dimanche 30 avril 2006
Mumm 1998
Va falloir trouver un cadre pour la Une de l'Equipe et quelques patchs, pour arrêter de fumer... comme promis dans les 5 dernières minutes (on verra...) puis choisir les chiottes, ceux du bas ou du haut, où on accrochera cette Une et enfin, ne pas se lever trop tard pour arriver devant un kiosque en rupture d'Equipe.
Hier soir, aucun SMS des Marseillais spécialistes, Cricri et Ludo. Tiens donc...
Par contre, David au téléphone, depuis la Réunion, en bon Parisien fier comme nous.
Nous, sous-entendu avec François.
Faute de réception de TF1 malgré une antenne d'intérieur achetée dans l'après-midi, nous avons atterri dans un troquet de rugbymen, rue Saint-Michel, dont la déco est très stylée bar des pêcheurs d'Abbeville dixit François, avec un public plus marseillais que parisien mais bon enfant, maillots et klaxons, pintes de bière, luckies.
Et le match : Kalou comme prévu, joueur de finale, et un grand Vikash, homme de grandes occasions, tel que promis à François au bout de 10 minutes de jeu. Des gardiens fébriles, et je savais qu'on avait gagné à la sortie de Pagis, joueur trop clé dans leur jeu.
Ensuite, quelques moments à planer, à évacuer un stress inconscient transporté tout au long de la journée, sans s'en rendre compte, né de la difficulté de rentrer pleinement dans ce match, toute la semaine, toute la journée. Puis du bonheur absolu, à le savourer avec François, le partager avec Anne-Joëlle et Sophie (qui n'avait pas compris ni coupe de France, ni finale en primauté PSG-OM), et enfin, tout seul...
- C'est aussi bien qu'une finale de coupe du Monde gagnée, dis-je à François, lequel pense :
- Quand même pas,
- oui mais pour moi, c'est pareil, je redis
20 ans de tranquillité absolue en vue, plus de minots dont ils pensaient être tranquilles à leur tour pour dix ans, et en regardant dans le rétroviseur, environ une coupe sur 4 pour le PSG depuis 1982 se dit-on avec François sur le retour, rien pour l'OM depuis un moment...
Une bouteille de Mumm 98 et un buzz pour fêter ça, la tranquillité absolue !
Demain, appeler Ludo pour son anniversaire, sans lui parler du match...
Hier soir, aucun SMS des Marseillais spécialistes, Cricri et Ludo. Tiens donc...
Par contre, David au téléphone, depuis la Réunion, en bon Parisien fier comme nous.
Nous, sous-entendu avec François.
Faute de réception de TF1 malgré une antenne d'intérieur achetée dans l'après-midi, nous avons atterri dans un troquet de rugbymen, rue Saint-Michel, dont la déco est très stylée bar des pêcheurs d'Abbeville dixit François, avec un public plus marseillais que parisien mais bon enfant, maillots et klaxons, pintes de bière, luckies.
Et le match : Kalou comme prévu, joueur de finale, et un grand Vikash, homme de grandes occasions, tel que promis à François au bout de 10 minutes de jeu. Des gardiens fébriles, et je savais qu'on avait gagné à la sortie de Pagis, joueur trop clé dans leur jeu.
Ensuite, quelques moments à planer, à évacuer un stress inconscient transporté tout au long de la journée, sans s'en rendre compte, né de la difficulté de rentrer pleinement dans ce match, toute la semaine, toute la journée. Puis du bonheur absolu, à le savourer avec François, le partager avec Anne-Joëlle et Sophie (qui n'avait pas compris ni coupe de France, ni finale en primauté PSG-OM), et enfin, tout seul...
- C'est aussi bien qu'une finale de coupe du Monde gagnée, dis-je à François, lequel pense :
- Quand même pas,
- oui mais pour moi, c'est pareil, je redis
20 ans de tranquillité absolue en vue, plus de minots dont ils pensaient être tranquilles à leur tour pour dix ans, et en regardant dans le rétroviseur, environ une coupe sur 4 pour le PSG depuis 1982 se dit-on avec François sur le retour, rien pour l'OM depuis un moment...
Une bouteille de Mumm 98 et un buzz pour fêter ça, la tranquillité absolue !
Demain, appeler Ludo pour son anniversaire, sans lui parler du match...
samedi 29 avril 2006
H-6
Toujours pas de réception de TF1... malgré démontage de la prise, mais tout ce que j'ai failli gagner, c'est de ne plus avoir canal plus.
Tout le monde nous recommande d'aller au pub... mais non...
Puis on se souvient qu'il y a sans doute une antenne portable dans les combles... On attendra le réveil des enfants pour vérifier.
Tout le monde nous recommande d'aller au pub... mais non...
Puis on se souvient qu'il y a sans doute une antenne portable dans les combles... On attendra le réveil des enfants pour vérifier.
H-8
François, en maillot de Flamengo, dit que, quand même, le match est à Paris.
Pour se rassurer ? ou vision juste ?
Fla-FLu ce soir ou PSG-OM ?
Pour se rassurer ? ou vision juste ?
Fla-FLu ce soir ou PSG-OM ?
H-20
François me dit qu'il faudra que je prépare mon cadre ce dimanche pour y mettre la une de l'Equipe.
Il faudra y penser...
Il faudra y penser...
vendredi 28 avril 2006
Montage de piscine
Erreur de calcul
Ca vaut quoi 6 coupes de France avant-guerre ?
Peau de balle...
Et s'il faut compter toutes celles des clubs parisiens d'avant 1970, on tombe à combien ?
Peau de balle...
Et s'il faut compter toutes celles des clubs parisiens d'avant 1970, on tombe à combien ?
J-1
L'OM n'a rien gagné entre 1976 et 1989. Un grand creux...
Que penser de ceux, parmi mes amis, généralement de mon âge, avec aucune attache géographique à Marseille, aujourd'hui supporter de l'OM ?
Penser qu'ils n'ont donc été que des supporters tardifs, au mieux, fin des années 80, au pire début années 90, alors que j'ai vibré pour le PSG dès 1981 avec l'arrivée de Rocheteau ?
A 20 ans plutôt qu'à 11, ça fait une différence, surtout après deux coupes du monde mémorables!!
Des versatiles ? Des attardés du foot ? Des cibles du marketing Tapien ?
A peu de choses près, un peu de tout ça.... Pas des supporters donc.
Que penser de ceux, parmi mes amis, généralement de mon âge, avec aucune attache géographique à Marseille, aujourd'hui supporter de l'OM ?
Penser qu'ils n'ont donc été que des supporters tardifs, au mieux, fin des années 80, au pire début années 90, alors que j'ai vibré pour le PSG dès 1981 avec l'arrivée de Rocheteau ?
A 20 ans plutôt qu'à 11, ça fait une différence, surtout après deux coupes du monde mémorables!!
Des versatiles ? Des attardés du foot ? Des cibles du marketing Tapien ?
A peu de choses près, un peu de tout ça.... Pas des supporters donc.
jeudi 27 avril 2006
J-2
Marre de lire une page entière chaque jour, dans l'Equipe, sur la sécurité du match.
Comme s'ils allumaient un feu à force de jouer avec la lampe à incendie...
Comme s'ils allumaient un feu à force de jouer avec la lampe à incendie...
Le jeu du parasol
On commence à vivre dehors. D'abord, on a commencé par des siestes, puis est vite venu le temps d'y manger, et il a alors fallu s'équiper d'un Parasol. IKEA donc... IKEA souvent...
A l'usage, ce n'est pas un parasol que j'ai acquis mais un nouveau jouet pour les enfants. Un énorme jouet : je suis maintenant sûr que plus c'est gros, plus ils considèrent cela comme un jouet, plus ils veulent y jouer.
Le jeu du parasol qu'ils ont inventé apparaît simple de prime abord mais d'une complexité sans cesse renouvelée à l'usage...
Tout d'abord, il faut monter sur la table, ce qui est normalement formellement interdit par l'autorité parentale, mais qui rend le jeu d'autant plus intéressant...
Il faut ensuite faire preuve d'une autre dextérité pour déployer le parasol, en tournant sa manivelle : ceci, bien sûr, ne pouvant être réalisé qu'après s'être longuement exercé sur d'autres jouets beaucoup plus petits tels que la perceuse de Papa et sa collection de forets et tournevis, d'avoir pratiqué assidûment le soulever de briques, de marteau ou de couvercles de poubelle, l'ouverture, la fermeture et le claquage de poignées de porte de placard, de four ou de lave-vaisselle, de s'être brillamment mouillé avec un pistolet d'arrosage ou un raccord flow-stop de karcher, et éventuellement, si on n'a rien de tout cela à portée de vue, d'avoir appuyé sur une ridicule toupie du bac à jouets officiels....
La dernière étape du jeu consiste à ne laisser personne s'approcher de la manivelle, écarter les intrus par tout moyen disponible, et rester seul, le plus longtemps possible, entre la table et le parasol déployé.
Un jeu compliqué certes, mais dont on ne se lasse pas de sitôt.
A l'usage, ce n'est pas un parasol que j'ai acquis mais un nouveau jouet pour les enfants. Un énorme jouet : je suis maintenant sûr que plus c'est gros, plus ils considèrent cela comme un jouet, plus ils veulent y jouer.
Le jeu du parasol qu'ils ont inventé apparaît simple de prime abord mais d'une complexité sans cesse renouvelée à l'usage...
