lundi 31 juillet 2006
Le bossu
Jeudi soir, Jade est venue me chercher à l'aéroport. Elle me raconte qu'elle a fait des danses d'afrique avec des masques au centre de loisirs. Ensuite, elle s'étale de son long sur un tapis à la sortie de l'aéroport, et se retrouve avec quelques bosses sur les genoux et coudes.
Alors, dans la voiture, pour calmer la douleur, nous parlons d'autre chose.
Sophie demande :
- Tu as raconté à Papa que tu es allée à la Ferme
- Ah non, elle m'a juste dit qu'elle a fait des danses d'Afrique je dis
- Ah oui, Papa, je suis aussi allé à la Ferme, moi
- Et tu y as vu quoi ?
- Ben, j'ai vu une vache avec des bosses...
- ...
- Il s'appelle le....
- Le bossu !
- Le bossu ? tu es sûre ? je demande
- Oui, le bossu
- Le Zébu !!! corrige Sophie
- Ah oui, le Zébu !!
- C'est toi qui est bossue avec ta bosse au genou ajoute-t-elle, faisant référence à sa récente chute
- Ah oui, répond Jade
- Moi, j'ai mal au genou quand j'appuie dessus
- Ben alors, n'appuie pas dessus, lui dis-je
- Mais j'ai envie !!!
- J'ai mes os qui grandissent, Papa !!!
Histoire de changer de sujet car je ne sais pas quoi répondre à ça, je reviens sur la ferme :
- Mais dans cette ferme, il y avait des poules ?
- Non !!
- Une ferme sans poules ?
- Oui
- Alors il y avait des canards !!
- Mais non !!! pas de poules et pas de canards !!, et pas d'ours et pas de vaches !!
- Et il y avait quoi alors ? je demande, pensant alors à la grippe aviaire
- Un mouton avec un trait !
- Un mouton avec quoi ?
- Un trait !!!!
- Un zèbre ?
- Mais non, pas un zèbre, un mouton avec un trait, non, pas un mouton, n'importe quoi, Papa, c'était une chèvre avec un trait et des autres chèvres sans traits
- Bon, bon, bon, et des petits lapins ?
- Oui, ils étaient mignons répond Jade
- Et des cochons roses et noirs aussi ajoute-t-elle
- C'était trop bien conclut-elle
Alors, dans la voiture, pour calmer la douleur, nous parlons d'autre chose.
Sophie demande :
- Tu as raconté à Papa que tu es allée à la Ferme
- Ah non, elle m'a juste dit qu'elle a fait des danses d'Afrique je dis
- Ah oui, Papa, je suis aussi allé à la Ferme, moi
- Et tu y as vu quoi ?
- Ben, j'ai vu une vache avec des bosses...
- ...
- Il s'appelle le....
- Le bossu !
- Le bossu ? tu es sûre ? je demande
- Oui, le bossu
- Le Zébu !!! corrige Sophie
- Ah oui, le Zébu !!
- C'est toi qui est bossue avec ta bosse au genou ajoute-t-elle, faisant référence à sa récente chute
- Ah oui, répond Jade
- Moi, j'ai mal au genou quand j'appuie dessus
- Ben alors, n'appuie pas dessus, lui dis-je
- Mais j'ai envie !!!
- J'ai mes os qui grandissent, Papa !!!
Histoire de changer de sujet car je ne sais pas quoi répondre à ça, je reviens sur la ferme :
- Mais dans cette ferme, il y avait des poules ?
- Non !!
- Une ferme sans poules ?
- Oui
- Alors il y avait des canards !!
- Mais non !!! pas de poules et pas de canards !!, et pas d'ours et pas de vaches !!
- Et il y avait quoi alors ? je demande, pensant alors à la grippe aviaire
- Un mouton avec un trait !
- Un mouton avec quoi ?
- Un trait !!!!
- Un zèbre ?
- Mais non, pas un zèbre, un mouton avec un trait, non, pas un mouton, n'importe quoi, Papa, c'était une chèvre avec un trait et des autres chèvres sans traits
- Bon, bon, bon, et des petits lapins ?
- Oui, ils étaient mignons répond Jade
- Et des cochons roses et noirs aussi ajoute-t-elle
- C'était trop bien conclut-elle
dimanche 30 juillet 2006
Les dalmatiens
Vendredi soir, Jade me demande :
- Dis Papa, est-ce que les dalmatiens c'est une vraie histoire ?
- Non, c'est pas une vraie
- Pourquoi c'est pas une vraie ?
- Ben, je sais pas, parce que c'est un dessin animé, une histoire inventée, je réponds
- Mais non, Papa, c'est pas pour ça, parce que pour de vrai, on retrouve pas des chiots et des chats et des choses me dit Jade
- Ben tu sais, Papa, eh ben, Chloé, elle avait un chat, il a disparu hier ce soir
elle me l'a dit au centre de loisirs et c'est vrai en plus
C'est la deuxième fois que Jade prêche le faux pour savoir le vrai aujourd'hui. C'est un nouveau mode de fonctionnement pour elle, j'ai l'impression : vérifier ce qu'elle sait, et voir si nous sommes d'accord.
- Dis Papa, est-ce que les dalmatiens c'est une vraie histoire ?
- Non, c'est pas une vraie
- Pourquoi c'est pas une vraie ?
- Ben, je sais pas, parce que c'est un dessin animé, une histoire inventée, je réponds
- Mais non, Papa, c'est pas pour ça, parce que pour de vrai, on retrouve pas des chiots et des chats et des choses me dit Jade
- Ben tu sais, Papa, eh ben, Chloé, elle avait un chat, il a disparu hier ce soir
elle me l'a dit au centre de loisirs et c'est vrai en plus
C'est la deuxième fois que Jade prêche le faux pour savoir le vrai aujourd'hui. C'est un nouveau mode de fonctionnement pour elle, j'ai l'impression : vérifier ce qu'elle sait, et voir si nous sommes d'accord.
Les veines
Ce midi, à table, Nils pique Jade avec sa fourchette. Alors, on lui explique que Jade n'est pas à manger, qu'elle ne serait pas très bonne car crue...
Et Jade de prévenir Nils :
- En plus, j'ai des veines et c'est pas bon !
- Et puis, j'ai du sang et des os
- Oui, j'ai des veines et après, du sang et après, des os !!!
Oui, décidemment, ça ne serait pas très bon, et c'est une raison suffisante pour Nils d'arrêter de piquer Jade avec sa fourchette.
Et Jade de prévenir Nils :
- En plus, j'ai des veines et c'est pas bon !
- Et puis, j'ai du sang et des os
- Oui, j'ai des veines et après, du sang et après, des os !!!
Oui, décidemment, ça ne serait pas très bon, et c'est une raison suffisante pour Nils d'arrêter de piquer Jade avec sa fourchette.
samedi 29 juillet 2006
La bande à Jojo
Je montre les photos des soirées de la semaine à Jade.
Je cite les prénoms. Là, je dis, Laurent, tu sais, il est venu à la maison, on a regardé le match ensemble. Puis, Richard...
- Et tu le connais Richard !!
- Non...
- Mais si, il a son bureau à coté du mien et il t'avait donné des puzzles
- Ah oui, et le truc aussi
- Oui, le truc aussi
- Ah oui, il est gentil Richard me dit Jade
- Il a changé ajoute-t-elle
- Ah bon ? comment ça ?
- Les yeux
- Ah oui, ils sont rouges sur la photo, je réponds
- Mais non, c'est pas ça, il avait pas de lunettes et il avait pas cheveux blancs complète Jade
- Tu crois ?
- Et ils sont tous dans ton équipe ? me demande Jade
- Oui oui
- Et même celui qui est venu
- Laurent ?
- Oui, Laurent
- Oui, il est aussi dans mon équipe !
- Donc, tes copains, ils sont dans ton équipe, alors !
Jade a résumé, à sa façon, la situation d'avoir de bons copains, et quelques amis, dans le monde du travail...
Je cite les prénoms. Là, je dis, Laurent, tu sais, il est venu à la maison, on a regardé le match ensemble. Puis, Richard...
- Et tu le connais Richard !!
- Non...
- Mais si, il a son bureau à coté du mien et il t'avait donné des puzzles
- Ah oui, et le truc aussi
- Oui, le truc aussi
- Ah oui, il est gentil Richard me dit Jade
- Il a changé ajoute-t-elle
- Ah bon ? comment ça ?
- Les yeux
- Ah oui, ils sont rouges sur la photo, je réponds
- Mais non, c'est pas ça, il avait pas de lunettes et il avait pas cheveux blancs complète Jade
- Tu crois ?
- Et ils sont tous dans ton équipe ? me demande Jade
- Oui oui
- Et même celui qui est venu
- Laurent ?
- Oui, Laurent
- Oui, il est aussi dans mon équipe !
- Donc, tes copains, ils sont dans ton équipe, alors !
Jade a résumé, à sa façon, la situation d'avoir de bons copains, et quelques amis, dans le monde du travail...
vendredi 28 juillet 2006
Caroline
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Caroline. Elle arrive avec François, à Toulouse, ce Dimanche.
