On avait bien entendu !

vendredi 19 mai 2006

Mondrian

En feuilletant le catalogue de jouets, à la fois en prévision de son anniversaire mais aussi de ceux de ses cousins, Jade, à la page 44, s'exclame, en pointant du doigt un rubik's cube :

- là, là, Maman, regarde, Mondrian !!!

Je trouve ça bien l'étude de Mondrian, et sa reproduction en dessin, découpages, collages, en moyenne section. Ils ont l'âge où ils sont capables de transposer l'art, très naturellement, dans d'autres domaines...

Qui d'autre qu'un enfant peut penser à Mondrian devant un rubik's cube mélangé ?

jeudi 18 mai 2006

Coupe du Monde (1)

A l'occasion de la mi-temps de la finale de champion's league, on a eu un véritable aperçu de ce qu'on va se prendre dans les dents comme publicité pour le mois à venir : voitures, shampoing anti-pelliculaires, rasoirs et mousses associées, déodorants, appareils hi-fi dont le must est l'écran plat ou le téléphone mobile dernier cri pour mâle exubérant, et enfin, celles qu'on connait déjà par coeur : joga bonito et le petit josé qui joue avec beckenbauer, zidane et platini, pour ceux en âge d'acheter des chaussures de foot.

Par contre, la pub Canal Sat, à la mi-temps, pour vendre des abonnements en ne parlant que des dessins animés, et pas la saison de foot à venir, était un peu hors-sujet...

Plus que jamais, la mi-temps, ça sera le moment d'aller se ravitailler au frigo et de la pause-pipi...

Un autre monde (1)

Mardi soir, Armani Caffe. Jérome s'emmèle les pinceaux et me laisse seul à diner chez Armani. Heureusement, c'était délicieux. Et seul, j'écoute forcément les discussions d'à coté. Comme c'est amusant, je vous les retranscris :

A gauche, un couple, la cinquantaine, elle, bienveillante, genre "j'attache de l'importance à ce que pensent les autres", lui, du bide, tentative de look trentenaire à peu près réussie, qui balance :

- 3 millions et 4 millions et demi, plus l'autre appartement, on arrive à 12 millions, c'est faisable

Elle répond :

- Oui mais bon, y'a pas de piscine

Ca s'est arrêté là, et ils ont repris, comme la plupart des vieux couples, les longs moments de silence que seuls le serveur ou une question bien mûrie rompaient, question du type "tu prends un café" alors qu'ils savent parfaitement que l'autre en prend un, on sait ce genre de truc après 20 ou 30 de vie commune, non ? mais comme une partition où on s'attend bien à repartir sur une double croche après une demi-pause.

Je me suis longuement demandé, vu leur âge, s'ils parlaient en francs ou en euros... comme la dernière fois, où ceux d'à coté, en repas de famille, avaient parlé de revendre deux ou trois supermarchés. Je me dis qu'on y parle vraiment beaucoup d'argent, enfin, on y parle beaucoup de beaucoup d'argent...

A droite, entre vingt-cinq et trente, la blonde et la brune, ni moches, ni belles, quelconques dans le physique qui entraîne ce réflexe de se la péter : Monaco, Cannes, la côte quoi, lesbiennes ou bi, je ne saurais pas, mais à tour de rôle, ça semblait être ça, sous-entendus de coke, lubrifiants, boulots dans la presse fashion, genre, je parle de mecs, de la qualité du grain du papier (top top top tu vois), du squelette magazine, re-de mecs, inintéressant au possible, et une petite coupe de champ ? allez, soyons folles...

- Ah, non, j'en ai trop bu hier

Et aussi :

- Et après-demain, j'ai un rendez-vous l'après-midi pour faire du shopping avec elle !
- Ah ouais, la galère, tu vois j'suis son assistante de shopping !


Et puis ça, que j'aime bien :

- Ouais, j'en ai marre des boat partys !
- Cannes, c'est toujours pareil...


Et trente secondes après :

- Et Mathieu, il sait qu'elle le trompe avec Elle ?
- Non, mais elle fait ça parce qu'elle sait que lui le trompe avec son amant
- Ah ouais, moi, j'interviens plus entre les deux !


Inintéressantes mais surtout bruyantes comme du jacassement continu pour enchérir sur ce que disait l'autre. A l'inverse, dans le discret, j'ai aussi vu Adjani et ses lunettes qui, même au restaurant, cherche a sortir par la porte de service avant de se raviser...

C'est un autre monde, définitivement.

Mon blog spamé !!!