Tout d'abord, il faut monter sur la table, ce qui est normalement formellement interdit par l'autorité parentale, mais qui rend le jeu d'autant plus intéressant...
Il faut ensuite faire preuve d'une autre dextérité pour déployer le parasol, en tournant sa manivelle : ceci, bien sûr, ne pouvant être réalisé qu'après s'être longuement exercé sur d'autres jouets beaucoup plus petits tels que la perceuse de Papa et sa collection de forets et tournevis, d'avoir pratiqué assidûment le soulever de briques, de marteau ou de couvercles de poubelle, l'ouverture, la fermeture et le claquage de poignées de porte de placard, de four ou de lave-vaisselle, de s'être brillamment mouillé avec un pistolet d'arrosage ou un raccord flow-stop de karcher, et éventuellement, si on n'a rien de tout cela à portée de vue, d'avoir appuyé sur une ridicule toupie du bac à jouets officiels....
La dernière étape du jeu consiste à ne laisser personne s'approcher de la manivelle, écarter les intrus par tout moyen disponible, et rester seul, le plus longtemps possible, entre la table et le parasol déployé.
Un jeu compliqué certes, mais dont on ne se lasse pas de sitôt.
mercredi 26 avril 2006
Après les poissons
Après les poissons d'Avril et les oeufs de Pâques, samedi matin, nous avons eu droit à nos noms collés dans le dos, histoire de savoir à qui on a affaire dans cette maison quand on vous tourne le dos.....
Vous remarquerez que nous nous sommes mis à l'italien, faute de place pour le N à la fin de MAMAN.
Et j'apprendrais à ne plus laisser traîner mes journaux : je n'avais pas fini de lire LE MONDE...
Vous remarquerez que nous nous sommes mis à l'italien, faute de place pour le N à la fin de MAMAN.
Et j'apprendrais à ne plus laisser traîner mes journaux : je n'avais pas fini de lire LE MONDE...
04 94 21 05 xx
C'est le numéro de l'asocial du village qui m'a appelé 6 fois ce matin entre 8h31 et 8h42. Je suis sympa, je le mets pas au complet, son numéro, à Monsieur Paul du 83 avec son accent toulonnais incompréhensible, mélange de pointe et d'annonnement (et j'ai pas eu besoin de l'annuaire inversé pour m'en rendre compte). En plus, me faire ça un lendemain de poker, couché tard, levé tôt,...
La première fois, je comprends qu'il cherche une coiffeuse dans la commune, mais je ne suis ni sûr d'avoir compris coiffeuse, ni commune ou collègue, et quand il m'a répété, je n'ai pas plus compris mais lui dit qu'il se trompait : il raccroche aussitôt sans s'excuser, me rappelle une seconde fois en refaisant mon numéro de portable, et là raccroche encore plus vite en s'excusant encore moins, dès qu'il entend ma voix. J'espère juste qu'il n'a pas fait Bis sur son téléphone mais recomposé seulement, ayant cru faire une erreur.
Mais cinq minutes plus tard, le bougre me rappelle : il se croit suffisamment benêt pour s'être trompé deux fois de suite en tapant le numéro. En tout cas, toujours plus asocial, raccrochant illico au premier Allo que je prononce.
La quatrième fois, 5 secondes plus tard, et là, il me fatigue, je ne décroche plus les appels des malades mentaux, appuyant sur le téléphone rouge qui l'oriente instantanément vers la messagerie. Bien sûr, 30 secondes plus tard, j'ai la messagerie qui me rappelle : je décroche histoire d'en savoir plus, espérant qu'il fera peut-être un effort de prononciation sur la dictée d'un message mais n'entend que deux raclements de gorge. J'efface. Deux fois. Le message téléphonique puis le message écrit qui m'indique que j'ai un message téléphonique (n'importe quoi ce truc, pas écologique en plus).
Deux minutes plus tard, une cinquième fois, identique à la troisième : je remplace le Allo par un Oui qui a le même effet : on me raccroche au nez. J'hésite entre exaspération et rire...
Puis encore 1 minute plus tard, le même, et là, je ruse, je l'apate, je filoute : je change le ton de mon Allo, genre voix féminine et pas facile à faire avec mes graves, mais j'arrive à placer en accéléré que vousfaiteserreurdepuistoutàl'heure et s'il s'en rend compte et maisquicherchezvousàjoindre?
Là, il ne raccroche pas, attend un peu, et me demande :
- Est-ce que vous êtes le mari de la coiffeuse ?
- Ah, non, Monsieur, je ne suis pas le mari de la coiffeuse. Vous faites erreur.
J'aurais sans doute dû lui demander s'il voulait devenir l'amant...
Il ne m'a plus rappeler. Libéré...
Et je comprends parfaitement la coiffeuse qui lui a filé un numéro de portable au hasard (et c'est tombé sur moi) tant le gars semble bourru. Je me dis qu'il disait alors peut-être corinne et pas commune....
Je me dis qu'obstiné comme il semble l'être, il ne lâchera pas l'affaire et j'aurais dû peut-être pour lui réduire sa facture téléphonique, me présenter comme le Mari d'une coiffeuse, car qui sait s'il ne va pas croire s'être trompé dans un des chiffres du numéro de téléphone : un 1 ou 4 au lieu d'un 7, ou un 3 au lieu d'un 8, un 5 qui ressemblerait à un 6, et tenter toutes les combinaisons possibles, voir peut-être même tester les numéros où deux chiffres sont incorrects, soit au moins 6 fois.... impossible, je n'ai qu'un chiffre qui ne soit pas un de ceux-là....
Et je me demande s'il y a plus de chance de gagner au loto, ou qu'une jeune fille qui refile un numéro bidon à un mec qui la drague et dont elle veut se débarrasser, donne votre numéro. 6 numéros de 1 à 49 ou 4 numéros de 1 à 99 ? Loto vainqueur à 13,8 milliards de combinaison contre 96 millions pour mon téléphone.
Bon, on est Mercredi, je vais peut-être quand même faire un loto entre mon numéro (17 39) et le sien (4 21 5), et le nombre d'appels (6)... surtout après le J en river de Jeff, hier soir... J comme Jeff. J'aurais dû m'en douter !
La première fois, je comprends qu'il cherche une coiffeuse dans la commune, mais je ne suis ni sûr d'avoir compris coiffeuse, ni commune ou collègue, et quand il m'a répété, je n'ai pas plus compris mais lui dit qu'il se trompait : il raccroche aussitôt sans s'excuser, me rappelle une seconde fois en refaisant mon numéro de portable, et là raccroche encore plus vite en s'excusant encore moins, dès qu'il entend ma voix. J'espère juste qu'il n'a pas fait Bis sur son téléphone mais recomposé seulement, ayant cru faire une erreur.
Mais cinq minutes plus tard, le bougre me rappelle : il se croit suffisamment benêt pour s'être trompé deux fois de suite en tapant le numéro. En tout cas, toujours plus asocial, raccrochant illico au premier Allo que je prononce.
La quatrième fois, 5 secondes plus tard, et là, il me fatigue, je ne décroche plus les appels des malades mentaux, appuyant sur le téléphone rouge qui l'oriente instantanément vers la messagerie. Bien sûr, 30 secondes plus tard, j'ai la messagerie qui me rappelle : je décroche histoire d'en savoir plus, espérant qu'il fera peut-être un effort de prononciation sur la dictée d'un message mais n'entend que deux raclements de gorge. J'efface. Deux fois. Le message téléphonique puis le message écrit qui m'indique que j'ai un message téléphonique (n'importe quoi ce truc, pas écologique en plus).
Deux minutes plus tard, une cinquième fois, identique à la troisième : je remplace le Allo par un Oui qui a le même effet : on me raccroche au nez. J'hésite entre exaspération et rire...
Puis encore 1 minute plus tard, le même, et là, je ruse, je l'apate, je filoute : je change le ton de mon Allo, genre voix féminine et pas facile à faire avec mes graves, mais j'arrive à placer en accéléré que vousfaiteserreurdepuistoutàl'heure et s'il s'en rend compte et maisquicherchezvousàjoindre?
Là, il ne raccroche pas, attend un peu, et me demande :
- Est-ce que vous êtes le mari de la coiffeuse ?
- Ah, non, Monsieur, je ne suis pas le mari de la coiffeuse. Vous faites erreur.
J'aurais sans doute dû lui demander s'il voulait devenir l'amant...
Il ne m'a plus rappeler. Libéré...
Et je comprends parfaitement la coiffeuse qui lui a filé un numéro de portable au hasard (et c'est tombé sur moi) tant le gars semble bourru. Je me dis qu'il disait alors peut-être corinne et pas commune....
Je me dis qu'obstiné comme il semble l'être, il ne lâchera pas l'affaire et j'aurais dû peut-être pour lui réduire sa facture téléphonique, me présenter comme le Mari d'une coiffeuse, car qui sait s'il ne va pas croire s'être trompé dans un des chiffres du numéro de téléphone : un 1 ou 4 au lieu d'un 7, ou un 3 au lieu d'un 8, un 5 qui ressemblerait à un 6, et tenter toutes les combinaisons possibles, voir peut-être même tester les numéros où deux chiffres sont incorrects, soit au moins 6 fois.... impossible, je n'ai qu'un chiffre qui ne soit pas un de ceux-là....
Et je me demande s'il y a plus de chance de gagner au loto, ou qu'une jeune fille qui refile un numéro bidon à un mec qui la drague et dont elle veut se débarrasser, donne votre numéro. 6 numéros de 1 à 49 ou 4 numéros de 1 à 99 ? Loto vainqueur à 13,8 milliards de combinaison contre 96 millions pour mon téléphone.
