mardi 30 janvier 2007

Chez le dentiste

Première visite de Jade chez le dentiste. Elle en est revenue tout sourire... Etonnant, mais sans doute les dentistes ont changé depuis mon enfance. D'ailleurs, oui, ils ont changé, car c'est un dentiste spécialiste des enfants. On y vient avec Papa ou Maman (et en l'occurrence, Maman) pour la première fois, et ensuite, les parents sont interdits de cabinet et priés d'attendre sagement dans la salle d'attente pendant que leur enfant va en salle de torture.

Alors, je me demande à Jade ce qu'on lui a fait pour cette première visite :

- Ben, tu sais, Papa, on a fait une photo des dents
- Comment ça ?
- Ben le dentiste, il m'a mis deux trucs de chaque coté et fallait pas que je bouge et j'ai pas bougé pendant qu'il faisait la photo
- Et après, on a regardé la photo
- Et la prochaine fois, on va faire un film des dents !!!
- Un film des dents ?
- Oui, oui dit-elle, ravie de cette nouvelle expérience qui s'approche

Et il t'a dit quoi d'autre le dentiste ?

- Ben faut se brosser les dents tous les soirs, tous les matins, et tous les midis et il a dit que le midi, comme c'est compliqué à l'école, on n'est pas obligé
- Bon, ben on a du travail, parce que tu le fais pas le matin, faudra se lever plus tôt
(et merci monsieur le dentiste)
- Oui, et il a même dit que jusqu'à 8 ans, c'est aux parents de brosser les dents des enfants, car c'est un geste trop technique pour eux ajoute Sophie

Voilà, les dentistes ont bien changé, et les parents en ont encore un peu plus à faire, ou alors c'est juste que nous n'avions pas encore découvert tout ce que nous avons comme responsabilité à porter.
les zoftes c'est des dents

lundi 29 janvier 2007

Ping-Pong

Ca y est, j'ai repris une activité un tant soit peu sportive, et je démarre par le Ping-Pong, à Saint-Orens, introduit par Philippe, un collègue, et j'ai transpiré ce qu'il fallait, ni trop, ni trop peu, pour une reprise de deux heures.
Sport typiquement suédois depuis la prise de pouvoir de Waldner, Pontus m'a gratifié, lorsque je lui ai annoncé cette initiative, d'un "T'es vraiment suédois, toi...". Avec le recul, je me suis rendu compte que ma dernière partie sérieuse à ce jeu datait d'une quinzaine d'années, lors de mes études marseillaises, et ce sport est comme le vélo, cela revient à grande vitesse, et je n'ai pas été ridicule malgré mon manque flagrant de technique (je tape tout à plat), pour donner de l'effet ou renvoyer correctement des balles avec effet. Ca viendra...

dimanche 28 janvier 2007

Handicapée

C'est réellement un jouet qui traverse le temps sans encombres, ce chariot Brio que nous avions offert à Jade pour son premier anniversaire. Nils l'utilise, bien sûr, mais Jade également.
Et aujourd'hui, alors qu'ils étaient en train de se créer une petite cabane dans la véranda, voilà Nils qui essaie de pousser Jade assise dans le chariot. Mais non, Jade ne veut pas...

- Non, Nils, ne me pousse pas, je suis handicapée
- Non, non, Nils
- Tu es quoi Jade,
je demande
- Handicapée !
- C'est pas très rigolo d'être handicapée, tu sais
dit Sophie
- Oui, c'est pas très drôle, mais moi j'en ai vu à l'aéroport, et tu sais, c'est comme ça que j'ai appris comment on avance, regarde, maman, on tourne les roues

Et Jade d'avancer seule dans son chariot, en poussant sur les roues avec ses mains, bien allongée et immobile dans son chariot...