Donc, à table, on en discute avec Jade :
- Tu sais que Caroline arrive Dimanche ?
- C'est quand Dimanche ?
- C'est après-demain !
- C'est quand après-demain ?
- Ben, y'a deux dodos : dodo ce soir, dodo demain et après, Caroline arrive
- La copine de ma classe ?
- Mais non, une copine de Papa, tu l'as vue à Paris !
Et après quelques instants, Jade, toujours aussi existée depuis une heure, se balance sur sa chaise et dit :
- Madame DE Caroline
Elle retient tout, Jade, tous les sons, et fait un amusant parallèle entre De Carolis, un nom qu'on a dû prononcer plusieurs fois à la maison, et Caroline qui arrive dimanche.
Donc, à table, on en discute avec Jade :
- Tu sais que Caroline arrive Dimanche ?
- C'est quand Dimanche ?
- C'est après-demain !
- C'est quand après-demain ?
- Ben, y'a deux dodos : dodo ce soir, dodo demain et après, Caroline arrive
- La copine de ma classe ?
- Mais non, une copine de Papa, tu l'as vue à Paris !
Et après quelques instants, Jade, toujours aussi existée depuis une heure, se balance sur sa chaise et dit :
- Madame DE Caroline
Elle retient tout, Jade, tous les sons, et fait un amusant parallèle entre De Carolis, un nom qu'on a dû prononcer plusieurs fois à la maison, et Caroline qui arrive dimanche.
Le repère
Levallois-Perret, après le pot, à douze, puis treize (Alexis de retour de son entraînement de Freesbee), et entre-temps, l'orage qui nous a fait échanger une belle terrasse pour un sauna intérieur, en-dessous de là où a habité Richard.
Une bonne adresse malgré deux bouteilles de Brouilly bouchonnées...
La médaille d'or du concours de sauna pour Alexandre, challengé jusqu'au bout par Nicolas. De bonnes anecdotes échangées, et je ne sais pas si la meilleure d'entre elles est un certain pré-retraité des études qui s'endort sur un clavier qui fait bip-bip-bip-bip dans le labo de test de l'intégration... ou bien, Laurent, qui, animant un groupe de trvaail à Dijon, voyant qu'en début d'après-midi, tout le monde fait presque la sieste, de retour de repas, endormi par la démo de Picture Galaxy et la voix grave qui l'accompagnait, décide, dans un dernier sursaut salutaire, de sauver la réunion, en se levant et lançant "on fait un schéma".... expression qui restera....
Et merci à Gilles pour l'invitation.
Une bonne adresse malgré deux bouteilles de Brouilly bouchonnées...
La médaille d'or du concours de sauna pour Alexandre, challengé jusqu'au bout par Nicolas. De bonnes anecdotes échangées, et je ne sais pas si la meilleure d'entre elles est un certain pré-retraité des études qui s'endort sur un clavier qui fait bip-bip-bip-bip dans le labo de test de l'intégration... ou bien, Laurent, qui, animant un groupe de trvaail à Dijon, voyant qu'en début d'après-midi, tout le monde fait presque la sieste, de retour de repas, endormi par la démo de Picture Galaxy et la voix grave qui l'accompagnait, décide, dans un dernier sursaut salutaire, de sauver la réunion, en se levant et lançant "on fait un schéma".... expression qui restera....
Et merci à Gilles pour l'invitation.
jeudi 27 juillet 2006
Poker barbecue
Comme expliqué, un poker barbecue, c'est un poker avec les mains huilées, et ce qui était huilé dans le ventre.
Mais on a fait une variante : poker en plein air jusqu'à plus d'heure, cours d'ultimate freesbee, et la palme du meilleur débutant revient à Florent tandis que Laurent aura besoin de plusieurs séances encore pour éviter les dos et têtes de ses partenaires.
Un Poker barbecue, ça commence par un apéro d'exclusivement presque trentenaires, donc ça cause jardinage (comment enlever des bambous et des lauriers), enfants (deux c'est différent d'un) et travaux dans la maison (les moldaves sont-ils plus travailleurs que les portugais ?, en tout cas, plus bagarreurs), alors que dans la bande, il y a, j'ai appris le lendemain, trois anciens punks...
Et on joue au bord de l'eau, là où les caméras de France 3 débarqueront dans quelques mois pour filmer le départ de la course en barque Saint-rémy - Le Havre, à laquelle une seule embarcation concourrera...
Pour le tournoi, je finis deuxième après avoir largement dominé la table grace à un jeu de folie puis, une fois que nous n'étions plus que quatre, être passé comme Alexis, Sli et Yann, prêts de la bulle qu'était la quatrième place... promise plusieurs fois à l'autre Yann, qui se sera accroché comme jamais, avec brio et chance, à la table, mais qui abdiquera devant les coups de boutoir répétés...
Et avant la fin du tournoi, comme dans tous les bons Poker barbecue, il y a le rite vaudou de 3 heures, à la recherche du poulet grillé refroidi, et de la danse autour des os...
Mais on a fait une variante : poker en plein air jusqu'à plus d'heure, cours d'ultimate freesbee, et la palme du meilleur débutant revient à Florent tandis que Laurent aura besoin de plusieurs séances encore pour éviter les dos et têtes de ses partenaires.
Un Poker barbecue, ça commence par un apéro d'exclusivement presque trentenaires, donc ça cause jardinage (comment enlever des bambous et des lauriers), enfants (deux c'est différent d'un) et travaux dans la maison (les moldaves sont-ils plus travailleurs que les portugais ?, en tout cas, plus bagarreurs), alors que dans la bande, il y a, j'ai appris le lendemain, trois anciens punks...
Et on joue au bord de l'eau, là où les caméras de France 3 débarqueront dans quelques mois pour filmer le départ de la course en barque Saint-rémy - Le Havre, à laquelle une seule embarcation concourrera...
Pour le tournoi, je finis deuxième après avoir largement dominé la table grace à un jeu de folie puis, une fois que nous n'étions plus que quatre, être passé comme Alexis, Sli et Yann, prêts de la bulle qu'était la quatrième place... promise plusieurs fois à l'autre Yann, qui se sera accroché comme jamais, avec brio et chance, à la table, mais qui abdiquera devant les coups de boutoir répétés...
Et avant la fin du tournoi, comme dans tous les bons Poker barbecue, il y a le rite vaudou de 3 heures, à la recherche du poulet grillé refroidi, et de la danse autour des os...
mercredi 26 juillet 2006
Le discours du président
C ‘est l’histoire d’un sélectionneur qui voulait que ses équipes de foot progressent et gagnent, montent de quelques divisions, passent du statut amateur à celui de pro, bref, qui avait de l’ambition. Il a donc fait travailler ses agents pour recruter de jeunes talents. Un jour, il y a de cela 4 ans, on lui a présenté un jeune espoir, superbe technique lui a t-on dit. Bref, il fut embauché dans le team France 3 et le sélectionneur s’est dit, il a les capacités à devenir capitaine d’équipe, laissons lui donc le brassard. Alors, notre jeune espoir s’est mis à la tâche. Dans un premier temps, il a fallu compléter l’effectif et recruter. C’est ainsi qu’il a fait venir des joueurs de son ancien club, des anciens capés et des jeunes plein d’avenir. Puis, le recrutement s’est élargi, on est même allé chercher des internationaux en provenance du Portugal ou du Maroc !
Une fois l’effectif au complet, il faut s’atteler à la stratégie. Là, le jeune capitaine a présenté au sélectionneur sa vision des choses. Au début, c’était simple, il y avait un niveau 1, puis un niveau 2 et un niveau 3, cela ressemblait fichtrement à l’attaque, au milieu et à la défense. Quoique, sur le schéma, sur un même niveau, on met parfois les joueurs dans des groupes différents. Après, c’est plus compliqué, il y a des joueurs qui sont en transversal entre le niveau 1 et le niveau 3. Ca veut dire quoi ? Qu’ils vont chercher la balle sur la ligne de but pour la remonter dans le camp adverse ? Bref, personne n’y a rien compris, mais on a quand même commencé à jouer …
En fait, si la stratégie est un peu complexe, la tactique est elle toute simple. Dans les cages, tout d’abord, il y a Richard. C’est le gardien absolu : il arrête tout ce qui se passe et sécurise l’équipe à fond ; même si la défense panique, il rassure tout le monde et plonge si nécessaire. Puis, il y a auprès du capitaine, Alexis d’un côté et Jean-François de l’autre ; là aussi, adresse et sécurité pour blinder l’axe central. Ensuite, il n’y a plus qu’à avancer : les DBA en milieux défensifs, les intégrateurs en infiltration et loin devant, dans les 22 adverses, l’équipe Antenne pour les débordements sur les ailes. Comme prévu, QS reste en récupération et distribution en profondeur, au four et au moulin, quoi (merci Sylvie).