Bon, on est Mercredi, je vais peut-être quand même faire un loto entre mon numéro (17 39) et le sien (4 21 5), et le nombre d'appels (6)... surtout après le J en river de Jeff, hier soir... J comme Jeff. J'aurais dû m'en douter !
J-3
Hier, François m'a demandé si j'avais réglé mon problème de réception de TF1.
Pas encore....
Et je me dis que je vais regarder PSG-OM avec un mec qu'a pas encore lu Carton jaune que je lui ai offert : est-ce une bonne compagnie que le Picpoul sauvera ?
Je les sens bien surs d'eux, les supporters marseillais, genre Ludo. Ca a plutôt tendance à me conforter. Ou est-ce juste parce qu'il veut avoir un bel anniversaire, le lendemain ?
Pas encore....
Et je me dis que je vais regarder PSG-OM avec un mec qu'a pas encore lu Carton jaune que je lui ai offert : est-ce une bonne compagnie que le Picpoul sauvera ?
Je les sens bien surs d'eux, les supporters marseillais, genre Ludo. Ca a plutôt tendance à me conforter. Ou est-ce juste parce qu'il veut avoir un bel anniversaire, le lendemain ?
mardi 25 avril 2006
Tétine
J-4
.... avant qu'on n'explose l'OM.
Faut vraiment que je règle mon problème de réception de TF1.
Je ne crois pas que la fusion CanalSat - TPS me permettra d'ici samedi d'avoir TF1 sur CanalSat.
Faut vraiment que je règle mon problème de réception de TF1.
Je ne crois pas que la fusion CanalSat - TPS me permettra d'ici samedi d'avoir TF1 sur CanalSat.
Les colicos
lundi 24 avril 2006
Proximité
On habite en face de la crèche. Quand j'écris en face, c'est vraiment en face....
D'ailleurs, ça a été une des raisons parmi d'autres, mais non moins clé dans l'achat de cette maison plutôt qu'une autre (avec des travaux pour faire ce qu'on veut, un Jardin piscinable et arboré comme le disent les annonces, et une indépendance de notre jeune fille au pair comme autres critères décisifs).
Pour bien se rendre compte de la proximité, rien ne vaut cette photo prise depuis la cour de la crèche.... avec derrière, notre maison, et en rouge, entourée, la chambre de Nils....
De là-haut, il arrive donc qu'on fasse quelques coucous à la crèche avec Nils.....ou inversement, depuis la crèche, qu'on nous adresse quelques signes, à l'heure du réveil post-sieste de l'après-midi....
C'est très pratique mais il y a aussi de tout petits inconvénients auxquels nous n'avions pensé :
Par exemple, surtout ne pas passer devant la crèche quand Nils est dans la cour, sinon, il faut annuler ce qu'on prévoyait de faire pour le prendre avec soi.
Ou alors, lorsque Nils était plus petit, il ne faisait pas la différence entre la crèche et la maison, comme si la crèche n'était qu'une annexe ou une extension de la maison : le temps de traverser la route, soit 10 secondes, et il devait juste se demander pourquoi dans cette maison, soudainement, ses parents avaient caché une dizaine d'autres enfants et rompu abruptement sa tranquillité.
D'ailleurs, ça a été une des raisons parmi d'autres, mais non moins clé dans l'achat de cette maison plutôt qu'une autre (avec des travaux pour faire ce qu'on veut, un Jardin piscinable et arboré comme le disent les annonces, et une indépendance de notre jeune fille au pair comme autres critères décisifs).
Pour bien se rendre compte de la proximité, rien ne vaut cette photo prise depuis la cour de la crèche.... avec derrière, notre maison, et en rouge, entourée, la chambre de Nils....
De là-haut, il arrive donc qu'on fasse quelques coucous à la crèche avec Nils.....ou inversement, depuis la crèche, qu'on nous adresse quelques signes, à l'heure du réveil post-sieste de l'après-midi....
C'est très pratique mais il y a aussi de tout petits inconvénients auxquels nous n'avions pensé :
Par exemple, surtout ne pas passer devant la crèche quand Nils est dans la cour, sinon, il faut annuler ce qu'on prévoyait de faire pour le prendre avec soi.
Ou alors, lorsque Nils était plus petit, il ne faisait pas la différence entre la crèche et la maison, comme si la crèche n'était qu'une annexe ou une extension de la maison : le temps de traverser la route, soit 10 secondes, et il devait juste se demander pourquoi dans cette maison, soudainement, ses parents avaient caché une dizaine d'autres enfants et rompu abruptement sa tranquillité.
Fajitas
Raphaël est un maître queux : c'est inscrit sur son tablier.
Et Samedi soir, il nous a préparé de délicieuses Fajitas.
Mais ça n'accroche pas avec ses deux filles, Louise et Julie, plus grandes que Jade, quand il leur propose des crêpes.... Au lieu de déclencher un enthousiasme du type "Ouais ! Ouais !, des crêpes !!!" comme réagirait Jade, il a droit à :
Louise est d'accord pour avoir une crêpe, mais sucrée...tandis que Julie demande si c'est bon pour la santé...
Avec l'âge, les réponses ou réactions qu'on offre aux questions des enfants deviennent bien plus difficiles ou subjectives.
Et Samedi soir, il nous a préparé de délicieuses Fajitas.
Mais ça n'accroche pas avec ses deux filles, Louise et Julie, plus grandes que Jade, quand il leur propose des crêpes.... Au lieu de déclencher un enthousiasme du type "Ouais ! Ouais !, des crêpes !!!" comme réagirait Jade, il a droit à :
Louise est d'accord pour avoir une crêpe, mais sucrée...tandis que Julie demande si c'est bon pour la santé...
Avec l'âge, les réponses ou réactions qu'on offre aux questions des enfants deviennent bien plus difficiles ou subjectives.
dimanche 23 avril 2006
Charlie et la chocolaterie
Hier, Jade a regardé Charlie et la chocolaterie. En voici le résumé, façon sténo :
- D'abord, j'ai raté tout. D'abord, il faut le début, je sais ! Le début.... il y a une fille qui mange, pas un garcon, hein ! Le garcon est tombé dans la rivière et a eu ensuite plein de chocolat dessus et il est rentré dans la machine à chocolat et après, il a été sauvé, il est sorti.
- ...
- Et y a des mamans aussi dans l'histoire et aussi un papi
- Et des papas ? demande Maman
- Oui, et aussi un papa, et beaucoup de mamans.... et d'abord, je commence, d'abord, le petit garcon avec son papi et sa maman avaient pas beaucoup à manger, et après, et après, et tatati et tatata...
- Et c'était son anniversaire, ils ont eu le ticket d'or après ils ont été invités à la chocolaterie...
- Et après, il tombe dans la rivière, et après, la maman est allée avec quelqu'un mais on l'a tiré après, il était assez petit
- Et c'est tout ? demande-t-on
- Euh, après, celle qu'a mangé le chewing-gum a grossi grossi grossi.... après elle, après elle, après, elle est rentrée dans quelquechose mais je connais pas le nom, une machine drôle
- Après, on l'a degonflée et je vais te dire après.....
- ...
- ... après c'est les écureuils, la fille a dit je veux un écureuil et ils étaient pas à vendre !
- Ils étaient en chocalat ? demande Maman.
- Non, ils étaient en vrai : ils étaient pas en chocolat en plus. Après, tous les écureuils ont sauté sur la petite fille et ont tapé sur son front pour voir s'il etait dur, non !, mûr.
- Et après dans le trou et son papa aussi, et ils sont sortis tous les deux.
- Après, il restait deux enfants. Et après, il va en rester un seul !
- Et celui qui reste c'est celui dont c'etait l'anniversaire ?
- Oui ! répond Jade
- Après, l'autre, il est venu dans la machine, il est devenu tout petit, tout rikiki, rikiki comme ça !!! C'était qu'un enfant : celui dont c'était l'anniversaire et tous, ils sont allés après dans l'ascenseur avec son papi.
- Après, l'ascenseur a volé
- Après, la fille, apres ils sont sortis tous : celle comme un gros ballon, comment, ben, elle est toute bleue et après, le petit garcon qu'a couru dans la machine à chocolat, il est devenu quoi ? il a sucé son chocolat dessus, beurk !!!
- ...
- ...
- Après dans la machine à l'autre chocolat, à voir les billets d'or dedans, il est devenu tellement grand qu'il pouvait plus sortir et après c'est pas fini, il est rentré chez lui. Après, il voulait pas quitter sa famille. Après, il est parti voir le papa du monsieur qu'avait fait tout le chocolat, il avait un truc dans sa bouche, c'était des bonbons qu'étaient rentrés... t'as vu tout ça ?
- Après, ils sont venus à table avec celui qui fabrique la chocolaterie, ils ont mangé avec lui et après voilà c'est fini.
Voilà, c'est fini...
- D'abord, j'ai raté tout. D'abord, il faut le début, je sais ! Le début.... il y a une fille qui mange, pas un garcon, hein ! Le garcon est tombé dans la rivière et a eu ensuite plein de chocolat dessus et il est rentré dans la machine à chocolat et après, il a été sauvé, il est sorti.
- ...
- Et y a des mamans aussi dans l'histoire et aussi un papi
- Et des papas ? demande Maman
- Oui, et aussi un papa, et beaucoup de mamans.... et d'abord, je commence, d'abord, le petit garcon avec son papi et sa maman avaient pas beaucoup à manger, et après, et après, et tatati et tatata...