samedi 27 janvier 2007

Pacman

Je redécouvre en ce moment, grace au site de la communauté de poker de Toulouse, Limpers, un tas de jeux auxquels j'ai joué adolescent, en version flash désormais. Loin le temps où je pilais tout le monde sur ma console atari au point de faire les championnats de France ou lorsqu'étudiant, j'étais le roi du tetris. La concurrence, plus jeune, est dure. Je m'en sors honorablement 4ème sur 72 au classement général mais j'ai clairement atteint mes limites. Je n'ai même aucun high score, plafonnant deuxième à Pacman, avec un score de 99720 (essayez de le faire.... pas simple) et à Space Invaders, tandis que 4ème à Simon (oui, oui, ça existe encore) ou Asteroids, et seulement 6ème à Tetris (très loin des premiers). De tous ces jeux (Copter, Snake, Bomb Jack, Breakout, Moon Lander, ...), ça ramène très loin dans l'enfance, et la découverte du Pong, de la console Atari, de Pacman, des JO84 Los Angeles au Cap d'Agde, puis de Sensible Soccer sur Amiga avant la série des PES après être passé par F15 Strike eagle, Tetris, Sim CIty et tant d'autres.

Et bien, après ce large panorama, je suis quand même pas loin de penser que Pacman est vraiment le meilleur jeu de tous les temps, inusable, inépuisable... et j'ai hâte dé découvrir quel est le fruit à points après la poire...

vendredi 26 janvier 2007

Ce soir ou jamais (2)

J'ai omis de dire dans mon précédent post que le patinage artistique supplantait la culture pour le reste de la semaine. Deux jours pendant lesquels je vais pouvoir redevenir un peu plus con.

De la bonne éducation politique

Après le repas, ayant laissé Canal plus allumé pour suivre à distance sonore la fin de Lille-PSG, les enfants se sont retrouvés sur le canapé, une couverture sur les pieds, un coussin dans le dos, face à la télé allumée, devant les guignols. En scène, un sketch avec le méchant Sarkozy. Finalement, je n'aurais aucune propagande à faire auprès de mes enfants : d'eux-mêmes, ils vont comprendre qui est un vilain petit canard. Voilà un bout d'éducation politique vite fait, bien fait, ces images du méchant en action étant bien plus efficaces que n'importe lequel de mes discours.

jeudi 25 janvier 2007

Ce soir ou jamais

J'aime bien regarder Ce soir ou jamais sur France 3. Il a fallu que j'en parte pour qu'enfin, au bout de 4 ans, on ait enfin droit à une émission intelligente. La semaine dernière, je suis sorti un peu plus intelligent sur l'art contemporain, son financement, le lien avec la géopolitique des nations dans le monde et enfin la position des conservateurs dans ce marché, l'avenir de leur métier (et là, ça m'a renvoyé à mon premier boulot, au milieu des prétentieux conservateurs de bibliothèques, mais parmi lesquels, il y avait, malgré tout quelques perles). Bref... j'aime bien regarder Ce soir ou jamais et Taddei est toujours aussi bien que dans Paris Dernière devant lequel il m'arrivait de comater, comme lorsqu'il m'avait fait découvrir cette écrivain argentin, jeune avocate qui rédigeait sur ses affaires, dont j'ai oublié le nom mais pas le livre plein d'humour que j'avais emprunté à la bibliothèque puis lu (tiens, je reviens aux bibliothèques).