Les premiers matchs ont permis de rôder le dispositif et de vérifier le sens du collectif de notre nouveau capitaine. D’abord, il y a eu quelques matches amicaux avec les copains de la DOS et de la DEI. Puis, les premiers points gagnés en championnat avec notamment un match héroïque contre la rédaction nationale, où après avoir frôlé le 0-0, nous avons pu marquer une avalanche de buts dans les dernières minutes. Leur capitaine, Frédérique-Marie est même venue nous féléciter après le match. Ensuite, cela a été plus costaud. Si à domicile, au stade du Siège, on assurait devant notre public, il a fallu jouer à l’extérieur avec des fortunes diverses : match nul à Ajaccio, victoires faciles à Rennes et Dijon, mais matchs « virils » et courtes défaites à Nancy ou à Vanves, où on a bien cru que les matches allaient basculer dans l’empoignade générale !
Au bout du compte, les résultats ont suivi ! 97% de satisfaction, 3,2 sur l’échelle de la performance Qualité sont des scores qui feraient mourir de jalousie bien des équipes plus expérimentées ! La consécration est venue en 2004 avec la sélection en international. Notre jeune Yann a été retenu pour jouer dans la dream team ARIANE aux côtés de footballeurs de rêve dans des enjeux type Coupe du Monde. Si les résultats ont été longs à arriver, l’activité et la technicité de notre jeune prodige ont fait merveille.
Malheureusement, il y a une ombre à ce tableau. Notre brillant footballeur a aussi un caractère bien trempé. Ah ! Ces coups de boule, ces tacles vicieux et ces gueulantes contre les adversaires, l’arbitre ou le public. Les cartons jaune ont plu et on a même craint à plusieurs reprises l’exclusion. Notre sélectionneur a même été convoqué devant le bureau de la FIFA pour s’expliquer. Heureusement, le talent a effacé les erreurs de jeunesse et l’expérience a parlé depuis.
En conclusion, à la DSI, nous n’avons pas notre Z(inedine) Z(idane), mais notre Y(ann) Y(gouf). Alors YY=ZZ ? Voire … Mais, comme le Zizou national, notre héros quitte l’équipe France 3 au sommet de sa gloire, rejoint le Sud pour mieux vivre auprès de femmes et enfants. A l’inverse, il va se lancer dans une seconde carrière au sein d’une équipe de pros redoutée qui rêve de mettre la main sur le championnat de l’Ouest. A suivre, donc. En tout cas, le sélectionneur lui souhaite bon vent dans sa nouvelle vie et peut-être un jour le soulier d’or européen de l’informatique.
Information de dernière minute :
Suite au départ de Yann, le catalogue des services de la DSI va être modifié. A compter du 4 septembre prochain, les services suivants ne seront plus délivrés :
- Parties de poker clandestines
- Paris hasardeux sur les résultats de tous types de matches de foot
- Achats de vins en gros et au détail
- Plans foireux d’optimisation de voyages low cost via Internet.
Une fois l’effectif au complet, il faut s’atteler à la stratégie. Là, le jeune capitaine a présenté au sélectionneur sa vision des choses. Au début, c’était simple, il y avait un niveau 1, puis un niveau 2 et un niveau 3, cela ressemblait fichtrement à l’attaque, au milieu et à la défense. Quoique, sur le schéma, sur un même niveau, on met parfois les joueurs dans des groupes différents. Après, c’est plus compliqué, il y a des joueurs qui sont en transversal entre le niveau 1 et le niveau 3. Ca veut dire quoi ? Qu’ils vont chercher la balle sur la ligne de but pour la remonter dans le camp adverse ? Bref, personne n’y a rien compris, mais on a quand même commencé à jouer …
En fait, si la stratégie est un peu complexe, la tactique est elle toute simple. Dans les cages, tout d’abord, il y a Richard. C’est le gardien absolu : il arrête tout ce qui se passe et sécurise l’équipe à fond ; même si la défense panique, il rassure tout le monde et plonge si nécessaire. Puis, il y a auprès du capitaine, Alexis d’un côté et Jean-François de l’autre ; là aussi, adresse et sécurité pour blinder l’axe central. Ensuite, il n’y a plus qu’à avancer : les DBA en milieux défensifs, les intégrateurs en infiltration et loin devant, dans les 22 adverses, l’équipe Antenne pour les débordements sur les ailes. Comme prévu, QS reste en récupération et distribution en profondeur, au four et au moulin, quoi (merci Sylvie).
Les premiers matchs ont permis de rôder le dispositif et de vérifier le sens du collectif de notre nouveau capitaine. D’abord, il y a eu quelques matches amicaux avec les copains de la DOS et de la DEI. Puis, les premiers points gagnés en championnat avec notamment un match héroïque contre la rédaction nationale, où après avoir frôlé le 0-0, nous avons pu marquer une avalanche de buts dans les dernières minutes. Leur capitaine, Frédérique-Marie est même venue nous féléciter après le match. Ensuite, cela a été plus costaud. Si à domicile, au stade du Siège, on assurait devant notre public, il a fallu jouer à l’extérieur avec des fortunes diverses : match nul à Ajaccio, victoires faciles à Rennes et Dijon, mais matchs « virils » et courtes défaites à Nancy ou à Vanves, où on a bien cru que les matches allaient basculer dans l’empoignade générale !
Au bout du compte, les résultats ont suivi ! 97% de satisfaction, 3,2 sur l’échelle de la performance Qualité sont des scores qui feraient mourir de jalousie bien des équipes plus expérimentées ! La consécration est venue en 2004 avec la sélection en international. Notre jeune Yann a été retenu pour jouer dans la dream team ARIANE aux côtés de footballeurs de rêve dans des enjeux type Coupe du Monde. Si les résultats ont été longs à arriver, l’activité et la technicité de notre jeune prodige ont fait merveille.
Malheureusement, il y a une ombre à ce tableau. Notre brillant footballeur a aussi un caractère bien trempé. Ah ! Ces coups de boule, ces tacles vicieux et ces gueulantes contre les adversaires, l’arbitre ou le public. Les cartons jaune ont plu et on a même craint à plusieurs reprises l’exclusion. Notre sélectionneur a même été convoqué devant le bureau de la FIFA pour s’expliquer. Heureusement, le talent a effacé les erreurs de jeunesse et l’expérience a parlé depuis.
En conclusion, à la DSI, nous n’avons pas notre Z(inedine) Z(idane), mais notre Y(ann) Y(gouf). Alors YY=ZZ ? Voire … Mais, comme le Zizou national, notre héros quitte l’équipe France 3 au sommet de sa gloire, rejoint le Sud pour mieux vivre auprès de femmes et enfants. A l’inverse, il va se lancer dans une seconde carrière au sein d’une équipe de pros redoutée qui rêve de mettre la main sur le championnat de l’Ouest. A suivre, donc. En tout cas, le sélectionneur lui souhaite bon vent dans sa nouvelle vie et peut-être un jour le soulier d’or européen de l’informatique.
Information de dernière minute :
Suite au départ de Yann, le catalogue des services de la DSI va être modifié. A compter du 4 septembre prochain, les services suivants ne seront plus délivrés :
- Parties de poker clandestines
- Paris hasardeux sur les résultats de tous types de matches de foot
- Achats de vins en gros et au détail
- Plans foireux d’optimisation de voyages low cost via Internet.
Discours
Pot de départ ce mercredi, donc discours, deux, ça va, c'est bien, ni trop peu, ni trop. Voici celui que j'ai prononcé hier....
Donc, j’en ai pour 14 pages et 45 minutes environ : un discours aussi long et douloureux que… qu’une mise en production de Pleiades NG…
Allez, je vous rassure, il y a 10 pages blanches…. Je vais faire aussi court que le projet, euh… …. Ah non, je ne trouve pas de projet court…
Plutôt que des remerciements, toujours rébarbatifs, je vais essayer de vous divertir en vous racontant ce que m’ont apportées ces 1 560 jours de mon entrée à France 3 à aujourd’hui…
Déjà, je dois dire que je ne suis jamais resté aussi longtemps en entreprise qu’à France 3. C’est mon record.
Alors…. Qu’est-ce que ça m’a donné, France 3 ?
Tout d’abord, plein de congés, ça, c’était bien. Avec les week-ends, ça fait, à la louche, 650 jours, donc j’ai presque appris le mi-temps à France 3 mais pas n’importe quel mi-temps, le mi-temps payé à temps plein…
Donc, finalement, c’est paradoxal, mais France 3 n’est pas l’entreprise où j’ai travaillé le plus longtemps…..
Qu’est-ce que j’ai appris d’autre ?
Ah oui, j’ai appris ici un truc très important, c’est apprendre à ne plus mettre de cravate, il m’a fallu un an, puis, ne plus mettre de costume, c’est deux ans de plus, puis j’ai passé la quatrième année à apprendre à ne plus me raser… pour ne pas se coiffer, je savais déjà le faire…. il était temps avant que je m’en aille avant de venir en tongs et shorts…… car ça existe, je l’ai vu ici….
Après, j’ai appris qu’on pouvait placer des gros mots en réunion et ça aussi, c’était assez rigolo… mais je crois que dans l’ordre ce que qu’on peut se permettre ici, j’étais encore un tout petit joueur….