Quelqu'un doit lire dans mes pensées....
Je regrette de temps à autre le trop peu de réaction / commentaires sur mes posts, un de temps à autre qui fait plaisir, se savoir être lu...
Mais de là à, soudainement, trouver 4 à 5 commentaires sur un de mes messages... le message Jojo : un amateur passionné de Guignol ?

Je vais donc voir : déjà, c'est en Anglais, et je me dis que le gars doit pas être doué pour m'en avoir laissé 5... tous du style :

Un utilisateur anonyme a dit…
Your are Nice. And so is your site! Maybe you need some more pictures. Will return in the near future.


Ou bien comme

Un utilisateur anonyme a dit…
Greets to the webmaster of this wonderful site! Keep up the good work. Thanks.


Bon, OK, un malade est passé par le blog...
Mais je me dis que ça ne peut plus être un malade quand je vois que ce sont tous les posts qui ont ces mêmes commentaires, et là, j'en repère deux-trois d'identiques...

C'est un automate de postage de commentaires sur mon blog qui a balancé tout ça...
Je pensais pas que ça pouvait exister !
Y'a bien des malades qui font des automates de postage de commentaires.
Si c'est pas la preuve qu'Internet en rend pas certains tarés, c'est quoi ?

mercredi 17 mai 2006

Fimbles

Est-ce bien normal, alors que le dernier épisode vu remonte à Dimanche soir avec Jade que, ce matin, je me réveille avec la musique des Fimbles dans la tête : "Fimbles.... Fimbles.... Fimbles.... la la la, Fimbles, la la la la ..... monde merveilleux.... la la, vive les Fimbles !"

Si ça s'ancre ainsi dans ma tête, comment est-ce dans la tête de Jade ?
Dangereux, non ?

Quelle place dans l'espace ?

Quand, dans Google, on recherche Jade, Nils, Sophie ou Jade, Nils, Yann, on tombe en première réponse sur ce blog.

Dans tous les autres cas excluant l'un de nos deux enfants, le blog n'est pas listé dans les réponses. Je me dis que c'est bien, que Google favorise les enfants.

Mais quand on fait juste la recherche Jade, Nils, pas de résultat.

Nos enfants sont donc nécessaires mais pas suffisants pour la recherche du blog dans Google. Ca ressemblerait presque à un algorithme de recherche. Pas d'enfants sans au moins un parent. Pas de parent sans les deux enfants. Pas de jaloux. Ils sont forts chez Google...

Alors, je vais plus loin, je fais la recherche toultour, et là, si le blog apparaît bien dans le top 10, c'est mon profil ebay qui apparaît tout en haut. Ils sont encore plus forts chez Ebay que chez Google...

Les deux se partagent la richesse d'Internet, au rythme de fusions, acquisitions, coups bas, avancées marketing ou techologiques. Je ne crois pas que mon post les départagera...

mardi 16 mai 2006

Le temps des cerises

C'est le temps de la cueillette des cerises : laisser Jade monter sur l'escabeau et lui approcher une branche, lui expliquer qu'il faut bien les cueillir avec les queues, dissuader Nils qui voudrait l'imiter, puis finalement, ne pas le priver en lui laissant en cueillir une, le tenant d'une main ferme sur l'escabeau et alors qu'il tient sa cerise précieusement dans sa main, admirer ensuite son large sourire fier. Mais ensuite, assumer ce plaisir offert car il ne manque plus une occasion, sans surveillance, d'essayer de monter l'escabeau seul : à lui laisser découvrir ces plaisirs, on l'expose à un danger soupçonné...

Et aussi, monter dans l'arbre cueuillir celles des cîmes, et les enfants qui vous scrutent d'en bas, puis se demander comment on cueille celles qui dépassent dans la rue ("ben, papa, on n'a qu'à mettre l'escabeau dans la rue "), ramasser celles, tombées, qui pourrissent avant que Nils ne les mange, les laver à grande eau avec Jade, en grignoter à toute heure, en dénoyauter pour faire un clafoutis ou un bol pour Nils, qui quand il en attrappe une, se l'enfile direct avec la queue et le noyau, bien évidemment coté queue dans la bouche...

Et puis, en emmener dans son goûter pour l'école et revenir fière comme pas deux parce qu'on les a partagées avec Etienne, Ines et Laura de sa classe : trop bien...

Oui, c'est bien, un cerisier...

Jojo

J'ai réussi à m'endormir au spectacle de Guignol, me faisant réveiller par un "hé les papas qui dorment" du marionnettiste. J'ai donc suivi plus assidûment la seconde partie, celle où notamment on voit beaucoup le méchant. Un certain Jojo la Patate. Une sale tronche...

De temps à autre, lorsque Jade joue, on entend parfois un "Hé, Jojo la Patate".
Je ne sais pas si une de ses peluches a hérité du surnom et si oui, laquelle ?

lundi 15 mai 2006

Un autre métier

Cela fait plusieurs années que je me dis que j'aimerais faire un autre métier que celui peu sexy mais très alimentaire de manager dans l'informatique.
Non pas que mon métier ne me plaise pas, au contraire, car il est plein de rencontres et d'être humains, mais que je pense plutôt qu'on ne peut pas faire que ça de toute sa vie.

- Tu as fait quoi de ta vie ?
- Ben, plein de trucs, mais je parle sincèrement de mon boulot en dernier, non ?


Alors, quand j'y réfléchis, envisageant d'autres vies, il y a plusieurs thèmes qui reviennent :

- Viticulteur..... j'y retrouverais sans aucun doute un retour aux sources de mon grand père agriculteur et un prolongement de ma passion pour le vin, mais vinificateur serait plus approprié pour éviter les travaux trop physiques. Il faudrait pour cela aussi arrêter de fumer, développer son nez, ses connaissances.... peu évident...

- Joueur de poker professionnel, avec grand plaisir mais mon tempérament de joueur imprévisible et inconstant l'interdit pour briguer le succès, ou alors, il me faudrait le faire avec le sérieux qui a accompagné chacun de mes résultats en tournoi, pas simple...

- Patron de PME, mais que de soucis et de nuits blanches à l'horizon, et veillir deux fois plus vite, est-ce souhaitable ? pas souhaité en tout cas...

- Métier artistique, et c'est souvent le seul sur lequel je ne vois aucune contrainte : peintre ou écrivain, et à travers le blog, comme précedemment mes peintures, les concerts ou la photo, je crois cette seconde possibilité réaliste : car je suis capable d'aligner des lignes sans jamais m'arrêter, jour puis nuit puis jour... je pourrais donc essayer... ne suis-je pas en train d'essayer d'ailleurs ?

Ainsi, au-delà de partager à travers ce blog les moments que nous vivons, en famille, entre amis, et de les partager avec les proches, les moins proches, les éloignés et les inconnus, et de conserver ces petits moments de la vie pour les enfants plus tard, et pourquoi pas, pour moi-même, et enfin, pour qu'ils aient, a minima, une description fine par leur papa de moments de leur enfance, voilà donc une autre raison de continuer à écrire : éprouver l'envie et la capacité à faire un autre métier, et éprouver cela au quotidien en parallèle de mon actuelle position...

A l'heure d'une recherche plus que difficile d'un nouveau travail sur Toulouse, dans l'informatique, cette question n'en prend que plus d'importance et cette initiative, tout son intérêt et sa saveur...

Le glaire

Dans la voiture, soudain, Jade lance :

- Oh, Nils a un glaire

On se retourne, inspecte le petit bonhomme et rien.
Mais Jade enfonce le clou :

- Oui le médecin l'a dit l'autre jour que Nils a un glaire. Pas vrai, en plus ?

C'est vrai. Mais pourquoi le dit-elle maintenant, alors que son petit frère, confortablement installé dans la voiture n'a émis ni toux ni donné signe du moindre raclement de gorge ?

j'en déduis que les enfants pensent à mille à l'heure, et souvent, repensent en temps différé, beaucoup plus qu'on ne le croit, et n'oublient rien de ce qu'ils entendent jusqu'à l'avoir compris et assimilé.

dimanche 14 mai 2006

Jour du seigneur (2)

Jade voulait retourner à la messe cet après-midi.
On explique que c'est que le dimanche matin, puis elle embraye sur les livres de la bibliothèque et qu'elle aimerait bien y retourner.
Un peu sourds, pensant que c'était elle qui l'était, on répond que :

- Mais, Jade, la messe, c'est que le dimanche matin !
- Mais, je veux aller à la bibliothèque, pas à la kermesse !!!
- Ah oui, elle est ouverte, on pourra y aller...

Jour du seigneur

Jade est attirée par les églises. Comme promis depuis longtemps, Sophie l'a emmenée ce matin à la messe, avec Nils, qui écourtera la "visite" de la messe tandis que moi, pas mon truc du tout, je ne les ai pas accompagnés.

Au retour, je demande à Jade comment c'était :

- Bien, il y a vait une chanson
- Quelle chanson ?
- Je ne la connais pas !


Et Sophie de compléter le récit :

- Jade a aimé ça mais bon, va falloir trouver un livre qui explique la messe parce que...
- Parce que quoi ?
- Ben, tu vois quand le prêtre passe dans les allées avec les enfants de choeur, et l'encens, Jade m'a dit "ils sont beaux, le roi et la reine"...


Ah oui, Shreck, Cendrillon, ... pour Jade, les églises, c'est où on se marrie...
Et comme, manque de bol, il y avait Koleti et Paul, de sa classe, je crois qu'il faudra y retourner et devoir expliquer ce que je n'ai jamais retenu du catéchisme. Et c'est moins passionnant, pour moi, que d'expliquer tout le reste !

samedi 13 mai 2006

Le sosie de Jeff

Franchement, je trouve que Jeff ressemble pas mal à de Knijff, un hollandais professionnel, non ?

Pas de passe de 3

Tournoi SCF hier soir.
Décor d'expo. Alexis et Richard en taille poster, pas seulement crédibles.

Trop peu de main jouables et un timing aléatoire, quelques mauvais choix, jamais dans un large pot, toujours à naviguer...
Je retiendrais juste un rush de 3 coups all-ins consécutifs : 44 noirs, ça se couche, re 44 noirs je triple, puis 77, je double, et je passe de près de la porte à pouvoir respirer mais ce sera tout...

Au final, 19ème sur 50, trop loin des points pour nourrir de regrets.
Mais un cash-game très agréable derrière avec Jean-Marc qui aspire tout...

Bonne soirée, tard, fatigué.

Cathartique

Maria a eu sa série d'examens, la semaine passée.
Entre la disciplines Théorie de la sécurité, et des questions comme "Faire la guerre pour la paix, post 11 Septembre 2001", ou celle, Images et sociétés, ces sujets de Sciences Politiques me semblent surdimensionnés pour une étudiante nicaraguaienne, un peu comme le Bac Philosophie à 18 ans.
Elle a notamment eu droit, dans le lot, à 3 heures de réflexion sur un sujet que je résume ainsi : les images de la télévision sont-elles cathartiques ?

Alors, on est allé voir dans le dictionnaire qu'elle n'avait pas, bien évidemment, à disposition en salle d'examen... C'était pas dans le Robert 70, mais dans le Larrousse 98...

Y'a pas le feu

Ce midi, je propose à Jade de goûter un nouveau fromage frais de brebis, fromage corse, acheté le matin même, genre pâte paysanne granuleuse à tartiner, style faisselle moins aqueuse.
Elle, toujours tentée par les fromages, me répond que Non, pas envie.
Etonné, j'insiste légèrement :

- Tu ne veux pas goûter le nouveau fromage, Jade ?
- Mais Papa, j'ai pas envie ! on n'est pas obligé, tu sais, Papa ! Y'a pas le feu pour goûter les nouveaux fromages, Papa.

Non, non, y'a pas le feu.

jeudi 11 mai 2006

DES Poker Tournament 03

Après le numéro 01 gagné par Alexis, le 02 gagné par Jean-Eric, voici le résumé du 03 d'hier soir remporté par me, myself and I.... en grande forme, puisque deuxième victoire de suite en tournoi en moins d'une semaine...

C'est parti à 14, 4 payés pour un prize pool de 520 €.
Le classement en images donné par Tournament Director.

Petit décryptage des mains et notamment des coups des sortants, dans le texte cette fois-ci :

14ème : Baskarane out dès le deuxième round. Il s'arrête là, manque d'envie ?

Début de la table finale, Yann Chip Leader devant un trio Alexis, Rodolphe, Richard.

13ème : Rodolphe sort sur un des plus beaux coups de la soirée :

Rodolphe a en mains tandis que j'ai en mains
Le flop tombe :

J'envoie 1000, Rodolphe suit.
La turn :
J'envoie 1000, Rodolphe relance de 1500. J'hésite puis suit.
La river :
J'ai le jeu max désormais, checke. Rodolphe met 2000, Yann relance à tapis. Rodolphe découvre le désastre. Et si Rodolphe avait relancé à tapis à la turn ?

J'ai désormais un énorme tapis à la table.

C'est ensuite l'heure des sauvetages : Willem se sauve avec tapis grâce à un brelan de 7. Renaud avec K9 et tapis fait double paire à la river face à Nicolas et Richard qui avaient paire d'As. Puis il remet ça contre Richard avec A3 contre A8 maisA3 sur le board.

Vient alors le coup énorme de la soirée : Yann versus Richard.

Richard a en mains : tandis que j'ai en mains :
Yann envoie 2500 en pre-flop. Richard est seul à suivre.
Et voilà l'accident... le flop donne :
Richard parle en premier, et pour ne pas me donner l'opportunité de tirer une couleur plus forte, comme l'a fait Rodolphe, envoie son tapis. Je suis sûr de gagner mais me dit que Richard a vraiment mal choisi son moment pour bluffer. Je suis instantanément. Accident !
12ème : Richard, dégouté, et je me retrouve avec un tas de jetons énorme, environ le double de tous les autres participants réunis : je n'ai plus qu'à assurer et voler les blinds.

Renaud continue ses all-ins victorieux pendant ce temps, et double avec A3 contre moi avec QQ : A3, là encore, comme pour Willem, plus tôt, au flop.

11ème : Nico sort, short stack, y va de son tapis avec Q9, j'hésite mais l'emporte avec Q10.

10ème : Willem sort, short stack lui aussi, 210 jetons pour 910 contre Q7 pour moi et un 7 au board.

9ème : Florent, lui aussi short stack, y va de son tapis, alors que la table finale est réunie, sans regarder ses splendides cartes : alors qu'Alexis va de son tapis avec et moi avec . Ce sera pour Alexis avec juste un 2 au board, et rien d'autre pour personne.

Laurent passe près de la porte de sortie, tout près, avec contre Alexis et . Pas de 7, mais 3 carreaux dont 2 pour la turn et la river. Chaud...
Ensuite, c'est au tour de Laurent d'essayer de sortir Renaud, Q3 contre K10 : c'est mort pour Renaud avec Q au board, et il voit arriver J9 qui font suite, sur turn et river. Incroyable... C'est le tournoi des survivors avec miracles incessants à la river. D'ailleurs, ça enchaîne : Laurent, affaibli par ce coup, se retrouve de nouveau face à Alexis, et même réussite : Q10 contre 77 et un 10 au board.
Est-ce que Jean-Eric, bien timide jusqu'à présent, va faire à son tour son exploit contre Renaud ? Non, ce dernier avec 66 en mains accueille d'un grand sourire un troisième 6 au flop.

8ème : Jean-Eric. Ca ne dure qu'une fois, la chance du débutant, non ?

7ème : Anthony déserte le champ de jeu, avec J10, contre Renaud QJ et moi avec KJ : rien de tout cela sur le tapis : les jetons pour moi. .. encore et encore...

6ème : chauffé à blanc par Alexis, Stéphane, jusqu'ici, en gros progrès et très sérieux, se laisse aller avec une main intermédiaire et un board peu accueillant 967J3, et moi, avec , qui suit à peu près tous les coups.

5ème : voilà la pire place, puisque 4 payés. Elle sera pour Laurent à cause d'une grosse faute : 1200 en grosses blinds, Alexis fait tapis avec 1370, Laurent n'a que 170 à mettre, ce qu'il faut faire même avec la pire des mains, vu l'enjeu : possibilité d'éliminer Alexis pour 170 jetons. Il se couche ! Alexis n'en revient pas, tout heureux. Mais il n'a pas dit son dernier mot, le bougre et triple ses derniers jetons avec A6 contre Clotilde avec A2 et 7728 et un miraculeux 6 à la river. Mais les blinds sont énormes, et ça ne permet de tenir que deux ou trois coups. Ca joue au chat et à la souris entre Alexis et Laurent. Ce sera Laurent, le 5ème avec Q8, contre Alexis et KK : les miracles ne sont pas permanents !

4ème : Renaud sort contre Clotilde, qui compte les morts, et est solide en deuxième position.

3ème : Alexis à court de jeton, quitte le tournoi.

Enfin, très vite vu l'écart des tas de jetons, je gagne la main finale contre Clotilde, avec une certaine réussite :
J'ai en mains et Clotilde a . Je relance de 2000 pour voler les blinds, Clotilde suit. Le flop donne : . Les deux checkent, malgré le tirage couleur pour Clotilde. Suit un qui rend une couleur possible pour moi: relance que Clotilde transforme en tapis. Top Pair 7 pour Clotilde et tirage pique. Je gagne ce coup soit avec un carreau, soit un 5, soit une chance sur 4 et c'est un qui tombe.

C'est fini pour le DES Poker Tournament, troisième édition du nom.
La quatrième aura lieu début Juin, même endroit. Il va falloir consolider les tournois par un petit classement général...