- Et c'était son anniversaire, ils ont eu le ticket d'or après ils ont été invités à la chocolaterie...
- Et après, il tombe dans la rivière, et après, la maman est allée avec quelqu'un mais on l'a tiré après, il était assez petit
- Et c'est tout ? demande-t-on
- Euh, après, celle qu'a mangé le chewing-gum a grossi grossi grossi.... après elle, après elle, après, elle est rentrée dans quelquechose mais je connais pas le nom, une machine drôle
- Après, on l'a degonflée et je vais te dire après.....
- ...
- ... après c'est les écureuils, la fille a dit je veux un écureuil et ils étaient pas à vendre !
- Ils étaient en chocalat ? demande Maman.
- Non, ils étaient en vrai : ils étaient pas en chocolat en plus. Après, tous les écureuils ont sauté sur la petite fille et ont tapé sur son front pour voir s'il etait dur, non !, mûr.
- Et après dans le trou et son papa aussi, et ils sont sortis tous les deux.
- Après, il restait deux enfants. Et après, il va en rester un seul !
- Et celui qui reste c'est celui dont c'etait l'anniversaire ?
- Oui ! répond Jade
- Après, l'autre, il est venu dans la machine, il est devenu tout petit, tout rikiki, rikiki comme ça !!! C'était qu'un enfant : celui dont c'était l'anniversaire et tous, ils sont allés après dans l'ascenseur avec son papi.
- Après, l'ascenseur a volé
- Après, la fille, apres ils sont sortis tous : celle comme un gros ballon, comment, ben, elle est toute bleue et après, le petit garcon qu'a couru dans la machine à chocolat, il est devenu quoi ? il a sucé son chocolat dessus, beurk !!!
- ...
- ...
- Après dans la machine à l'autre chocolat, à voir les billets d'or dedans, il est devenu tellement grand qu'il pouvait plus sortir et après c'est pas fini, il est rentré chez lui. Après, il voulait pas quitter sa famille. Après, il est parti voir le papa du monsieur qu'avait fait tout le chocolat, il avait un truc dans sa bouche, c'était des bonbons qu'étaient rentrés... t'as vu tout ça ?
- Après, ils sont venus à table avec celui qui fabrique la chocolaterie, ils ont mangé avec lui et après voilà c'est fini.
Voilà, c'est fini...
Le pesctac (2)
Chaque jour, sur le parking de l'école, quelqu'un me pose sur le pare-brise un prospectus pour le pesctac de Guignol (ses aventures) au jardin des plantes.
J'en ai mis un sous aimant sur le frigo.
J'en ai mis un deuxième à la poubelle.
Je ne sais plus quoi en faire dorénavant..... je laisse le troisième à sa place sur le pare-brise pour ne pas en avoir de quatrième.....
Et comme il ne pleut pas, pardi !
Et que cela ravira Jade....
J'en ai mis un sous aimant sur le frigo.
J'en ai mis un deuxième à la poubelle.
Je ne sais plus quoi en faire dorénavant..... je laisse le troisième à sa place sur le pare-brise pour ne pas en avoir de quatrième.....
Et comme il ne pleut pas, pardi !
Et que cela ravira Jade....
Le carnaval de Nice
Vendredi, c'était le carnaval de la crèche.
Donc, c'était le carnaval de Nils.
Mais quand Jade le dit, on entend autre chose : le carnaval de Nice. Bien sûr, elle ne connaît ni Nice, ni son Carnaval, ni ses surfeurs. Toute la saveur est là, toute sa candeur.
Cette destination inattendue offerte par Jade valait bien qu'on le lui rende un peu en publiant son deuxième photo-reportage.... où l'on voit bien Nils un peu tendu par tous ces parents inconnus. Le bougre se refera assez vite avec la tarte aux pommes, les airs d'accordéon, le jus d'orange et les doigts collants, tandis que Jade, après avoir rempli son office par un premier cliché de Nils s'est, dès sa deuxième photo, orientée vers le portrait de gateaux prêts à être dévorés par une armée de lutins (dont il prendra bien sûr une part active).
Je continuerai avec les photos-reportage de Jade qui, en plus d'être au coeur de l'action, notamment pour les portraits et ce qui concerne son petit frère, chose remarquable, sans se servir de la fonction zoom, sont idéalement cadrées pour ne jamais se voir notifier de demande de droits d'image de quiconque !
Et je les publierai d'où qu'ils viennent : de Nice ou de la crèche en face de chez nous !
Donc, c'était le carnaval de Nils.
Mais quand Jade le dit, on entend autre chose : le carnaval de Nice. Bien sûr, elle ne connaît ni Nice, ni son Carnaval, ni ses surfeurs. Toute la saveur est là, toute sa candeur.
Cette destination inattendue offerte par Jade valait bien qu'on le lui rende un peu en publiant son deuxième photo-reportage.... où l'on voit bien Nils un peu tendu par tous ces parents inconnus. Le bougre se refera assez vite avec la tarte aux pommes, les airs d'accordéon, le jus d'orange et les doigts collants, tandis que Jade, après avoir rempli son office par un premier cliché de Nils s'est, dès sa deuxième photo, orientée vers le portrait de gateaux prêts à être dévorés par une armée de lutins (dont il prendra bien sûr une part active).
Je continuerai avec les photos-reportage de Jade qui, en plus d'être au coeur de l'action, notamment pour les portraits et ce qui concerne son petit frère, chose remarquable, sans se servir de la fonction zoom, sont idéalement cadrées pour ne jamais se voir notifier de demande de droits d'image de quiconque !
Et je les publierai d'où qu'ils viennent : de Nice ou de la crèche en face de chez nous !
samedi 22 avril 2006
Assez nuageux
J'ai rajouté sur le blog, le lien Yahoo météo pour savoir quel temps il fait sur Toulouse. On a regardé ce matin (on prend bien les habitudes du Sud, pour des gens du Nord) : ils disaient Assez nuageux.
En fait, ça sert à rien.... Il fait tellement chaud qu'on a dû sortir le parasol pour manger dehors....
Ou alors, même chez Yahoo Météo, c'est des gars du Sud, genre, dès que tu as un ou deux nuages dans un ciel bleu, c'est ça la définition de Assez nuageux.
En fait, ça sert à rien.... Il fait tellement chaud qu'on a dû sortir le parasol pour manger dehors....
Ou alors, même chez Yahoo Météo, c'est des gars du Sud, genre, dès que tu as un ou deux nuages dans un ciel bleu, c'est ça la définition de Assez nuageux.
P'tit Louis à la télé
C'est bien France 4 et pas seulement parce qu'ils sont à mon étage au travail et plutôt sympathiques.
Hier soir, ils passaient un concert de Louis Bertignac, avec plein de duos.
J'en ai vu deux : le premier avec Paul Personne qui te montre qu'il est hyper technique et comme je disais à Sophie que c'était chiant ces solos interminables, elle a dit ce truc très vrai "en fait, il n'y a qu'eux que ca amuse et intéresse"....
Puis, il a enchaîné sur un deuxième avec Carla Bruni (et faut savoir qu'ado inconnue, elle s'était pointé chez lui pour lui demander un autographe.... passons....) et là,plutôt ennuyant.... En fait, le problème avec Carla Bruni, comme je l'avais lu sur une chronique de concert, c'est que ses textes sont très biens, qu'elle chante admirablement bien, mais qu'on ne l'écoute pas : on la regarde.... je suis assez d'accord.
C'est là que j'ai dû m'endormir.....
J'ai attendu le 56ème post pour écrire un truc à la fois un peu macho et tendance Gala-Voici, je vous laisse juger le score....
Hier soir, ils passaient un concert de Louis Bertignac, avec plein de duos.
J'en ai vu deux : le premier avec Paul Personne qui te montre qu'il est hyper technique et comme je disais à Sophie que c'était chiant ces solos interminables, elle a dit ce truc très vrai "en fait, il n'y a qu'eux que ca amuse et intéresse"....
Puis, il a enchaîné sur un deuxième avec Carla Bruni (et faut savoir qu'ado inconnue, elle s'était pointé chez lui pour lui demander un autographe.... passons....) et là,plutôt ennuyant.... En fait, le problème avec Carla Bruni, comme je l'avais lu sur une chronique de concert, c'est que ses textes sont très biens, qu'elle chante admirablement bien, mais qu'on ne l'écoute pas : on la regarde.... je suis assez d'accord.
C'est là que j'ai dû m'endormir.....
J'ai attendu le 56ème post pour écrire un truc à la fois un peu macho et tendance Gala-Voici, je vous laisse juger le score....
P'tit Louis sur la route d'IKEA
Louis Bertignac est un gars bien. Je le pense depuis le jour où j'ai entendu Jack pour la première fois, en 1996. Et le temps n'a fait que renforcer mon opinion. C'est la raison pour laquelle j'ai acheté son disque plutôt que de le télécharger.
Et j'écoute ça, sur la route d'IKEA. Et c'est bien, la poésie :
On veut du miel,
Des voyages en plein ciel.
On veut du rêve,
En tempête et sans trêve.
On veut de l'amour,
Dedans et tout autour.
On veut des ailes.......
Et franchement, depuis les lunettes psycho de Greg Raymer, vainqueur du WSOP 2004, j'avais rien vu de mieux que celles de Louis Bertignac, genre grosse mouche !
Je suis sûr que Jade va aimer à peu près autant que Tonnerre de Brest de Miossec, La métamorphos de mister chat de Dionysos, Je vous emmerde de Katerine, Comment être un tigre de Winnie, ou le dernier Souchon.....
Et j'écoute ça, sur la route d'IKEA. Et c'est bien, la poésie :
On veut du miel,
Des voyages en plein ciel.
On veut du rêve,
En tempête et sans trêve.
On veut de l'amour,
Dedans et tout autour.
On veut des ailes.......
Et franchement, depuis les lunettes psycho de Greg Raymer, vainqueur du WSOP 2004, j'avais rien vu de mieux que celles de Louis Bertignac, genre grosse mouche !
Je suis sûr que Jade va aimer à peu près autant que Tonnerre de Brest de Miossec, La métamorphos de mister chat de Dionysos, Je vous emmerde de Katerine, Comment être un tigre de Winnie, ou le dernier Souchon.....
AZF sur la route d'IKEA
Pour aller chez IKEA comme moi aujourd'hui acheter les mêmes transats que l'an passé à 10 € qu'ils m'ont promis avoir en stock pour fin Avril, on passe devant AZF, ou tout du moins ce qu'il n'en reste pas : rien d'autre qu'un grand champ plus lunaire qu'agricole.
A chaque fois, j'imagine que les gens qui passent à coté, repensent au 21 Septembre 2001 et l'explosion de cette usine, à tous les morts, à tous les blessés du corps et de l'âme,à tous les dégats causés.
Mais moi.....
Moi, je n'y pense que rarement : je n'étais pas là en 2001. Ce jour là, d'ailleurs, j'étais en séminaire management DSI d'une boîte dans laquelle je ne suis plus.....
Et chaque 21 Septembre, alors que tout le monde se remémore cela ici, à Toulouse, moi, je pense à l'anniversaire de Sophie qui est ce jour là.
Bref, quand je passe / pense devant AZF en allant chez IKEA, je pense à autre chose, toujours la même chose et c'est Sophie qui m'a contaminé avec ça car c'est elle qui a commencé.....
Oui, à la place d'AZF, ils ont prévu un giga-cancéropôle pour 2007, ouverture des portes en 2008. Le truc qui rendra, dixit la mairie, Toulouse, futur site européen de lutte anti-cancer. Déjà centre européen de l'aéronautique, et bientôt, de la lutte anti-cancer.
Et les 5-6 dernières fois où nous sommes passés devant avec elle, Sophie, quand on roule sur le périphérique, juste à hauteur d'ex-AZF, au niveau du futur cancéropôle donc, au même endroit finalement, là, me dit qu'elle se demande comment ils peuvent construire un énorme complexe de cancérologie en un an et demi. Car on n'y voit qu'un champ aujourd'hui. C'est vrai que ça paraît impossible..... mais de là à le dire systématiquement !
Et moi, maintenant, tout seul, sans elle, sans les enfants, sur la route d'IKEA, devant ex-AZF etc.... là quoi, je pense comme elle sans elle : je pense à ça systématiquement, en ne voyant ni pelleteuse, ni grue, ni camion-remorque, rien.....
Toujours est-il que chez IKEA, ils n'avaient pas les transats promis, et pire, ils n'en auront pas cette année. Peut-être l'an prochain, en 2007 ou 2008, année du cancéropôle ?
A chaque fois, j'imagine que les gens qui passent à coté, repensent au 21 Septembre 2001 et l'explosion de cette usine, à tous les morts, à tous les blessés du corps et de l'âme,à tous les dégats causés.
Mais moi.....
Moi, je n'y pense que rarement : je n'étais pas là en 2001. Ce jour là, d'ailleurs, j'étais en séminaire management DSI d'une boîte dans laquelle je ne suis plus.....
Et chaque 21 Septembre, alors que tout le monde se remémore cela ici, à Toulouse, moi, je pense à l'anniversaire de Sophie qui est ce jour là.
Bref, quand je passe / pense devant AZF en allant chez IKEA, je pense à autre chose, toujours la même chose et c'est Sophie qui m'a contaminé avec ça car c'est elle qui a commencé.....
Oui, à la place d'AZF, ils ont prévu un giga-cancéropôle pour 2007, ouverture des portes en 2008. Le truc qui rendra, dixit la mairie, Toulouse, futur site européen de lutte anti-cancer. Déjà centre européen de l'aéronautique, et bientôt, de la lutte anti-cancer.
Et les 5-6 dernières fois où nous sommes passés devant avec elle, Sophie, quand on roule sur le périphérique, juste à hauteur d'ex-AZF, au niveau du futur cancéropôle donc, au même endroit finalement, là, me dit qu'elle se demande comment ils peuvent construire un énorme complexe de cancérologie en un an et demi. Car on n'y voit qu'un champ aujourd'hui. C'est vrai que ça paraît impossible..... mais de là à le dire systématiquement !
Et moi, maintenant, tout seul, sans elle, sans les enfants, sur la route d'IKEA, devant ex-AZF etc.... là quoi, je pense comme elle sans elle : je pense à ça systématiquement, en ne voyant ni pelleteuse, ni grue, ni camion-remorque, rien.....
Toujours est-il que chez IKEA, ils n'avaient pas les transats promis, et pire, ils n'en auront pas cette année. Peut-être l'an prochain, en 2007 ou 2008, année du cancéropôle ?
Du wi-fi dans le Jardin (2)
C'est bien mais je ne vois plus grand chose quand le soleil tape sur l'écran.
C'est quoi la technologie qui empêche ça ? les lunettes de soleil pour écran ?
Mais la vie reste belle sous un cerisier.....
C'est quoi la technologie qui empêche ça ? les lunettes de soleil pour écran ?
Mais la vie reste belle sous un cerisier.....
vendredi 21 avril 2006
Les escargots veulent aller au pressing
Comment expliquer à la dame qui tient le pressing que les grosses traces de tâches dont il faut s'occuper sur mon costume et mon manteau sont de la bave d'escargot ?
Euh....
Allez, j'y suis allé de ma petit histoire, de Jade qui après tout connaître sur les coccinelles aborde les escargots en classe, et fait un peu de zèle en ramassant 5-6 escargots dans le jardin, de différentes tailles, les mets dans une boîte en plastique, fait des trous dans la boîte, y ajoute un peu de terre, de feuilles, de salade et emmène tout ça en classe alors que c'était pas demandé....
Le soir, je la récupère, la maîtresse en me donnant son cahier me dit avec un petit sourire :
- Ah, n'oubliez pas la boîte d'escargots
Je vois que ça n'a posé ni problème ni soulevé grand enthousiasme, sauf pour Jade et quelques unes de ses copines à qui elle a dû en parler toute la journée.
On laisse plus qu'on oublie, la nuit, la boîte d'escargot sur la table, et le lendemain matin, je la découvre ouverte, les escargots évadés, ayant réussi seuls à soulever le couvercle : j'ignorais qu'ils étaient capables de développer une telle force...
Je regarde un peu partout, nulle trace d'escargot, mets la boîte dehors, emmène Jade à l'école, revient et prépare les affaires à emmener au pressing, et je les retrouve, collés sur mon manteau et ma veste de costume laissés sur les chaises, bien au chaud, et bien planqués au niveau des aisselles (mais pourquoi là ? y-a-t-il une thèse sur le sujet ?).
Mon coté pratique m'amène aussi à essayer de comprendre quand même comment ils ont pu arriver là, ont-ils chuté de la table pour remonter sur la chaise ? ont-ils pris leur élan pour sauter de la table à la chaise ? Mystère....
- Il faut bien que les enfants s'amusent....me répond la dame du pressing
- Eh oui, on ne s'ennuie pas...... avec le sourire
Mais je me dis qu'après avoir déjà laissé un briquet dans un costume qui avait fait cling-cling dans son énorme machine à laver (on sait tout ce que c'est), quelques escargots auraient sans doute fait mousser mon linge ainsi que celui des autres clients et beaucoup moins amuser la dame du pressing....
Euh....
Allez, j'y suis allé de ma petit histoire, de Jade qui après tout connaître sur les coccinelles aborde les escargots en classe, et fait un peu de zèle en ramassant 5-6 escargots dans le jardin, de différentes tailles, les mets dans une boîte en plastique, fait des trous dans la boîte, y ajoute un peu de terre, de feuilles, de salade et emmène tout ça en classe alors que c'était pas demandé....
Le soir, je la récupère, la maîtresse en me donnant son cahier me dit avec un petit sourire :
- Ah, n'oubliez pas la boîte d'escargots
Je vois que ça n'a posé ni problème ni soulevé grand enthousiasme, sauf pour Jade et quelques unes de ses copines à qui elle a dû en parler toute la journée.
On laisse plus qu'on oublie, la nuit, la boîte d'escargot sur la table, et le lendemain matin, je la découvre ouverte, les escargots évadés, ayant réussi seuls à soulever le couvercle : j'ignorais qu'ils étaient capables de développer une telle force...
Je regarde un peu partout, nulle trace d'escargot, mets la boîte dehors, emmène Jade à l'école, revient et prépare les affaires à emmener au pressing, et je les retrouve, collés sur mon manteau et ma veste de costume laissés sur les chaises, bien au chaud, et bien planqués au niveau des aisselles (mais pourquoi là ? y-a-t-il une thèse sur le sujet ?).
Mon coté pratique m'amène aussi à essayer de comprendre quand même comment ils ont pu arriver là, ont-ils chuté de la table pour remonter sur la chaise ? ont-ils pris leur élan pour sauter de la table à la chaise ? Mystère....
- Il faut bien que les enfants s'amusent....me répond la dame du pressing
- Eh oui, on ne s'ennuie pas...... avec le sourire
Mais je me dis qu'après avoir déjà laissé un briquet dans un costume qui avait fait cling-cling dans son énorme machine à laver (on sait tout ce que c'est), quelques escargots auraient sans doute fait mousser mon linge ainsi que celui des autres clients et beaucoup moins amuser la dame du pressing....
Du wi-fi dans le Jardin
Depuis hier, je peux mettre à jour mon blog assis sur un transat IKEA, dans mon Jardin, sous le cerisier.
Elle est pas belle là vie ?
Elle est pas belle là vie ?
Sympa Monsieur Gaujal
Ca a commencé au petit comptoir, resto de Narbonne à la cuisine de marché raffinée... on nous sert un petit blanc chardonnay remarquable...
J'enquille et demande d'où ça vient : le maître d'hôtel me dit "domaine Gaujal" et qu'ils ont un Picpoul encore au-dessus, je prends les coordonnées dans l'espoir de passer à Sète un de ces quatre.
Et puis, après avoir trouvé les tarifs sur internet, je me décide à les appeler, car je n'ai plus une bouteille de Blanc chez moi......
Je tombe sur Monsieur Gaujal, le questionne sur les tarifs des transports. Il me dit que :
- Bientôt, ça va couter plus cher que le vin, me détaille le tout en patron de PME qui s'occupe de tout et maîtrise de A à Z chaque détail, m'explique les taxes sur le gazole, etc....
- Oui, mais je voudrais commander du vin, pas du gazole...
La bonne affaire, le chardonnay que je voulais est à 18 € les 10 litres en cubis, allez, j'en prends un cubis : il me compte ça comme 10 bouteilles, mais 10 bouteilles, ça fait 7,5 litres non ?
- Et votre Picpoul, là, il y en a deux, c'est quoi la différence entre celui à 4€ et celui à 5,50 €
- C'est le bouchon, l'étiquette, la forme de bouteille
- Mais le vin ? j'achète pas une étiquette moi !
- Je viens de vous le dire, c'est le bouchon, l'étiquette, la bouteille
- Mais donc, le vin, c'est le même ?
- Oui, il y a des gens pour qui c'est important, vous comprenez ?
- Oui, oui, mais moi j'achète du vin !
- Bon, ben, vais vous en prendre 36 à 4 € si c'est le même
Moi faut m'expliquer pour que je comprenne....
Après, il me dit qu'aucun problème pour être livré le vendredi 28, il s'organise.... On le boira pour fêter la victoire du PSG en coupe avec quelques buts de l'aigle des açores et François pourra en remonter 12...
- Bon, je vous envoie le chèque aujourd'hui alors, si je veux l'avoir pour le 28 ?
- Non, non, je vous envoie le vin d'abord, avec une facture, et vous me réglerez après
- Vous êtes surs ?
- Oui, oui, je fais confiance..
Sympa , Monsieur Gaujal.
De passage par Sète, j'irais quand même le voir....
Sinon, sur internet, c'est par là.....
J'enquille et demande d'où ça vient : le maître d'hôtel me dit "domaine Gaujal" et qu'ils ont un Picpoul encore au-dessus, je prends les coordonnées dans l'espoir de passer à Sète un de ces quatre.
Et puis, après avoir trouvé les tarifs sur internet, je me décide à les appeler, car je n'ai plus une bouteille de Blanc chez moi......
Je tombe sur Monsieur Gaujal, le questionne sur les tarifs des transports. Il me dit que :
- Bientôt, ça va couter plus cher que le vin, me détaille le tout en patron de PME qui s'occupe de tout et maîtrise de A à Z chaque détail, m'explique les taxes sur le gazole, etc....
- Oui, mais je voudrais commander du vin, pas du gazole...
La bonne affaire, le chardonnay que je voulais est à 18 € les 10 litres en cubis, allez, j'en prends un cubis : il me compte ça comme 10 bouteilles, mais 10 bouteilles, ça fait 7,5 litres non ?
- Et votre Picpoul, là, il y en a deux, c'est quoi la différence entre celui à 4€ et celui à 5,50 €
- C'est le bouchon, l'étiquette, la forme de bouteille
- Mais le vin ? j'achète pas une étiquette moi !
- Je viens de vous le dire, c'est le bouchon, l'étiquette, la bouteille
- Mais donc, le vin, c'est le même ?
- Oui, il y a des gens pour qui c'est important, vous comprenez ?
- Oui, oui, mais moi j'achète du vin !
- Bon, ben, vais vous en prendre 36 à 4 € si c'est le même
Moi faut m'expliquer pour que je comprenne....
Après, il me dit qu'aucun problème pour être livré le vendredi 28, il s'organise.... On le boira pour fêter la victoire du PSG en coupe avec quelques buts de l'aigle des açores et François pourra en remonter 12...
- Bon, je vous envoie le chèque aujourd'hui alors, si je veux l'avoir pour le 28 ?
- Non, non, je vous envoie le vin d'abord, avec une facture, et vous me réglerez après
- Vous êtes surs ?
- Oui, oui, je fais confiance..
Sympa , Monsieur Gaujal.
De passage par Sète, j'irais quand même le voir....
Sinon, sur internet, c'est par là.....
Le pesctac
Jade a dit, à propos du spectacle de Guignol qu'on ira sans doute voir au Jardin des plantes :
Il a le droit de pas nous plaire, le pesctac.
Est-ce que cela voulait dire qu'elle a le droit de ne pas aimer ?
Ou le pesctac en question peut-il être vu comme une personne et alors, il a aussi son droit à ne pas être parfait ?
Il a le droit de pas nous plaire, le pesctac.
Est-ce que cela voulait dire qu'elle a le droit de ne pas aimer ?
Ou le pesctac en question peut-il être vu comme une personne et alors, il a aussi son droit à ne pas être parfait ?
jeudi 20 avril 2006
Où habiter ?
Interface
J'ai regardé The Corporation sur C+ hier. Un docu qui dresse un portrait de psychopathe de l'entreprise. Ca fait peur, et ça ne rassure pas sur les dégats du capitalisme à la recherche systématique de profits (il existe d'autres capitalismes.....).
Dans ce documentaire, j'ai particulièrement aimé ce que disait le PDG d'Interface, Roy Anderson, fabricant de moquettes, qui a géré son entreprise comme le patron de base, sans se soucier ni d'autrui ni d'environnement, jusqu'au jour où, en 1994, des clients lui ont demandé ce qu'il faisait pour l'environnement.
Il n'a pas su répondre...
Cette question a mis mal à l'aise tout son personnel....
Il a convoqué son top management worldwide pour trouver les réponses. On lui a demandé de faire un discours d'introduction du séminaire pour exposer sa vision : il n'en avait pas. Ni vision, ni discours, ni idée.
Chemin faisant, il s’est rendu compte qu’en tant qu’industriel, il ne pouvait continuer à utiliser les ressources naturelles sans penser aux générations futures et à l’impact de son activité sur l’environnement. Il a alors transformé la philosophie et la manière de fonctionner de sa société, de façon radicale.
De sa façon de s'exprimer, et après un petit tour sur leur site web, c'est un indéniable changement de mentalité : se rejoignent l'attitude d'un patron et les idées de l'homme.
D'ailleurs, il concluait, en disant qu'il n'y avait plus d'autres choix possibles. Il disait que demain, un patron qui agirait comme il l'avait fait pendant des années, finirait en prison. Il ne voit pas d'autre alternative. Il trouve cela justifié.
Ca m'a rassuré de l'entendre dire ça. Il y a, malgré le tableau noir, des hommes capables d'être visionnaires et de ne pas se comporter comme tous les autres, d'être différent pour faire se rejoindre leurs décisions de patron et de père de famille.
Dans ce documentaire, j'ai particulièrement aimé ce que disait le PDG d'Interface, Roy Anderson, fabricant de moquettes, qui a géré son entreprise comme le patron de base, sans se soucier ni d'autrui ni d'environnement, jusqu'au jour où, en 1994, des clients lui ont demandé ce qu'il faisait pour l'environnement.
Il n'a pas su répondre...
Cette question a mis mal à l'aise tout son personnel....
Il a convoqué son top management worldwide pour trouver les réponses. On lui a demandé de faire un discours d'introduction du séminaire pour exposer sa vision : il n'en avait pas. Ni vision, ni discours, ni idée.
Chemin faisant, il s’est rendu compte qu’en tant qu’industriel, il ne pouvait continuer à utiliser les ressources naturelles sans penser aux générations futures et à l’impact de son activité sur l’environnement. Il a alors transformé la philosophie et la manière de fonctionner de sa société, de façon radicale.
De sa façon de s'exprimer, et après un petit tour sur leur site web, c'est un indéniable changement de mentalité : se rejoignent l'attitude d'un patron et les idées de l'homme.
D'ailleurs, il concluait, en disant qu'il n'y avait plus d'autres choix possibles. Il disait que demain, un patron qui agirait comme il l'avait fait pendant des années, finirait en prison. Il ne voit pas d'autre alternative. Il trouve cela justifié.
Ca m'a rassuré de l'entendre dire ça. Il y a, malgré le tableau noir, des hommes capables d'être visionnaires et de ne pas se comporter comme tous les autres, d'être différent pour faire se rejoindre leurs décisions de patron et de père de famille.
Chez le médecin avec Nils
J'ai emmené Nils chez l'homéopathe hier, pour la première fois, à 15 mois. Rien à voir avec Jade que j'avais emmenée beaucoup plus jeune.
Avec le temps, c'est devenu le domaine privilégié de Sophie. Autant parce qu'elle est plus sensible à ça, plus alerte sur le sujet, que parce qu'étant là en fin de semaine, il est généralement déjà malade à cause du début de semaine à la crèche et donc déjà allé chez le médecin en milieu de semaine, avant que je ne rentre, le jeudi soir.
Tout ça pour expliquer que j'ai découvert à quel point il n'aime pas ça : Réservé et anxieux dans la salle d'attente, hurlant à la mort au toucher du stéthoscope, libéré quand on en sort.....
Il rigole beaucoup plus à la pharmacie en attendant qu'on se fasse délivrer les granules de l'ordonnance.
Je ne le vois pas vouloir devenir médecin comme sa soeur.
Avec le temps, c'est devenu le domaine privilégié de Sophie. Autant parce qu'elle est plus sensible à ça, plus alerte sur le sujet, que parce qu'étant là en fin de semaine, il est généralement déjà malade à cause du début de semaine à la crèche et donc déjà allé chez le médecin en milieu de semaine, avant que je ne rentre, le jeudi soir.
Tout ça pour expliquer que j'ai découvert à quel point il n'aime pas ça : Réservé et anxieux dans la salle d'attente, hurlant à la mort au toucher du stéthoscope, libéré quand on en sort.....
Il rigole beaucoup plus à la pharmacie en attendant qu'on se fasse délivrer les granules de l'ordonnance.
Je ne le vois pas vouloir devenir médecin comme sa soeur.
mercredi 19 avril 2006
Nils superstar du ouin-ouin
En ce moment, c'est Nils Superstar, ou Nils ouin-ouin, qui veut tout faire comme sa grande soeur et qui n'a donc, dès lors, que 3 options possibles :
A) il y arrive : quelle fierté !
B) il n'y arrive pas : frustration oui-ouineuse (ouin ouin grognon)
C) nous tentons par des nononnements répétés et crescendo (non, non, non, Nils, non, non, quand on dit non, c'est non, Nils, non) de l'en empêcher d'essayer : suprême frustration... hyper oui-ouineuse (ouin ouin d'ambulance)
Quand je dis à Sophie qu'il est fatiguant avec cette période temporaire pleine de caprices, elle rétorque qu'avec Jade, c'était pareil, sauf que lui oui-ouine beaucoup plus fort, donc qu'on a l'impression qu'il en fait davantage alors que c'est idem et dans tous les cas, juste une période à passer.
Elle ajoute même qu'il s'émancipe et qu'en ce moment, le téléphone est le symbole extrême de cette émancipation. D'ailleurs, il oui-ouine pour qu'on lui passe le combiné dès qu'on s'en empare et commence à causer. Suprême frustration et records de décibels lorsque c'est Jade qui dialogue avec Papi-Mamie.
Mais quel bonheur quand c'est lui qui le tient et écoute : soudainement, il ne oui-ouine plus , mais n'en est pas encore à parler : il sourit, et c'est un soulagement et bonheur pour tous. Pour lui le premier visiblement.
Donc, petite consigne aux amis sympas : ne plus nous téléphoner avant un ou deux mois ou alors se préparer à faire une longue conversation avec Nils qui n'émettra que quelques sons à la minute.....mais fera de larges sourires spontanés que nous seuls verrons.
A) il y arrive : quelle fierté !
B) il n'y arrive pas : frustration oui-ouineuse (ouin ouin grognon)
C) nous tentons par des nononnements répétés et crescendo (non, non, non, Nils, non, non, quand on dit non, c'est non, Nils, non) de l'en empêcher d'essayer : suprême frustration... hyper oui-ouineuse (ouin ouin d'ambulance)
Quand je dis à Sophie qu'il est fatiguant avec cette période temporaire pleine de caprices, elle rétorque qu'avec Jade, c'était pareil, sauf que lui oui-ouine beaucoup plus fort, donc qu'on a l'impression qu'il en fait davantage alors que c'est idem et dans tous les cas, juste une période à passer.
Elle ajoute même qu'il s'émancipe et qu'en ce moment, le téléphone est le symbole extrême de cette émancipation. D'ailleurs, il oui-ouine pour qu'on lui passe le combiné dès qu'on s'en empare et commence à causer. Suprême frustration et records de décibels lorsque c'est Jade qui dialogue avec Papi-Mamie.
Mais quel bonheur quand c'est lui qui le tient et écoute : soudainement, il ne oui-ouine plus , mais n'en est pas encore à parler : il sourit, et c'est un soulagement et bonheur pour tous. Pour lui le premier visiblement.
Donc, petite consigne aux amis sympas : ne plus nous téléphoner avant un ou deux mois ou alors se préparer à faire une longue conversation avec Nils qui n'émettra que quelques sons à la minute.....mais fera de larges sourires spontanés que nous seuls verrons.
mardi 18 avril 2006
Guy Novès
J'ai toujours pensé que lire l'Equipe le matin était la meilleure mise en train possible pour mes journées de Manager. Certains me croient tarés quand je dis ça. Au contraire, il y a un parallèle évident entre la gestion des hommes qui composent une équipe de sport collectif, et celle au sein des entreprises.
Par exemple, là, en vacances, je lis dans l'Equipe une longue interview de Guy Novès, entraineur du Stade Toulousain, juste avant un match important contre le Stade Français.
Et soudain, ces mots qui résonnent comme un écho :
"manager des hommes c’est ne pas les tromper, et si vous en trompez un une fois, tous les autres finissent par le savoir et vous n’etes plus crédible"
J'arrive très facilement à classer tous mes chefs connus dans la catégorie "trompage" ou "pas trompage". Ca va vite. Trop vite car très facile.
Ceux que je considère comme les meilleurs sont dans la catégorie "pas trompage". Normal. Evident.
En corollaire, je me demande où certains me classent : j'espère dans la même catégorie, naivement.
Deux jours plus tard, le Stade Toulousain a balayé le Stade Français 15-0. Là aussi, Normal. Evident avec un entraîneur qui dit ça.
Par exemple, là, en vacances, je lis dans l'Equipe une longue interview de Guy Novès, entraineur du Stade Toulousain, juste avant un match important contre le Stade Français.
Et soudain, ces mots qui résonnent comme un écho :
"manager des hommes c’est ne pas les tromper, et si vous en trompez un une fois, tous les autres finissent par le savoir et vous n’etes plus crédible"
J'arrive très facilement à classer tous mes chefs connus dans la catégorie "trompage" ou "pas trompage". Ca va vite. Trop vite car très facile.
Ceux que je considère comme les meilleurs sont dans la catégorie "pas trompage". Normal. Evident.
En corollaire, je me demande où certains me classent : j'espère dans la même catégorie, naivement.
Deux jours plus tard, le Stade Toulousain a balayé le Stade Français 15-0. Là aussi, Normal. Evident avec un entraîneur qui dit ça.
Equation sans inconnue
Chute à ski + Canapé-lit trop dur = Lumbago + 4 jours à la maison avec les enfants
lundi 17 avril 2006
L'étiquette de Dora
Jade a trouvé ce matin dans le jardin un seau de Dora avec plein d'oeufs de paques et d'autocollants à l'intérieur. Un seau que les cloches ont déposé.
Un peu plus tard, elle demande si c'est moi qui ai acheté le seau de Dora.
- Non, c'est les cloches, Jade...
- Mais il y a une étiquette, Papa !
- Mais c'est pour dire qu'on peut les manger jusqu'en Novembre 2006 dit Sophie en me sauvant la mise
- Ah Oui dit Jade
Mais si j'avais dit que c'était moi, je ne crois pas que ça l'aurait troublée plus que ça.
Est-ce la dernière année où on croit aux cloches, Père Noël et consorts ?
Un peu plus tard, elle demande si c'est moi qui ai acheté le seau de Dora.
- Non, c'est les cloches, Jade...
- Mais il y a une étiquette, Papa !
- Mais c'est pour dire qu'on peut les manger jusqu'en Novembre 2006 dit Sophie en me sauvant la mise
- Ah Oui dit Jade
Mais si j'avais dit que c'était moi, je ne crois pas que ça l'aurait troublée plus que ça.
Est-ce la dernière année où on croit aux cloches, Père Noël et consorts ?
dimanche 16 avril 2006
4 jours suédois
4 jours avec Karin, Pontus et maintenant, Otto.
Des êtres connus, mais de nouvelles situations, et une mise en perspective inédite, à se retrouver sur les lieux de notre première rencontre : Toulouse, il y a 11 ans, 39 Allée des soupirs en colocation avec Jean, le Malade.
Malgré nos enfants respectifs, l'impression de ne pas avoir changé des deux cotés. Moins de discussions à refaire le monde, remplacées par davantage de paroles sur nos enfants. En même temps, nous nous voyons en moyenne une fois par an, sauf l'an passé, ce qui permet de suivre comment chacun évolue.