Et là, en vous disant cela, je me dis que ça va être dur de désapprendre ces trucs…. Non pas en 4 ans, mais en 1 mois… 1 mois de vacances, bien sûr….
Mais ce que j’ai appris, c’est une chose, et ce que je vais garder en souvenir en est une autre…
Tout d’abord, j’ai une pensée toute émue pour les nombreuses cicatrices dans le dos qu’on m’a tracées lors de ma période d’essai... où je me suis retrouvé tout près de la porte… de l’ANPE….
Mais ceux qui jouent avec moi au poker savent que je ne suis jamais aussi fort qu’avec peu de jetons, donc, ces cicatrices, qui m’ont donné quelques nuits blanches, à moi qui dort toujours bien, je ne peux pas les oublier mais elles m’ont grandement servi… là aussi, j’ai appris… car je n’ai pas agi non plus à la fin comme au début… et je remercie à cette occasion Rémy de m’avoir soutenu dans cette période initiale, tout comme nos échanges intellectuels riches, par la suite, m’ont aussi permis de tirer les bonnes conclusions de cette période difficile.
Mes autres souvenirs, pour le grand déshumanisateur tel qu’on m’a perçu parfois, affublé souvent, sont les grands moments d’équipe passés le plus souvent au 6ème étage ou en dehors.
J’ai eu la chance, pendant ces 4 années, d’avoir à encadrer une équipe très compétente, qui travaille dur, et surtout, dans un excellent état d’esprit et avec trois talents rares peu présents dans le reste de l’entreprise : l’humour, la franchise et l’envie du changement.
Alors, pêle-mêle, je vais oublier des choses, dont je me souviendrais bien plus tard mais là, si je ne devais citer que quelques moments, je commencerais par celui d’hier soir :
- Laurent qui envoie le freesbee dans le dos de Richard,
- Yann et Alexis qui allument le barbecue et révisent leur manuel de scout,
- Florent qui met tous ses jetons sur son tapis avec 10 et 2 et demande après si c’était bien joué ?
Il y a donc, toutes ces parties de poker entre nous, le réveil en pleine nuit, un dimanche en Martinique pour le problème météo de Fabienne Amiach, et la solitude de Claude à l’autre bout pour son premier week-end comme cadre d’astreinte bénévole, le t-shirt de Rodolphe avec un collègue de la DOS dessus (et c’est énorme dans le rapprochement technique-informatique, on se rend pas assez compte), les visites en régions et les conventions cadres, dont celle de Dijon où j’ai fait le somnambule pour atterrir dans une autre chambre que la mienne, tous ces pots finis à pas d’heure dans l’open space du 6ème, les grandes mobilisations autour des incidents réseau à la RN, … Bref, beaucoup de bons moments !!
J’ai pas beaucoup parlé d’informatique car ça n’est pas très important. Même s’il y a eu des projets sympas, et disons-le des vraies réussites comme le Help-Desk, l’Equipe Antenne, les DBA, la reprise de l’intégration par Richard ou le bon positionnement de Sylvie et de toute son équipe, selon moi, ça n’est rien à coté de la vie de groupe et surtout ça n’aurait pu se faire sans !
Je crois que le management, c’est beaucoup ça, animer la vie de groupe, le collectif et garantir une place à chacun, conserver le remplaçant motivé, et s’il fallait trouver une seule raison pour laquelle je lis l’Equipe tous les matins, c’est bien celle-là.
Voilà ce dont je me souviendrais…
Enfin, après avoir entendu si souvent, « Mais Yann, nous, on fait de la télé », je tenais, avant de partir, à vous confier les quelques idées que j’ai pour remonter l’audience de France 3, histoire de montrer que j’ai quand même un tout petit peu compris la télé, ou alors, vraiment pas du tout….. Donc, pour l’audience, mes 5 propositions sont :
- acheter les droits du championnat de football portugais, pas chers, et les faire commenter par José (je n’oublierais jamais le Portugal-Angleterre 2004 regardé avec José, à deux, un soir, dans l’open space)
- filmer les parties de poker de DES, genre « poker academy » commentées par Alexis, qui dira « ouh la la, si t’as As Dame, tu mets ta maison, surtout qu’en face, il attaque avec 3 et 5 et quedalle quedalle !!! » - et pour garantir l’audience, truquer les parties pour arriver à un tête à tête final Willem - Richard
- reprogrammer les Dicos d’or et mettre Frédéric en animateur
- remplacer les débats politiques par les réunions des informaticiens régionaux, je crois qu’on a là, quelques dignes successeurs de George Marchais en présence scénique
- mettre en programme matinal, une webcam sur la machine à café du 6ème étage, avec des jolies filles qui passent, Nicolas qui raconte une blague, et une rubrique mode masculine animée en alternance par Said, Armand ou Rodolphe… ou l’essayage de maillots selon José, ou une rubrique bricolage tout à tour avec Alexis, moi-même ou Claude….
Pour finir, comme on est à France 3, je suis obligé de dire que l’info en continu de ma vie personnelle est toujours disponible sur mon blog, et que vous y retrouverez l’intégralité de mon discours.
Pour ceux qui voudront me voir de visu, il faudra se déplacer vers le soleil du Sud, où je vous promets apéros dans le jardin, sieste sur les transats, et piscine.
Et je termine par satisfaire les curieux car c’est comme avec les enfants, ils ne faut pas ne pas répondre… pour les curieux donc, un extrait de questions pour un champion :
Top chrono, c’est une entreprise dont le nom commence par O et termine par S, qui porte élégamment les couleurs toulousaines, et ne fabrique pas d’ascenseur, je suis… je suis….
Bonne réponse !
Donc, j’en ai pour 14 pages et 45 minutes environ : un discours aussi long et douloureux que… qu’une mise en production de Pleiades NG…
Allez, je vous rassure, il y a 10 pages blanches…. Je vais faire aussi court que le projet, euh… …. Ah non, je ne trouve pas de projet court…
Plutôt que des remerciements, toujours rébarbatifs, je vais essayer de vous divertir en vous racontant ce que m’ont apportées ces 1 560 jours de mon entrée à France 3 à aujourd’hui…
Déjà, je dois dire que je ne suis jamais resté aussi longtemps en entreprise qu’à France 3. C’est mon record.
Alors…. Qu’est-ce que ça m’a donné, France 3 ?
Tout d’abord, plein de congés, ça, c’était bien. Avec les week-ends, ça fait, à la louche, 650 jours, donc j’ai presque appris le mi-temps à France 3 mais pas n’importe quel mi-temps, le mi-temps payé à temps plein…
Donc, finalement, c’est paradoxal, mais France 3 n’est pas l’entreprise où j’ai travaillé le plus longtemps…..
Qu’est-ce que j’ai appris d’autre ?
Ah oui, j’ai appris ici un truc très important, c’est apprendre à ne plus mettre de cravate, il m’a fallu un an, puis, ne plus mettre de costume, c’est deux ans de plus, puis j’ai passé la quatrième année à apprendre à ne plus me raser… pour ne pas se coiffer, je savais déjà le faire…. il était temps avant que je m’en aille avant de venir en tongs et shorts…… car ça existe, je l’ai vu ici….
Après, j’ai appris qu’on pouvait placer des gros mots en réunion et ça aussi, c’était assez rigolo… mais je crois que dans l’ordre ce que qu’on peut se permettre ici, j’étais encore un tout petit joueur….
Et là, en vous disant cela, je me dis que ça va être dur de désapprendre ces trucs…. Non pas en 4 ans, mais en 1 mois… 1 mois de vacances, bien sûr….
Mais ce que j’ai appris, c’est une chose, et ce que je vais garder en souvenir en est une autre…
Tout d’abord, j’ai une pensée toute émue pour les nombreuses cicatrices dans le dos qu’on m’a tracées lors de ma période d’essai... où je me suis retrouvé tout près de la porte… de l’ANPE….
Mais ceux qui jouent avec moi au poker savent que je ne suis jamais aussi fort qu’avec peu de jetons, donc, ces cicatrices, qui m’ont donné quelques nuits blanches, à moi qui dort toujours bien, je ne peux pas les oublier mais elles m’ont grandement servi… là aussi, j’ai appris… car je n’ai pas agi non plus à la fin comme au début… et je remercie à cette occasion Rémy de m’avoir soutenu dans cette période initiale, tout comme nos échanges intellectuels riches, par la suite, m’ont aussi permis de tirer les bonnes conclusions de cette période difficile.
Mes autres souvenirs, pour le grand déshumanisateur tel qu’on m’a perçu parfois, affublé souvent, sont les grands moments d’équipe passés le plus souvent au 6ème étage ou en dehors.
J’ai eu la chance, pendant ces 4 années, d’avoir à encadrer une équipe très compétente, qui travaille dur, et surtout, dans un excellent état d’esprit et avec trois talents rares peu présents dans le reste de l’entreprise : l’humour, la franchise et l’envie du changement.