Bref, j'aime bien cette émission, j'en sors souvent plus intelligent, et là, la première partie de l'émission, malgré François Rollin et José Garcia autour du thème des catastrophes, de la morosité de l'époque, et des grandes pandémies avec comme point de départ le film sur la peste de Wargnier (Pars vite et reviens tard), était plutôt quelconque. Les seuls trucs que j'apprenais étaient complètement inutiles à cause de (ou grâce à ?) D'ormesson, toujours prêt à étaler sa confiture, du dernier météorite, il y a 65 millions d'années qui détruisit tout (qui sait que c'était il y a 65 et non pas 63, 64, 66, 770, 9000, 4 ou 381 millions d'années ?) à l'épidémie de peste des années 1350 avec un européen sur deux mort de cette maladie, ce qui semblait paralyser les humeurs joyeuses de José Garcia sans non plus m'apprendre un truc utile (je persiste à penser que tout ce qui est avant 1901 est peu utile donc ce que m'a appris D'ormesson ne me sert à rien). Bref, les comiques se la jouaient sérieux ou apeurés et l'autre m'apprenait des trucs qui ne me parlaient pas quand tout à coup, on donna la parole au philosophe de l'émission (Bernard Stiegler) qui n'avait encore rien dit, et d'ailleurs on lui donnait la parole en lui signifiant qu'il n'avait encore rien dit, donc on attendait un truc pointu pour combler les creux de tous les autres. Et je ne fus pas déçu, un joli discours sur un rythme lent, où il faut tendre l'oreille, où le silence se fait de plus en plus brillant au fur et à mesure que chacun boit ses paroles que je ne saurais reproduire ici complètement, mais simplement en tentant d'en sortir les grandes lignes après avoir introduit plus haut le contexte : il s'exprimait sur le pilotage de notre société par des intérêts court terme alors que nous ressentons tous que les problématiques actuelles ne sont traitables qu'à long terme, et que cela rend notre société plus angoissante, plus morose, plus polluante, et que chacun transmet à l'autre sa propre angoisse dans une sorte de maelstrom qui n'en finit plus de grossir, un mouvement brownien (ah mes cours de physique...) où plus rien n'est coordonné, ordonné et que ce mouvement là, après trois bons siècle de croissance joyeuse, de confiance dans le progrès, d'avancées sociales et humanistes, que cela vient donc après ces trois siècles à la fois d'ignorance aveugle et de confiance irréaliste, et que ce mouvement s'est donc inversé il y a trente ans, et qu'il faudra une bonne dose d'énergie pour renverser cette tendance. Et là, j'étais d'accord. Et là, je me suis dit que ce mouvement qui s'inverse depuis 3 décennies, selon ses mots, c'est ma vie, et que ce mouvement prendra du temps pour s'inverser, bien plus que ma propre vie, et donc, la période dans laquelle j'aurais vécu aura été, dans l'histoire, la période la plus morose de l'ère moderne. Ca m'a fait froid dans le dos. Je bénéficie d'un progrès, je vivrais plus longtemps que mes ancètres, dans plus de confort, mais avec une conscience que tout ça a un prix que je paie par l'ambiance triste de l'époque, avant sans doute que mes enfants ou les leurs vivent des ambiances plus heureuses en reniant un peu de ce confort, ou comme le disait le philosophe, en réinventant complètement un nouveau mode industriel (moins de pétrole, plus d'internet), lequel ne se dessine pas, je le répète car il faudrait un pilotage du progrès sur une vision long terme, ce que l'homme n'a jamais su faire à mon sens, et a oublié en ce moment.

Et avoir cette vision là, ce recul de trois décennies après trois siècles, c'est commencer à regarder un peu plus loin que les cinquantes dernières années qui, traditionnellement (et cet adverbe est bien choisi pour son double sens) m'intéressent uniquement. Et si j'aime si peu regarder en arrière dans le rétroviseur au-delà d'une douzaine de décennies, c'est peut-être, mais cela reste à confirmer, que je n'aime pas la confrontation car elle sous-tend inconsciemment la malchance d'être dans cette époque.

J'aime bien Ce soir ou jamais, car c'est la télé qui me permet alors de réfléchir à ce type de sujet : ma place dans l'univers !

Ca fait coucher tard, mais c'est important, ma place dans l'univers....

La neige

La neige est sur Toulouse et a recouvert notre jardin de son blanc manteau. Ce matin, il a fallu, avec Jade, enlever celle recouvrant la C3, avec quelques boules envoyées à l'occasion.
Dans la voiture, Jade se demandait s'il y aurait de la neige dans la cour de récréation puis elle m'annonça :

- Tu sais Papa ?
- Non !!
- Ben, moi, tu sais, j'ai une certaine manière pour éviter les boules de neige !!
- Ah oui, tu fais comment ?
- Commme ça, regarde !!


Et dans le rétroviseur, je la vois pencher la tête à droite, comme pour esquiver une boule de neige...

Ce à quoi, je lui ai adressé ce compliment :

- Trop fort, Jadou !

mercredi 24 janvier 2007

Bloqués sur l'autoroute

Bon, je crois avoir vu ma Maman au journal télévisé, assise sur une chaise au milieu d'un gymnase de campagne à proximité de l'autoroute A20, un bled comme Champaud...

Voilà ce que c'est quand on est pressé de partir pour faire la longue route qui relie Toulouse à Amiens, en voulant commencer la journée par dire bonjour à ceux qui bloquent le périphérique toulousain à cette heure là et tentent d'approcher leur lieu de travail plutôt qu'un au revoir concret à son petit-fils qui dormait encore.

Et moi qui pensait qu'à soixante ans, on avait un peu plus de temps devant soi pour faire les bons choix. Non, on se précipite comme un jeunot...

Ou alors, c'est un parallèle exact avec ces retraités qui font les courses le samedi, pour voir du monde. Un besoin de se sentir actif.

On ne sait pas comment on vieillit. On ne le sait jamais.

Du poison

Mamie (ma maman) a fait les placards et nous a sorti tous les trucs périmés. Excellente idée, car on ne fait que rarement le contrôle des trucs plus bons pour les jeter. Sauf que là, divine surprise, ce n'était pas pour les jeter, mais pour qu'on les mange...

Au menu, Soupe chinoise avec date limite d'Octobre 2006, et Aligot avec date limite de Mai 2006...

- C'était presque encore bon a-t-elle dit pour se justifier
- Ben oui, presque pour nous empoisonner plutôt...

Je n'ai pas gouté la soupe chinoise et m'en suis rendu compte à temps pour l'aligot. Je n'en suis toujours pas revenu, quelques heures après... sans doute car je n'ai toujours pas compris le mécanisme qui a trotté dans sa tête.

mardi 23 janvier 2007

Au zoo de plaisance (2)

Jade : "il est quand le pestacle des otaries ?"
Après une longue attente, nous apercevons le panneau qui dit qu'en hiver, avec un peu de chance, on peut sans doute voir un entraînement, au mieux...




On aurait dit Dora avec sa carte à se promener dans le zoo. Un scandale notable lorsque Nils lui a légèrement chiffonné... lequel, s'est régalé devant les petits singes acrobates.

Au zoo de plaisance (1)

Visite des otaries en sous-sol, collés contre la vitre, ça en jette.

lundi 22 janvier 2007

Nils dessine

On a bien essayé de l'installer à coté de Jade, à table, mais sans succès, ça ne prend pas. Finalement, on a trouvé que c'est debout qu'il aime dessiner et gribouiller, comme à la crèche où il dessine sur un chevalet. On pose donc des feuilles sur le frigo, qui se transforme petit à petit avec les dessins de Nils.

dimanche 21 janvier 2007

Un truc sur la tête

Mais quelle est donc cette bête bizarre qui se promène dans notre maison, en forme de carton ?

A moins que ce ne soit une nouvelle discipline olympique de lancer de paquet vide de pampers en carton, categorie promotion, moins de 13 kilogrammes, lancer avec la tête ?

samedi 20 janvier 2007

Pétition

On trouve tout un tas de pétition, comme par exemple sur ce site d'un mouvement politique moribond, contre les pesticides, pour ne plus manger de cheval, pour sauver les phoques....

J'en ai déjà signé pour le cinéma français, la recherche, contre des lois fascistes, etc...

Alors quand Sophie et Jade me disent en rentrant de l'école, qu'après avoir discuté avec la mamie de Louise, et vu le chateau-fort de Jade sur les panneaux de l'école, que "Maman a signé une pétition", je me demande de quel type de truc il s'agit.

Et bien, c'est une pétition d'un genre nouveau pour nous, la première à ma connaissance que nous signons dans cette famille : une pétition de parents d'élèves car... il fait beaucoup trop chaud dans la classe de Jade, la classe 6, jusqu'à 40 degrés en raison de son exposition plein Sud...

Bon, bon, Jade est contente que Maman ait signé mais à mon avis, ça ne servira qu'à ça cette pétition, en tout cas, pour Jade. Ca servira peut-être aux prochains, qu'ils aient plus de confort... et que plus tard, quand ils auront des bureaux mal climatisés comme le mien, ils ne le supporteront pas faute de ce confort renouvelé à l'école et bien préservé par les associations de parents d'élèves...

N'a-t-on rien d'autre à faire ? Je veux dire, signer une pétition ne prend pas beaucoup de temps, mais ceux qui l'organisent...

Au final, je me dirais égoistement qu'il fallait sans doute le faire lorsque Jade se plaindra de la chaleur de sa classe, elle qui ne l'a jamais fait jusqu'à présent alors qu'en Septembre, dixit la pétition en question, il a fait jusqu'à 40 degrés... Je n'ai pas de souvenir de ça même si elle me dit que "Ouh la la, il fait vraiment trop chaud dans ma classe" quand je le lui demande maintenant qu'on en parle... Impossible de savoir.

vendredi 19 janvier 2007

Lapin

Lorsque Mamie est de passage, Mamie, l'ancienne institutrice de maternelle, les vacances prennent un goût de travaux supplémentaires, de prolongations qui, à cet âge, l'amusent encore. Donc, récemment, Jade a fait ce petit exercice de placer devant un ensemble de mots, le pronom LE ou LA, comme LA maison, LE jardin, LA brouette, etc... Un sans-faute ou presque car d'après Jade, Lapin ça commence avec LA... Ben oui, LA - PIN... mal fichu cet exercice...

jeudi 18 janvier 2007

Les 3 petits cochons

Ce matin, j'ai réveillé Nils qui me disait Non, Non, Non, sous-entendu, je ne veux pas me lever mais rester dans mon lit.

Finalement, je comprends qu'il voulait que je lui lise le livre qui a appartenu à Jade (dont certains m'ont appartenu il y a encore plus longtemps) avec les marionnettes à bouger des trois petits cochons et du loup qui fait toc-toc à la porte et souffle sur les maisons qui s'envolent.

Je suis sûr qu'il me demandera bientôt si notre maison est en paille, en bois ou en brique, et qu'il sera rassuré, comme le fût Jade posant la même question, plus petite, à entendre la réponse que, tout va bien, le loup ne viendra pas, car notre maison est en briques.

Plus je repense à cette histoire et plus je me demande son intérêt aujourd'hui pour les enfants à part de comprendre la différence entre la paille, le bois et la brique, quand nous ne sommes pas obligés d'expliquer que par la cheminée, il n'y a que le père Noel qui y passe, et que le loup ne traîne pas les rues de nos villes, et escalade encore moins nos toits.

mercredi 17 janvier 2007

Les galettes

Ca y est, c'est la période des galettes. On en fait à la maison : Jade badigeonne d'oeuf au pinceau, la pâte feuilletée, puis fait les dessins à la pointe du couteau, et gagne en dextérité. Elle y place les fèves, et ce sont encore les enfants qui les trouvent dans leurs parts. Comme à l'école. Jade a déjà été quatre fois reine en trois galettes. Joli score. Quand à nous, nous n'en sommes pas encore à l'indigestion. D'autres sacres pour bientôt...

mardi 16 janvier 2007

En lunettes

Déstockage total chez Intersport, en attendant de me mettre au Ping-Pong (oui, j'ai acheté une raquette...), de nouvelles lunettes de poker. L'occasion de poser tous ensemble....

lundi 15 janvier 2007

Le manteau

Voilà, nous nous sommes immergés dans la foule, samedi matin , pour les Soldes. L'objectif, clair, de trouver un manteau chaud, pouvant tenir jusqu'au 7 ans de Jade, a, a priori, été rempli. Je dis, a priori, car c'est son rythme de croissance dans l'année qui en décidera. Son dévolu s'est porté bien évidemment, comme pour toute fille qui se respecte, sur le manteau le plus cher, un Kenzo qui même à 50% de son prix, n'est pas donné, et elle a donc fait banquer son papa, et je me dis que ce n'est pas la dernière fois.

En tout cas, alors que je lui expliquais que c'était cher et qu'on aurait que ça et rien d'autre, et que il fallait vraiment être sûre que c'était celui là qu'elle voulait vraiment, elle m'a alors répondu avec un sourire qui aurait touché les oreilles si les limites physiques de sa bouche ne l'en empêchaient :

- Papa, je suis sûre, sûre, sûre, je te dis Papa
- Sûre, sûre, certaine ?
- Très très certaine, Papa
- Bon, ben alors on le prend


Et même si son blanc est un peu salissant, dixit sa maman, et que ce manteau, il faudra l'amener au pressing car il ne passe pas en machine, la voilà partie pour être dans les jours qui viennent, la reine de sa classe (une nouvelle fois, après avoir eu le privilège de la fève lors de la galette cette semaine).

dimanche 14 janvier 2007

Des gargouilles

Jade est allée, avec l'école, au Musée des Augustins, et a appris ce qu'étaient des gargouilles... Donc, elle les repère dans la rue, et les dessine à l'occasion. Ci-joint le dessin pour son cousin new-yorkais Marc.

samedi 13 janvier 2007

Poulet au curry

C'était le plat du soir qui n'a pas plu aux enfants, trop épicé.
Jade me demande donc :

- Papa, t'as mis du poivre ?
- Un peu, mais c'est pas ça qui pique
- C'est quoi ?
me demande-t-elle
- Ben, c'est du curry
- C'est quoi du curry ?
- C'est une épice
- C'est quoi une épice ?
continue-t-elle
- Ben, c'est des petites poudres qui donnent du goût quand on les met dans un plat
- Ah oui !!!
- Ah oui quoi ?
à mon tour de demander
- On en a goûté à l'école !!!
- Ah bon ?
- Oui, c'était le goût de l'année !
- Le goût de l'année ? t'es sure ?
- Oui, c'était le goût de l'année !!
- Tu veux pas plutôt dire l'année du goût ?
- Ah si répond
Jade

vendredi 12 janvier 2007

Du pneu

Mi-décembre, je récupère la 307, que Sophie utilise généralement : je m'aperçois d'un pneu à plat, genre pneu de vélo sous-gonflé. 0,9 bar. Un vrai danger. Je fais regonfler. 3 jours plus tard, il a la même tronche aplatie : pneu crevé. Je me dis qu'il faut le faire réparer, et je traîne, allant régulièrement faire gonfler ce pneu. Je traîne, je ne devrais pas. Finalement, je me décide, rendez-vous chez Euromaster. Devant le devis, puisque les pneus ont déjà atteint le témoin et qu'il faudrait changer les 4, dixit le technicien, puis un autre, je décide de prolonger de quelques jours ce manège de regonflage - dégonflage lent et régulier pour finalement me décider.
J'y vais un vendredi, rediscute du devis, me met d'accord (pas avec moi mais avec eux). Un créneau se libère, on monte la voiture sur l'espèce de monte-charge qui envoie les voitures en hauteur. Je rentre dans la petite cabine, constate avec désolation que les seuls journaux disponibles pour passer le temps parlent tous de voiture, de pneus, de courses automobiles. Je regarde l'argus, follement passionnant, quand le technicien hurle :

- Le propriétaire de la 307 !!!
- Oui, c'est moi
(et c'est bien la première fois qu'on m'appelle comme ça)
- Ils sont où les écrous anti-vols ?
- Les quoi ?
- Les écrous anti-vols de votre voiture !
- Euh... je ne sais pas, c'est quoi ?
(et c'est bien la première fois que j'entends ça, que j'apprends que ça existe, des écrous anti-vols)
- Ben, des écrous spéciaux pour pas voler les jantes, ils ont dû vous en donner deux quand vous avez acheté la voiture
- Ca ressemble à quoi ?
- Un écrou grand comme ça, qui vient se mettre là...
- Jamais vu ça...
- Et vous, vous en avez, des écrous anti-vols, je suppose, vu que c'est votre travail de monter / démonter des pneus
- Ah non, on n'en a pas
- Ah bon ?
- Oui, ils sont spécifiques pour chaque voiture ! On peut pas avoir tous les modèles...
- Et vous avez cherché dans la voiture ?
- Oui, j'ai pas trouvé
me répond-t-il

Je suppose alors qu'il a bien fouillé partout. Je fais semblant quand il m'interrompt en me disant avoir déjà regardé là, dans la boite à gants. Et là, j'avoue :

- Ca me dit rien, j'ai acheté la voiture il y a deux ans à un collaborateur Peugeot à Paris, et depuis, on a déménagé deux fois, donc j'ai aucun idée d'où c'est si c'est pas dans la voiture !
- Bon, ben, on descend la voiture, allez, hop, suivant
sans même me répondre, et en remontant illico les trois écrous qui, eux, n'avaient pas besoin d'antivol pour être démontés.

Et là, un nouvel entrant avec un grand sourire, content de récupérer un créneau libre pour changer ses pneus, lui qui était en train de se faire refouler, faute de place.

Je me dis que chez Peugeot, ils doivent bien avoir ça, eux, le constructeur. J'y vais quelques jours plus tard, après avoir fouillé toute la maison. J'explique mon cas au chef technicien qui m'explique qu'il peut avoir l'écrou si j'ai le numéro de série de l'anti-vol. Là, j'ai bien envie de lui dire que bien sûr je l'avais noté précieusement au cas où je les perdrais, mes écrous anti-vols, moi qui ne savait même pas que ça existait, que j'avais stocké ça à coté de la photocopie de mes papiers, de mon extrait de naissance, et quoi encore ?

- Donc, ça me coûte combien ?
- Ben, ça dépend !
me répond-t-il

Ah, un jeu de piste...

- De quoi ?
- Vous voulez en remettre ?
- Des écrous anti-vols ? Ca dépend...
je lui réponds

Le truc qui dépend d'un autre truc, et la boucle est bouclée. Finalement, je lui dis OK pour en remettre, comme ils ont bien fait le truc, c'est à dire que ces écrous coûtent moins cher que les jantes qu'elles protègent !

- Donc, ça coûte combien, en en remettant
- Donc, la boîte d'écrous, et ensuite, ça dépend..
- De quoi ?
- Ben, de si on fait ça vite et mal, ou si on fait en sorte de pas abîmer les jantes, ça prend plus de temps...
- Ca fait combien d'écart
- A tant de l'heure, il faut compter 3 heures, 200 euros en plus des pneus et des écrous...
- Bon...


Finalement, je lui dis que je vais refouiller la maison et essayer de joindre l'ancien propriétaire ou bien le garagiste où j'ai fait ma révision, des fois qu'ils aient les écrous anti-vols de ma voiture.

Il me promet de ne rien faire tant que je ne lui ai pas donné mon accord mais finalement m'appelle deux heures plus tard pour me dire qu'ils avaient trouvé les écrous anti-vols de la voiture.

- Super nouvelle !
- Oui, ils étaient dans la roue de secours...


Je repense alors au gars d'Euromaster qui n'a vraiment pas regardé... Je passe récupérer la voiture quelques jours plus tard, une fois qu'il m'ont refait la portière qui était fracturée, car oui, on avait aussi la portière à faire réparer, et là, c'est plutôt les experts et l'assurance qui avait traîné, que nous, un peu quand même, pour être honnête, on n'est pas les professionnels des visites chez le garagiste mais là, je progresse à pas de géant, et je profite des vacances de Nöel pour faire le plein de visites...

A tel point, que pour finaliser tout cela, muni de mes écrous en mains, chez un troisième spécialiste, sur les conseils avisés d'un technicien Peugeot qui me recommandera Le Pneu, spécialiste du pneumatique, en ajoutant que "Hé, Chacun sa poche" façon de m'expliquer que je ne le fachais pas en lui disant que c'était un peu cher chez Peugeot pour avoir les meilleurs prix sur mes 195 blabla indice de vitesse H, en Good-Year, modèle que j'avais fini par savoir par coeur, le tout en lisant Autoplus bien entendu, entre Noël et l'An. Saines occupations.

jeudi 11 janvier 2007

Deux amoureuses

A table, Jade nous a annoncé que Nils, malgré son jeune âge, avait deux amoureuses, Rebeccas et Alix. Puis, elle a pouffé de rire en disant qu'il était petit quand même...

A suivre...

lundi 8 janvier 2007

New-York

Voilà déjà une première résolution de bouclé : nous irons un peu plus de deux semaines à New-York en Avril, voir le cousin et la cousine américains de Jade et Nils : Marc et Alexa. Avec Sophie, nous parlons déjà de Soho, Manhattan, Central Park,... nous verrons.

dimanche 7 janvier 2007

La panne

Semblable à d'autres pannes (de voiture, sexuelle, énergie, ...), me voilà en période de panne d'alimentation de mon blog. A quoi est-ce dû ? Je n'en sais rien, le besoin de faire une pause d'écriture, les tuiles tombées sur la tête qui se sont accumulées ces dernières semaines, la nouvelle année, la fatigue, l'envie, la motivation, les premiers choux de bruxelles qui pointent leur nez ?

Je ne sais pas, je ne m'inquiète pas. J'ai d'ailleurs même sous le coude, quelques posts tièdes que je pourrais réchauffer d'un coup de micro-ondes mais voilà, même ouvrir la porte de cet appareil ne me tente pas.

Ce n'est pas la fin de mon blog, juste une pause, ou une panne, mais je saurais seulement quand j'aurais repris un rythme actif, lequel des deux termes s'appliquait avec raison et justesse.

D'ici là, étonnament, comme si ce silence intriguait, j'ai multiplié par quatre l'audience du site durant cette période de calme, comme si elle avait généré de l'attente, de l'expectative, un suspense que certains viendraient contrôler chaque jour. C'est, a priori, le seul coté amusant de ce simili-silence.

jeudi 4 janvier 2007

Playlist 2006

01 - Nathan Fake Stops
02 - Thomas Dybdahl - How it feels
03 - Luke Temple - Someone, somewhere
04 - Roudoudou - Sunny Sunday
05 - Charlotte Gainsbourg - The Songs That We Sing
06 - Sparklehorse - Shade and Honey
07 - The Isles - Eve of the Battle
08 - The Kooks - She moves in her own way
09 - Peter Bjorn And John - Young Folks
10 - Jarvis - Fat children
11 - I'm From Barcelona - We're From Barcelona
12 - Beck - cellphones dead
13 - Just Jack - Writer's Block
14 - Gnarls Barkley - Crazy
15 - Cansei de ser sexy - Lets make love and listen death from above
16 - Kanye West (feat Lupe Fiasco) - Touch the sky
17 - Agoria - Code 1026
18 - Ratatat - Seventeen Years
19 - Archive - Sane
20 - Joey Starr - Meteque
21 - Grand corps malade - Midi 20

mardi 2 janvier 2007

Bonne année 2007

Du retard à l'allumage...
Quelques posts à venir sur nos semi-vacances de Noël, semis car seul Sophie était en congés.
En tout cas, bonne année 2007 à tous les visiteurs du Blog.