D'autres différences, plutôt culturelles : Tout d'abord, on les envie, avec Sophie, sur leur possibilité de rester à tour de rôle avec Otto, durant 18 mois, sans perdre ni boulot, ni train de vie. Ensuite, on se sent bien français devant leur organisation et leur timing toujours précis (encore à chercher un truc et rassembler deux affaires quand eux sont déjà prêts à partir) même s'ils insistent pour qu'on comprenne que c'est eux, et non pas suédois. Je les crois, je les connais. Et enfin, leur façon très scandinave de s'aligner face au soleil, pour ne rien en perdre, comme pour rattrapper les mois de journées dans le noir, tandis que nous y sommes habitués depuis plusieurs semaines.
4 jours moitié-moitié : Toulouse, Les Angles. 4 jours remplis, où je me souviendrais :
- d'avoir skié avec Pontus un 15 avril sur une neige de printemps, et de m'être pris un beau gadin,
- de nous être demandé si le vent était chaud ou froid là-haut, et que personnellement, ça ressemblait par moment à du blizzard,
- de Pontus dans ma combinaison de ski Années 80, avec l'écusson Morzine-Avoriaz cousu dessus,
- toujours de Pontus dans le bas de survetement jaune de Fred,
- des routes pyréenennes, magnifiques sous le soleil, trop longues et sinueuses pour les enfants,
- de cette boutique où, sachant qu'ils sont suédois, on leur parle de l'Allemagne (ignorance, quand tu te montres....),
- de Karin qui met le bavoir du Lundi à Otto, un Dimanche, ce qui chagrine Pontus qui a acheté toute la collection en Français,
- d'avoir appris qu'il y avait dans Winnie, une certaine philosophie que les épisodes récents dénatureraient,
- de m'être dit que celui qui trouvera le procédé écologique pour éclairer les Pyrénées la nuit aura ma gratitude éternelle, mais n'est pas encore né,
- de l'attirance étonnante de Pontus pour les grottes avec dessins préhistoriques,
- que Carcassonne sonne comme DisneyLand pour les suédois,
- des noms de rue des Angles : Angélique, lupins, jonquilles, ....
- des calins de Jade pour Otto,
- des "Nej Otto" de Jade, trop contente de parler suédois, alors qu'Otto ne fait rien d'interdit,
- des réveils et des nuits courtes d'Otto,
- des parties de Bohnanza où je suis celui dont on se méfie,
- d'avoir appris que l'espèce humaine est la seule qui survit une fois sa vie sexuelle terminée, notamment, car les grands-parents tirent l'énergie de cotoyer leurs petits-enfants, le tout, après avoir partagé toute une soirée sur nos parents réciproques,
- d'avoir fait une des plus longues ballades à pied dans Toulouse qu'il m'ait été donné l'occasion de faire,
- de Jade qui essaie d'écrire Blanche-Neige en flamand,
- de Jade qui raconte avoir vu des oeufs de grenouille,
- de Jade qui essaie d'attrapper des lézards,
- de Jade sur son lit superposé, en haut, bien sûr,
- de Nils qui essaie de faire comme Jade,
- et d'Otto qui essaie de faire comme Nils,
- des mêmes petits pots Hipp, biologiques, que Karin a amenés de Suède et que Sophie achetait sur Paris quand Jade était plus petite, mais que nous ne trouvons plus sur Toulouse,
- d'avoir quand même un peu disserté sur le bordel ambiant en France, et l'absence de projet social national, et que cela était perceptible et perçu depuis l'étranger
- d'avoir conclu qu'en France, on se fout de ce que pensent globalement de nous les étrangers, et je m'incluais dedans,
- d'être d'accord que l'agriculture comme principal vecteur financier de l'Union Européenne était une grosse connerie,
- d'avoir bu de nombreux panachés en terrasse au soleil,
- de m'être fumé quelques clopes face aux Pyrénées,
- d'avoir manqué d'essence sur la route du retour,
- de ne pas avoir envoyé ma compo de fantafoot pour la première fois de la saison,
- de m'être dit après les avoir quittés, que 4 jours était vraiment trop court car le temps passé doit sans doute compter double avec eux.
Des êtres connus, mais de nouvelles situations, et une mise en perspective inédite, à se retrouver sur les lieux de notre première rencontre : Toulouse, il y a 11 ans, 39 Allée des soupirs en colocation avec Jean, le Malade.
Malgré nos enfants respectifs, l'impression de ne pas avoir changé des deux cotés. Moins de discussions à refaire le monde, remplacées par davantage de paroles sur nos enfants. En même temps, nous nous voyons en moyenne une fois par an, sauf l'an passé, ce qui permet de suivre comment chacun évolue.
D'autres différences, plutôt culturelles : Tout d'abord, on les envie, avec Sophie, sur leur possibilité de rester à tour de rôle avec Otto, durant 18 mois, sans perdre ni boulot, ni train de vie. Ensuite, on se sent bien français devant leur organisation et leur timing toujours précis (encore à chercher un truc et rassembler deux affaires quand eux sont déjà prêts à partir) même s'ils insistent pour qu'on comprenne que c'est eux, et non pas suédois. Je les crois, je les connais. Et enfin, leur façon très scandinave de s'aligner face au soleil, pour ne rien en perdre, comme pour rattrapper les mois de journées dans le noir, tandis que nous y sommes habitués depuis plusieurs semaines.
4 jours moitié-moitié : Toulouse, Les Angles. 4 jours remplis, où je me souviendrais :
- d'avoir skié avec Pontus un 15 avril sur une neige de printemps, et de m'être pris un beau gadin,
- de nous être demandé si le vent était chaud ou froid là-haut, et que personnellement, ça ressemblait par moment à du blizzard,
- de Pontus dans ma combinaison de ski Années 80, avec l'écusson Morzine-Avoriaz cousu dessus,
- toujours de Pontus dans le bas de survetement jaune de Fred,
- des routes pyréenennes, magnifiques sous le soleil, trop longues et sinueuses pour les enfants,
- de cette boutique où, sachant qu'ils sont suédois, on leur parle de l'Allemagne (ignorance, quand tu te montres....),
- de Karin qui met le bavoir du Lundi à Otto, un Dimanche, ce qui chagrine Pontus qui a acheté toute la collection en Français,
- d'avoir appris qu'il y avait dans Winnie, une certaine philosophie que les épisodes récents dénatureraient,
- de m'être dit que celui qui trouvera le procédé écologique pour éclairer les Pyrénées la nuit aura ma gratitude éternelle, mais n'est pas encore né,
- de l'attirance étonnante de Pontus pour les grottes avec dessins préhistoriques,
- que Carcassonne sonne comme DisneyLand pour les suédois,
- des noms de rue des Angles : Angélique, lupins, jonquilles, ....
- des calins de Jade pour Otto,
- des "Nej Otto" de Jade, trop contente de parler suédois, alors qu'Otto ne fait rien d'interdit,
- des réveils et des nuits courtes d'Otto,
- des parties de Bohnanza où je suis celui dont on se méfie,
- d'avoir appris que l'espèce humaine est la seule qui survit une fois sa vie sexuelle terminée, notamment, car les grands-parents tirent l'énergie de cotoyer leurs petits-enfants, le tout, après avoir partagé toute une soirée sur nos parents réciproques,
- d'avoir fait une des plus longues ballades à pied dans Toulouse qu'il m'ait été donné l'occasion de faire,
- de Jade qui essaie d'écrire Blanche-Neige en flamand,
- de Jade qui raconte avoir vu des oeufs de grenouille,
- de Jade qui essaie d'attrapper des lézards,
- de Jade sur son lit superposé, en haut, bien sûr,
- de Nils qui essaie de faire comme Jade,
- et d'Otto qui essaie de faire comme Nils,
- des mêmes petits pots Hipp, biologiques, que Karin a amenés de Suède et que Sophie achetait sur Paris quand Jade était plus petite, mais que nous ne trouvons plus sur Toulouse,
- d'avoir quand même un peu disserté sur le bordel ambiant en France, et l'absence de projet social national, et que cela était perceptible et perçu depuis l'étranger
- d'avoir conclu qu'en France, on se fout de ce que pensent globalement de nous les étrangers, et je m'incluais dedans,
- d'être d'accord que l'agriculture comme principal vecteur financier de l'Union Européenne était une grosse connerie,
- d'avoir bu de nombreux panachés en terrasse au soleil,
- de m'être fumé quelques clopes face aux Pyrénées,
- d'avoir manqué d'essence sur la route du retour,
- de ne pas avoir envoyé ma compo de fantafoot pour la première fois de la saison,
- de m'être dit après les avoir quittés, que 4 jours était vraiment trop court car le temps passé doit sans doute compter double avec eux.
Mon premier photo-reportage
Jade s'est saisie de l'appareil-photo au moment où nous allions tous monter en voiture en direction des Angles.
C'est donc son premier photo-reportage qui est ici présenté.
J'ai une préférence nette pour les deux auto-portraits (comme tout photographe qui se respecte) et pour celle où on distingue nos chandails à Pontus et moi, au travers de la vitre : nous dissertions sur la faible probabilité de voir nos visages sur cette photo.
Enfin, Nils dans son attitude de "passe moi ce truc" est très réaliste.
On conserve jalousement les autres nombreux clichés de rues, de passants, de magasins...
C'est donc son premier photo-reportage qui est ici présenté.
J'ai une préférence nette pour les deux auto-portraits (comme tout photographe qui se respecte) et pour celle où on distingue nos chandails à Pontus et moi, au travers de la vitre : nous dissertions sur la faible probabilité de voir nos visages sur cette photo.
Enfin, Nils dans son attitude de "passe moi ce truc" est très réaliste.
On conserve jalousement les autres nombreux clichés de rues, de passants, de magasins...
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