Alors, pêle-mêle, je vais oublier des choses, dont je me souviendrais bien plus tard mais là, si je ne devais citer que quelques moments, je commencerais par celui d’hier soir :
- Laurent qui envoie le freesbee dans le dos de Richard,
- Yann et Alexis qui allument le barbecue et révisent leur manuel de scout,
- Florent qui met tous ses jetons sur son tapis avec 10 et 2 et demande après si c’était bien joué ?
Il y a donc, toutes ces parties de poker entre nous, le réveil en pleine nuit, un dimanche en Martinique pour le problème météo de Fabienne Amiach, et la solitude de Claude à l’autre bout pour son premier week-end comme cadre d’astreinte bénévole, le t-shirt de Rodolphe avec un collègue de la DOS dessus (et c’est énorme dans le rapprochement technique-informatique, on se rend pas assez compte), les visites en régions et les conventions cadres, dont celle de Dijon où j’ai fait le somnambule pour atterrir dans une autre chambre que la mienne, tous ces pots finis à pas d’heure dans l’open space du 6ème, les grandes mobilisations autour des incidents réseau à la RN, … Bref, beaucoup de bons moments !!
J’ai pas beaucoup parlé d’informatique car ça n’est pas très important. Même s’il y a eu des projets sympas, et disons-le des vraies réussites comme le Help-Desk, l’Equipe Antenne, les DBA, la reprise de l’intégration par Richard ou le bon positionnement de Sylvie et de toute son équipe, selon moi, ça n’est rien à coté de la vie de groupe et surtout ça n’aurait pu se faire sans !
Je crois que le management, c’est beaucoup ça, animer la vie de groupe, le collectif et garantir une place à chacun, conserver le remplaçant motivé, et s’il fallait trouver une seule raison pour laquelle je lis l’Equipe tous les matins, c’est bien celle-là.
Voilà ce dont je me souviendrais…
Enfin, après avoir entendu si souvent, « Mais Yann, nous, on fait de la télé », je tenais, avant de partir, à vous confier les quelques idées que j’ai pour remonter l’audience de France 3, histoire de montrer que j’ai quand même un tout petit peu compris la télé, ou alors, vraiment pas du tout….. Donc, pour l’audience, mes 5 propositions sont :
- acheter les droits du championnat de football portugais, pas chers, et les faire commenter par José (je n’oublierais jamais le Portugal-Angleterre 2004 regardé avec José, à deux, un soir, dans l’open space)
- filmer les parties de poker de DES, genre « poker academy » commentées par Alexis, qui dira « ouh la la, si t’as As Dame, tu mets ta maison, surtout qu’en face, il attaque avec 3 et 5 et quedalle quedalle !!! » - et pour garantir l’audience, truquer les parties pour arriver à un tête à tête final Willem - Richard
- reprogrammer les Dicos d’or et mettre Frédéric en animateur
- remplacer les débats politiques par les réunions des informaticiens régionaux, je crois qu’on a là, quelques dignes successeurs de George Marchais en présence scénique
- mettre en programme matinal, une webcam sur la machine à café du 6ème étage, avec des jolies filles qui passent, Nicolas qui raconte une blague, et une rubrique mode masculine animée en alternance par Said, Armand ou Rodolphe… ou l’essayage de maillots selon José, ou une rubrique bricolage tout à tour avec Alexis, moi-même ou Claude….
Pour finir, comme on est à France 3, je suis obligé de dire que l’info en continu de ma vie personnelle est toujours disponible sur mon blog, et que vous y retrouverez l’intégralité de mon discours.
Pour ceux qui voudront me voir de visu, il faudra se déplacer vers le soleil du Sud, où je vous promets apéros dans le jardin, sieste sur les transats, et piscine.
Et je termine par satisfaire les curieux car c’est comme avec les enfants, ils ne faut pas ne pas répondre… pour les curieux donc, un extrait de questions pour un champion :
Top chrono, c’est une entreprise dont le nom commence par O et termine par S, qui porte élégamment les couleurs toulousaines, et ne fabrique pas d’ascenseur, je suis… je suis….
Bonne réponse !
lundi 24 juillet 2006
Semaine - 2
Plus que deux semaines. Et encore un programme chargé : poker lundi, barbecue-poker au bord de l'eau, le lendemain, mardi, qui est une variante du poker : on joue avec de l'huile de chips et de merguez sur les doigts et ce qui était huilé dans le ventre. Et mercredi soir, ca sera la continuité de mon pot de départ : un troisième poker, un resto, une soirée en boîte, une improvisation ?
dimanche 23 juillet 2006
Pas de boycott
Vu le nombre de pizzas mangées lors des dernières soirées poker, il aurait été difficile de faire un boycott de produits italiens.
Mais j'ai poussé le vice jusqu'à acheter une sélection de fromages italiens, pecorino romano, asiago, provolone, gorgonzola et autres grana padana...
Il était trop tard lorsque je m'en sens rendu compte. J'ai à peine regretté. C'est le signe que j'ai dû digérer la défaite en finale de coupe du monde... Surtout que le gorgonzola était exquis et que Jade en a repris trois fois.
Mais j'ai poussé le vice jusqu'à acheter une sélection de fromages italiens, pecorino romano, asiago, provolone, gorgonzola et autres grana padana...
Il était trop tard lorsque je m'en sens rendu compte. J'ai à peine regretté. C'est le signe que j'ai dû digérer la défaite en finale de coupe du monde... Surtout que le gorgonzola était exquis et que Jade en a repris trois fois.
Rouge et Vert
Ce ne sont pas les couleurs d'un club de sport que je supporte, Non !
Et ce n'est pas non plus la semaine italienne sur ce blog... Ce sont juste les deux couleurs que j'essaie de faire comprendre à Nils, à chaque fois qu'il arrive vers moi, avec, sur ses lèvres, un grand sourire et, dans ses mains, un trophée qu'il brandit et dont il est très fier.
Alors, je lui montre la tomate verte qu'il a dans la main, et je fais Non, Non, Non... et je lui montre une tomate rouge et je lui dis Oui, Oui, Oui...
Si jamais il a compris la différence, il continue malgré tout de cueuillir des tomates bien vertes... Ce sont autant de trophées sur mon autorité et sur l'apprentissage des couleurs...
Et ce n'est pas non plus la semaine italienne sur ce blog... Ce sont juste les deux couleurs que j'essaie de faire comprendre à Nils, à chaque fois qu'il arrive vers moi, avec, sur ses lèvres, un grand sourire et, dans ses mains, un trophée qu'il brandit et dont il est très fier.
Alors, je lui montre la tomate verte qu'il a dans la main, et je fais Non, Non, Non... et je lui montre une tomate rouge et je lui dis Oui, Oui, Oui...
Si jamais il a compris la différence, il continue malgré tout de cueuillir des tomates bien vertes... Ce sont autant de trophées sur mon autorité et sur l'apprentissage des couleurs...
samedi 22 juillet 2006
Mon ami
Que penser d'un ami, qui, pour la troisième fois en 3 ans, vous envoie un SMS au dernier moment, au mieux, pour vous indiquer qu'il ne vient pas chez vous, soit pour l'invitation au diner, soit pour y passer le week-end, ...
Le tout, prévenu au dernier moment, une fois que vous avez fait les courses en conséquence, au mieux, préparé le repas, au pire... et dans notre cas présent, en sus, décliné une belle invitation pour un week-end dans le gers, ayant réservé le notre pour recevoir nos amis fantômes.
Quand, en plus, vous sentez que chacun de vos appels pour avoir des nouvelles se conclut vers un renvoi tardif vers le répondeur, et qu'au final, l'excuse est toujours la même, Madame ou les enfants malades,...
Je n'en pense vraiment plus grand chose.
Le tout, prévenu au dernier moment, une fois que vous avez fait les courses en conséquence, au mieux, préparé le repas, au pire... et dans notre cas présent, en sus, décliné une belle invitation pour un week-end dans le gers, ayant réservé le notre pour recevoir nos amis fantômes.
Quand, en plus, vous sentez que chacun de vos appels pour avoir des nouvelles se conclut vers un renvoi tardif vers le répondeur, et qu'au final, l'excuse est toujours la même, Madame ou les enfants malades,...
Je n'en pense vraiment plus grand chose.
Monsieur Delorme
Au supermarché Casino, où on fait ses courses et où on ne joue pas au poker, je suis connu sous le nom de Monsieur Delorme, car la première fois où nous nous sommes fait livrer les courses, c'est Sophie qui s'en était chargée. C'est donc sous nom que notre famille est référencée.
Donc, ce matin, quand j'ai dit à la caissière que je m'appelais Delorme, pour la livraison, Jade, à coté de moi, m'a regardé comme si je m'étais trompé...
Mais elle n'a rien dit.
Donc, ce matin, quand j'ai dit à la caissière que je m'appelais Delorme, pour la livraison, Jade, à coté de moi, m'a regardé comme si je m'étais trompé...
Mais elle n'a rien dit.
vendredi 21 juillet 2006
La semaine du poker
C'était cette semaine.
Lundi, petit cash-game jusque très tard, à 3, chez Jeff, avec Jean-Marc.
Mardi, on remet ça, je termine 3ème après deux passages près de la porte de sortie, sauvé notamment avec Q10 carreau contre KK de Sli. Jeff l'emporte après m'avoir éliminé au passage KQ contre KA pour lui et 7K9 au flop, puis Q qui me fait gagner mais une couleur backdoor pour lui à la river. Davantage de patience m'aurait assuré une deuxième place a minima, mais il est des coups qu'on est obligé de jouer.
Mercredi, c'était repos.
Jeudi, excellent départ avec des 86 qui doublent au flop, des A10 qui se tranforment en suite.... puis 4 coeurs sur le tapis, un bluff qui tourne mal face à Richard qui n'a pas plus de coeur que moi. A partir de là, ça n'ira plus, un bad beat contre 94 donc 1 coeur, face à K6 en mains dont 6 de coeur, et 88K dont deux coeurs au flop. C'est bon pour moi jusqu'aux deux coeurs qui apparaissent et changent de direction les jetons sur le tapis.
Me croyant short stack, pensant que mes piles de jetons de 100 font à peine 1500 alors qu'il y en a 3 fois plus, je me lance dans un tapis contre Sli plutôt que de jouer prudemment : sa paire de 10 passe contre mon JQ assorti. 6ème alors que Chip Leader 5/10 minutes plus tôt. La chute fut dure. A méditer.
Lundi, petit cash-game jusque très tard, à 3, chez Jeff, avec Jean-Marc.
Mardi, on remet ça, je termine 3ème après deux passages près de la porte de sortie, sauvé notamment avec Q10 carreau contre KK de Sli. Jeff l'emporte après m'avoir éliminé au passage KQ contre KA pour lui et 7K9 au flop, puis Q qui me fait gagner mais une couleur backdoor pour lui à la river. Davantage de patience m'aurait assuré une deuxième place a minima, mais il est des coups qu'on est obligé de jouer.
Mercredi, c'était repos.
Jeudi, excellent départ avec des 86 qui doublent au flop, des A10 qui se tranforment en suite.... puis 4 coeurs sur le tapis, un bluff qui tourne mal face à Richard qui n'a pas plus de coeur que moi. A partir de là, ça n'ira plus, un bad beat contre 94 donc 1 coeur, face à K6 en mains dont 6 de coeur, et 88K dont deux coeurs au flop. C'est bon pour moi jusqu'aux deux coeurs qui apparaissent et changent de direction les jetons sur le tapis.
Me croyant short stack, pensant que mes piles de jetons de 100 font à peine 1500 alors qu'il y en a 3 fois plus, je me lance dans un tapis contre Sli plutôt que de jouer prudemment : sa paire de 10 passe contre mon JQ assorti. 6ème alors que Chip Leader 5/10 minutes plus tôt. La chute fut dure. A méditer.
jeudi 20 juillet 2006
Minitel
Pour une fois, je ne ferais que relayer une anecdote croustillante, d'Alexis, hier midi, au café.
Alexis fait la queue à la Poste pour utiliser le minitel. C'était il y a quelques années. Ca doit toujours exister, les minitels, dans les postes.
Devant lui, une Dame, 50 ans, et sa fille, 30 ans. Il attend... 5 minutes, puis 10 minutes, et enfin, propose son aide à ces deux dames un peu désemparés devant cet outil réellement moderne.
Alors, les deux dames lui disent qu'elles cherchent un monsieur, lui donne son nom. Il tapote, passe à la ligne avec la touche suite, et les dames sont impressionnées.
Ensuite, la question qui tue :
- Il habite où, ce monsieur ?
Et là, gros silence, hésitations, puis la vieille dame se jette à l'eau, et donne le nom d'un petit village inconnu. Alexis saisit, demande si l'orthographe est correcte, et dans l'affirmative, appuie sur Envoi. L'écran affiche "personne dans cette localité".
Et là, la fille se tourne vers sa mère et lui dit :
- Tu vois, j'avais raison, il est mort !
Alors, Alexis rétorque :
- Mais non, il a peut-être pas le téléphone, ou alors, il est sur liste rouge ou alors...
- ...
- ou alors, peut-être c'est une autre commune, non ? vous êtes sures de la localité ?
Alors, devant ses efforts, les deux dames lui donnent un autre nom de petit village inconnu. Il change, appuie sur Envoi de nouveau, et toujours la même réponse : pas d'abonné de ce nom ici.
- Tu vois, il est bien mort, j'en étais sûre !
Alexis tente une dernière fois d'expliquer le rationnel, mais les deux dames s'en vont, tournant du talon, et convaincues du sort de ce cher monsieur, semble-t-il sans tristesse, ni regret, ni satisfaction. Elles n'en demandent pas plus, satisfaites de leur confirmation et, en tête, bien ancré, ce raccourci cérébral qu'un outil officiel, le minitel, de surcroît rendu disponible à la poste (donc d'Etat dirait-on, puisque tout cela se passe il y a quelques années, ce qui renforce le sentiment de véracité de l'information), ne puisse mentir, certes, mais ne puisse se tromper non plus, davantage, et surtout, qu'une disparition d'un annuaire postal équivaut à une disparition pure et simple du monde des vivants.
Alors, oui, nous avons épilogué sur toutes ces personnes incrédules et de bonne foi capables d'avaler les plus belles couleuvres à leurs dépends.
Alexis fait la queue à la Poste pour utiliser le minitel. C'était il y a quelques années. Ca doit toujours exister, les minitels, dans les postes.
Devant lui, une Dame, 50 ans, et sa fille, 30 ans. Il attend... 5 minutes, puis 10 minutes, et enfin, propose son aide à ces deux dames un peu désemparés devant cet outil réellement moderne.
Alors, les deux dames lui disent qu'elles cherchent un monsieur, lui donne son nom. Il tapote, passe à la ligne avec la touche suite, et les dames sont impressionnées.
Ensuite, la question qui tue :
- Il habite où, ce monsieur ?
Et là, gros silence, hésitations, puis la vieille dame se jette à l'eau, et donne le nom d'un petit village inconnu. Alexis saisit, demande si l'orthographe est correcte, et dans l'affirmative, appuie sur Envoi. L'écran affiche "personne dans cette localité".
Et là, la fille se tourne vers sa mère et lui dit :
- Tu vois, j'avais raison, il est mort !
Alors, Alexis rétorque :
- Mais non, il a peut-être pas le téléphone, ou alors, il est sur liste rouge ou alors...
- ...
- ou alors, peut-être c'est une autre commune, non ? vous êtes sures de la localité ?
Alors, devant ses efforts, les deux dames lui donnent un autre nom de petit village inconnu. Il change, appuie sur Envoi de nouveau, et toujours la même réponse : pas d'abonné de ce nom ici.
- Tu vois, il est bien mort, j'en étais sûre !
Alexis tente une dernière fois d'expliquer le rationnel, mais les deux dames s'en vont, tournant du talon, et convaincues du sort de ce cher monsieur, semble-t-il sans tristesse, ni regret, ni satisfaction. Elles n'en demandent pas plus, satisfaites de leur confirmation et, en tête, bien ancré, ce raccourci cérébral qu'un outil officiel, le minitel, de surcroît rendu disponible à la poste (donc d'Etat dirait-on, puisque tout cela se passe il y a quelques années, ce qui renforce le sentiment de véracité de l'information), ne puisse mentir, certes, mais ne puisse se tromper non plus, davantage, et surtout, qu'une disparition d'un annuaire postal équivaut à une disparition pure et simple du monde des vivants.
Alors, oui, nous avons épilogué sur toutes ces personnes incrédules et de bonne foi capables d'avaler les plus belles couleuvres à leurs dépends.
mercredi 19 juillet 2006
Toulousain ?
L'autre soir, à 4 heures du matin, au moment de le saluer, Raphaël m'enlace et me lance :
- Alors, ça y est ! Toulousain ?
- Euh, non...
- Enfin, je veux dire, ça y est, tu es définitivement parmi nous
- Oui, mais je reste d'en haut, tu sais, Picard...
Je ne sais pas si je me sentirais un jour toulousain. Je crois que mes enfants se sentiront toulousains, mais jamais moi, non pas que je ne veuille pas, tout simplement, que je viens d'ailleurs, que j'ai grandi ailleurs, comme mes enfants grandiront ici, à Toulouse, et que je vais les voir grandir un peu plus chaque jour, dans un peu moins de 3 semaines.
- Alors, ça y est ! Toulousain ?
- Euh, non...
- Enfin, je veux dire, ça y est, tu es définitivement parmi nous
- Oui, mais je reste d'en haut, tu sais, Picard...
Je ne sais pas si je me sentirais un jour toulousain. Je crois que mes enfants se sentiront toulousains, mais jamais moi, non pas que je ne veuille pas, tout simplement, que je viens d'ailleurs, que j'ai grandi ailleurs, comme mes enfants grandiront ici, à Toulouse, et que je vais les voir grandir un peu plus chaque jour, dans un peu moins de 3 semaines.
mardi 18 juillet 2006
AirlineMeals
Voilà un site à découvrir absolument : un site qui ne sert à rien. Et pourtant, on reste scotché devant Airlinemeals. On y trouve, référencés par vols, des milliers de photos de plateaux repas. Je suis, forcément, allé voir les plateaux repas proposés par EasyJet. Amusant...
Ci-dessous, le repas servi durant le vol All Nippon Airways (ANA) lors du vol Tokyo - New York du 25 Janvier 2001...
Ci-dessous, le repas servi durant le vol All Nippon Airways (ANA) lors du vol Tokyo - New York du 25 Janvier 2001...
Semaine - 3
Plus que 3 semaines avant de quitter France 3, mon équipe, mes collègues.
Dire au revoir à l'appartement d'Issy-les-Moulineaux, au quartier Balard, aux restaurants où j'avais pris mes aises.
Compter sur le doigt d'une main, les derniers vols easyjet qu'il me reste à faire.
Ranger mon bureau.
Préparer mes vacances.
Optimiser mes dernières soirées parisiennes entre Poker, bières, Fléchettes, et restaurants...
Ca va passer vite : il faut en profiter en se disant que cela sera bientôt fini, le vivre non plus comme ces derniers mois où tout cela me fatiguait, mais changer radicalement de version en n'en gardant que le bon, et en éclipsant le mauvais. Un vrai virage à 180 degrés.
Dire au revoir à l'appartement d'Issy-les-Moulineaux, au quartier Balard, aux restaurants où j'avais pris mes aises.
Compter sur le doigt d'une main, les derniers vols easyjet qu'il me reste à faire.
Ranger mon bureau.
Préparer mes vacances.
Optimiser mes dernières soirées parisiennes entre Poker, bières, Fléchettes, et restaurants...
Ca va passer vite : il faut en profiter en se disant que cela sera bientôt fini, le vivre non plus comme ces derniers mois où tout cela me fatiguait, mais changer radicalement de version en n'en gardant que le bon, et en éclipsant le mauvais. Un vrai virage à 180 degrés.
lundi 17 juillet 2006
Nils au réveil
Jour de fête nationale. La canicule. Au retour de sieste, Nils nu à qui on essaie de mettre de la crème solaire. Ca se transforme bien évidemment en jeu sur le canapé : c'est mon coussin, je te le prends, je te le rends, je fais semblant, et Nils qui rit, puis se cache et n'ouvre qu'à "toc toc toc"...
dimanche 16 juillet 2006
M'aider
Ce soir, Sophie demande à Jade si elle veut l'aider pour aller chercher les plats dans la cuisine.
La réponse fuse :
- M'aider pour quoi faire ?
- Ben, m'aider, enfin, à chercher le poisson et le riz
- Oh non, répond Jade
Voilà, c'est arrivé, 15 Juillet 2006, 5 ans et 1 mois, l'âge où on n'aide plus les parents pour faire un gateau, ramasser l'herbe, et tutti quanti, sans hésiter car on y a forcément quelquechose à apprendre, à partager.
Voilà venu l'âge où on aide les parents si on a envie, si ça présente un intérêt, s'il y a des perspectives... Un autre monde devant soi, un chemin vers le monde adulte !
La réponse fuse :
- M'aider pour quoi faire ?
- Ben, m'aider, enfin, à chercher le poisson et le riz
- Oh non, répond Jade
Voilà, c'est arrivé, 15 Juillet 2006, 5 ans et 1 mois, l'âge où on n'aide plus les parents pour faire un gateau, ramasser l'herbe, et tutti quanti, sans hésiter car on y a forcément quelquechose à apprendre, à partager.
Voilà venu l'âge où on aide les parents si on a envie, si ça présente un intérêt, s'il y a des perspectives... Un autre monde devant soi, un chemin vers le monde adulte !
samedi 15 juillet 2006
Midi Mille
Ce vendredi midi, on déjeune à l'heure du goûter. Normal, après s'être couchés si tard. A table, la discussion s'engage sur le réveil de Jade, un peu grognon au réveil. A entendre cela, elle fait son air grognon, de nouveau. On dit que c'est normal de se réveiller comme ça, après un sommeil si court.
Pour clôre le sujet et détendre Jade, on se dit qu'il fait chaud. Ca marche, car Jade complète :
- Pfff, Ah la la, oui, il fait très chaud, au moins Mille degrés !
- Mille ?
- Oh, oui, Mille degrés !
- Mille degrés, moi, je me réfugie dans le frigo, lui dis-je
- Oh non, dans le frigo, il fait trop froid, me réponds Jade
- Oui, mais entre être brulé et avoir froid, je préfère avoir froid !!
- Mille, c'est beaucoup, j'ajoute
- Le four quand il est très chaud, il fait 200 degrés...
Mais je ne sais pas si Jade sait que 1000 est cinq fois plus que 200, mais nous voilà partis dans une séance de chiffres...
Lin dit que Jade est très intéressée par les chiffres.
Sophie répond :
- Oui, les chiffres, les lettres aussi, les jours, les mois, tout, finalement !
Et Jade qui écoutait, continue :
- Et bien, si on prend toutes les fourchettes de toutes les planètes, ça fait mille fourchettes
- Toutes les fourchettes de toutes les planètes ?
- Tu sais ce que c'est une planète ?
- Ben oui, je sais, c'est là où vivent tous les gens, la planète Terre !!!
- Bon, et la Terre, elle est ronde ? carrée ? plate ?
- Elle est ronde ! répond Jade
- Mais alors quand on dort, la nuit, quand la Terre tourne, comment il se fait qu'on ne tombe pas du lit et qu'on se retrouve à l'envers sur le plafond
- ...
- Ben c'est la force d'attraction
- Vas-y, explique demande Sophie, malicieuse
- L'attraction, c'est ce qui fait que les pieds touchent le sol et les choses tombent
- Ouais, ouais, fait Sophie
- Bon, il y a deux forces, dont une qui nous attire vers le centre, voilà, c'est dur à expliquer ça...
- ...
On a enchaîné sur Halloween, que Jade adore pas trop, nous a-t-elle dit, que c'est en Novembre, donc trois mois nous en séparent, sur le calendrier mural : Août, Septembre et Octobre, qu'il neige en Décembre, et que ça sera alors l'anniversaire de Nils.
Mais ça se termine toujours par :
- Qui veut une glace ?
- Moi, moi, une rose, dit Jade.
Pour clôre le sujet et détendre Jade, on se dit qu'il fait chaud. Ca marche, car Jade complète :
- Pfff, Ah la la, oui, il fait très chaud, au moins Mille degrés !
- Mille ?
- Oh, oui, Mille degrés !
- Mille degrés, moi, je me réfugie dans le frigo, lui dis-je
- Oh non, dans le frigo, il fait trop froid, me réponds Jade
- Oui, mais entre être brulé et avoir froid, je préfère avoir froid !!
- Mille, c'est beaucoup, j'ajoute
- Le four quand il est très chaud, il fait 200 degrés...
Mais je ne sais pas si Jade sait que 1000 est cinq fois plus que 200, mais nous voilà partis dans une séance de chiffres...
Lin dit que Jade est très intéressée par les chiffres.
Sophie répond :
- Oui, les chiffres, les lettres aussi, les jours, les mois, tout, finalement !
Et Jade qui écoutait, continue :
- Et bien, si on prend toutes les fourchettes de toutes les planètes, ça fait mille fourchettes
- Toutes les fourchettes de toutes les planètes ?
- Tu sais ce que c'est une planète ?
- Ben oui, je sais, c'est là où vivent tous les gens, la planète Terre !!!
- Bon, et la Terre, elle est ronde ? carrée ? plate ?
- Elle est ronde ! répond Jade
- Mais alors quand on dort, la nuit, quand la Terre tourne, comment il se fait qu'on ne tombe pas du lit et qu'on se retrouve à l'envers sur le plafond
- ...
- Ben c'est la force d'attraction
- Vas-y, explique demande Sophie, malicieuse
- L'attraction, c'est ce qui fait que les pieds touchent le sol et les choses tombent
- Ouais, ouais, fait Sophie
- Bon, il y a deux forces, dont une qui nous attire vers le centre, voilà, c'est dur à expliquer ça...
- ...
On a enchaîné sur Halloween, que Jade adore pas trop, nous a-t-elle dit, que c'est en Novembre, donc trois mois nous en séparent, sur le calendrier mural : Août, Septembre et Octobre, qu'il neige en Décembre, et que ça sera alors l'anniversaire de Nils.
Mais ça se termine toujours par :
- Qui veut une glace ?
- Moi, moi, une rose, dit Jade.
vendredi 14 juillet 2006
Camille
Sur le retour de la fête de Raphael et Christiane, Jade est triste. Comme à chaque fois qu'elle s'est bien amusée. Triste que cela s'arrête...
Jade a beaucoup joué avec Camille, une copine de sa classe de Tournefeuille de l'an passé, voisine de notre ancien quartier, qu'elle n'avait pas revue depuis un an. Ce furent de grandes retrouvailles, pleines de jeu jusqu'à 4h30 du matin, et un au revoir très triste, car au-delà de la fatigue, et de la fin de ce moment agréable, Camille a annoncé à Jade qu'elle allait déménager loin, pour avoir une maison plus grande pour sa petite soeur Violette qui arrive.
Alors, après les larmes et avant de plonger très vite dans un sommeil profond sur le siège arrière de la voiture, Jade nous dit :
- Moi, je veux que Camille, elle déménage pas loin de Tournefeuille
- Mais, elle ne déménage pas si loin que ça, Jade, peut-être que ce n'est l'histoire que d'une heure de voiture lui dit Sophie
- Et puis, on la verra encore à d'autres fêtes, Jade, j'ajoute
Un peu apaisée par ces paroles, Jade ajoute :
- Oui mais moi, j'aimerais bien que Camille elle soit mon voisin de la rue Barrau
- ...
- ...
- Mais je sais que ce n'est pas possible car il y a déjà des voisins dans la maison à coté de nous
Et Jade de s'éteindre dans la nuit noire, dans ses rêves d'un monde où toutes les maisons voisines de la notre seraient habitées par ses amies...
Jade a beaucoup joué avec Camille, une copine de sa classe de Tournefeuille de l'an passé, voisine de notre ancien quartier, qu'elle n'avait pas revue depuis un an. Ce furent de grandes retrouvailles, pleines de jeu jusqu'à 4h30 du matin, et un au revoir très triste, car au-delà de la fatigue, et de la fin de ce moment agréable, Camille a annoncé à Jade qu'elle allait déménager loin, pour avoir une maison plus grande pour sa petite soeur Violette qui arrive.
Alors, après les larmes et avant de plonger très vite dans un sommeil profond sur le siège arrière de la voiture, Jade nous dit :
- Moi, je veux que Camille, elle déménage pas loin de Tournefeuille
- Mais, elle ne déménage pas si loin que ça, Jade, peut-être que ce n'est l'histoire que d'une heure de voiture lui dit Sophie
- Et puis, on la verra encore à d'autres fêtes, Jade, j'ajoute
Un peu apaisée par ces paroles, Jade ajoute :
- Oui mais moi, j'aimerais bien que Camille elle soit mon voisin de la rue Barrau
- ...
- ...
- Mais je sais que ce n'est pas possible car il y a déjà des voisins dans la maison à coté de nous
Et Jade de s'éteindre dans la nuit noire, dans ses rêves d'un monde où toutes les maisons voisines de la notre seraient habitées par ses amies...
Chez Picard
Il y a un magasin Picard un peu plus haut après l'école de Jade. Alors, quand il fait chaud, et qu'on est en vélos, on fait un détour chez Picard. J'annonce :
- On va acheter des glaces ?
- Ouais, ouais, ouais !!! me répond-t-elle, en levant les bras.
D'ailleurs, Nils s'amuse beaucoup à faire aussi "ouais" en levant les bras. On s'est beaucoup entraînés pendant la coupe du monde. Il faut que je le filme levant les bras et criant Ouais...
Donc, nous y allon. Et Jade choisit les glaces qu'elle va pouvoir déguster sur le chemin du retour, assise dans mon dos sur le siège vélo. On repart toujours avec plusieurs boîtes de glaces, indifféremment, en glace ou sorbet, à bâton ou en pôt. C'est une vraie fête que d'aller acheter ces glaces, d'en choisir une au parfum qu'on veut, dans le format qu'on veut, à peine sortis du magasin et pas encore sur le vélo. C'est notre truc du vendredi avec Jade : s'acheter une glace en revenant de l'école. Accessoirement, ramener un apéro sympa que Jade choisit : ce vendredi, c'était moules farcies.
Mais ensuite, c'est l'enfer. Car sur mon vélo à pneus dégonflés, je peine un peu avec Jade derrière, sur le début du parcours en montée, deux sacs plein de surgelés pendus de chaque coté du guidon qui me déséquilibrent facilement, le soleil qui me chauffe la tête et le reste, le sac de Jade à tenir dans une main, un seul frein en état de fonctionnement, et la hantise de retrouver de la glace fondue dans mon dos...
Mais je suis sûr que le jeu en vaut la chandelle...
- On va acheter des glaces ?
- Ouais, ouais, ouais !!! me répond-t-elle, en levant les bras.
D'ailleurs, Nils s'amuse beaucoup à faire aussi "ouais" en levant les bras. On s'est beaucoup entraînés pendant la coupe du monde. Il faut que je le filme levant les bras et criant Ouais...
Donc, nous y allon. Et Jade choisit les glaces qu'elle va pouvoir déguster sur le chemin du retour, assise dans mon dos sur le siège vélo. On repart toujours avec plusieurs boîtes de glaces, indifféremment, en glace ou sorbet, à bâton ou en pôt. C'est une vraie fête que d'aller acheter ces glaces, d'en choisir une au parfum qu'on veut, dans le format qu'on veut, à peine sortis du magasin et pas encore sur le vélo. C'est notre truc du vendredi avec Jade : s'acheter une glace en revenant de l'école. Accessoirement, ramener un apéro sympa que Jade choisit : ce vendredi, c'était moules farcies.
Mais ensuite, c'est l'enfer. Car sur mon vélo à pneus dégonflés, je peine un peu avec Jade derrière, sur le début du parcours en montée, deux sacs plein de surgelés pendus de chaque coté du guidon qui me déséquilibrent facilement, le soleil qui me chauffe la tête et le reste, le sac de Jade à tenir dans une main, un seul frein en état de fonctionnement, et la hantise de retrouver de la glace fondue dans mon dos...
Mais je suis sûr que le jeu en vaut la chandelle...
jeudi 13 juillet 2006
Mandala
Jade a eu, pour son anniversaire, par ses cousins Théo et Mathis, une boîte à faire des mandalas. Tellement fière de poser avec son cadeau, qu'on ne la voit plus...
Les mandalas sont à la mode dans les cours des écoles. Comme d'autres trucs aux noms bizarres avant, les pokemons ou le truc qu'on avait avec les fromages p'tit louis, wak ou un truc du genre...
Mais Mandala, voilà un truc nouveau. Au secours, Internet... qui nous dit que Les mandalas sont des reproductions spirituelles de l'ordre du monde. On peut aussi lire que Avec son langage imagé, le mandala est donc une carte géographique pour la compréhension de l'univers et en même temps du paysage intérieur de l'âme humaine, et qu'il est aussi un Diagramme cosmique peint sur une toile ou composé de sable coloré, le mandala constitue parfois aussi un motif architectural. Quel programme...
Je ne sais pas si elle a conscience de tout cela, mais voici un des mandalas que Jade a réalisé, avec sa boîte de Mandala Designer.
C'était la minute de Monsieur Cyclopède. Aujourd'hui, les mandalas.
Les mandalas sont à la mode dans les cours des écoles. Comme d'autres trucs aux noms bizarres avant, les pokemons ou le truc qu'on avait avec les fromages p'tit louis, wak ou un truc du genre...
Mais Mandala, voilà un truc nouveau. Au secours, Internet... qui nous dit que Les mandalas sont des reproductions spirituelles de l'ordre du monde. On peut aussi lire que Avec son langage imagé, le mandala est donc une carte géographique pour la compréhension de l'univers et en même temps du paysage intérieur de l'âme humaine, et qu'il est aussi un Diagramme cosmique peint sur une toile ou composé de sable coloré, le mandala constitue parfois aussi un motif architectural. Quel programme...
Je ne sais pas si elle a conscience de tout cela, mais voici un des mandalas que Jade a réalisé, avec sa boîte de Mandala Designer.
C'était la minute de Monsieur Cyclopède. Aujourd'hui, les mandalas.
Cabalistique
Pour le post précédent, j'ai eu un doute sur Cabalistique. Avec un L ou deux...
Je voyais plutôt un seul L, mais j'aime être sûr.
Alors, dans ces cas-là, je vais sur Google et fais une recherche sur les deux orthographes et vois ce qui m'arrive.
Mais dans un cas comme celui-là, je trouve autant de réponses avec l'une ou l'autre des deux orthographes.
Finalement, Internet n'est pas un dictionnaire, juste un entrepôt géant de fautes d'orthographe.
Je voyais plutôt un seul L, mais j'aime être sûr.
Alors, dans ces cas-là, je vais sur Google et fais une recherche sur les deux orthographes et vois ce qui m'arrive.
Mais dans un cas comme celui-là, je trouve autant de réponses avec l'une ou l'autre des deux orthographes.
Finalement, Internet n'est pas un dictionnaire, juste un entrepôt géant de fautes d'orthographe.
Cééma
Jade arrive vers moi avec un post-it recouvert de cignes cabalistiques et me dit :
- Regarde, j'ai fait le Cééma
- Montre...
Ca ressemble à une sorte de $, c'est bien un S barré mais entouré de deux barres horizontales.
- C'est un dollar, ça, Jade
- Mais non, c'est le Cééma
- Le quoi ?
- LE CEEMA !!! C'est écrit à l'école !!!
- Le CM1 ?
- Mais non, le Cééma, je le sais...
Alors, je me suis demandé si ce n'était pas le C cédille, mal fait qui ressemblerait à un dollar, la cédille et le C formant un S... puis je pense à &... et je lui écrit les deux...
- