dimanche 2 juillet 2006
Le vendredi avec Nils
Lorsque Nils ne m'a pas vu de la semaine, le Vendredi où je ne travaille pas est un jour un peu particulier. J'ai le temps de le voir le matin, de traîner avec lui, ou lui avec moi, après avoir amené Jade à l'école, puis de l'emmener un peu plus tard que les autres jours. Néanmoins, c'est toujours d'un regard réprobateur qu'il me quitte lorsque je sors de la crèche.
Trois heures plus tard, seulement trois heures, c'est un regard illuminé qu'il me lance en m'apercevant alors qu'il ne s'y attendait pas, affairé par ses jeux avec ses camarades. Spécialement ce vendredi où ils l'avaient préparé pour la sieste à la crèche : il était dans l'idée de suivre ses camarades de jeu au dortoir. Alors, c'est un nouvel horizon qui s'ouvre pour lui. Aussitôt, il dit très vite au revoir à tout le monde avec un large sourire, et nous traversons la route, arrivons à la maison, et plutôt que de respecter l'horaire de la crèche, trainons à nouveau pour aller faire la sieste un peu plus tard.
C'est une petite heure à deux, juste deux, et on improvise.
La semaine dernière, nous avions fait de la patouille tous les deux, pendant ce moment post-déjeunatoire et pré-siestal.
Là, on s'est collé devant l'ordinateur allumé, et on a regardé des vidéos de lui, de Jade, de nous, que j'avais mises sur le blog.
Je voulais le voir, lui, face à lui-même sur l'écran, parfois lui mais plus lui, car bien plus petit. Il a été sage. Je crois qu'il s'est reconnu. Il a reconnu Jade : il dit Ya !. Il me disait encore ou oui, enfin, des sons s'en approchant. Ou des gestes qu'il commence à développer, comme ce hochement vertical de la tête, d'une amplitude anormale, signe d'un geste exécuté rarement, un peu gauche.
Ca a été un chouette moment, dur à arrêter, surtout qu'il commence à développer une certaine interactivité avec l'ordinateur.
J'en ai profité pour le filmer. Un film de Nils se regardant en film comme une photo de miroir qui renvoie la même photo à l'infini. Une sorte de boucle.
Ensuite, il dort très bien, tout de suite, pour deux bonnes heures minimum. Ce vendredi, après le goûter, on a regardé Allemagne-Argentine. Avec Jade.
Trois heures plus tard, seulement trois heures, c'est un regard illuminé qu'il me lance en m'apercevant alors qu'il ne s'y attendait pas, affairé par ses jeux avec ses camarades. Spécialement ce vendredi où ils l'avaient préparé pour la sieste à la crèche : il était dans l'idée de suivre ses camarades de jeu au dortoir. Alors, c'est un nouvel horizon qui s'ouvre pour lui. Aussitôt, il dit très vite au revoir à tout le monde avec un large sourire, et nous traversons la route, arrivons à la maison, et plutôt que de respecter l'horaire de la crèche, trainons à nouveau pour aller faire la sieste un peu plus tard.
C'est une petite heure à deux, juste deux, et on improvise.
La semaine dernière, nous avions fait de la patouille tous les deux, pendant ce moment post-déjeunatoire et pré-siestal.
Là, on s'est collé devant l'ordinateur allumé, et on a regardé des vidéos de lui, de Jade, de nous, que j'avais mises sur le blog.
Je voulais le voir, lui, face à lui-même sur l'écran, parfois lui mais plus lui, car bien plus petit. Il a été sage. Je crois qu'il s'est reconnu. Il a reconnu Jade : il dit Ya !. Il me disait encore ou oui, enfin, des sons s'en approchant. Ou des gestes qu'il commence à développer, comme ce hochement vertical de la tête, d'une amplitude anormale, signe d'un geste exécuté rarement, un peu gauche.
Ca a été un chouette moment, dur à arrêter, surtout qu'il commence à développer une certaine interactivité avec l'ordinateur.
J'en ai profité pour le filmer. Un film de Nils se regardant en film comme une photo de miroir qui renvoie la même photo à l'infini. Une sorte de boucle.
Ensuite, il dort très bien, tout de suite, pour deux bonnes heures minimum. Ce vendredi, après le goûter, on a regardé Allemagne-Argentine. Avec Jade.
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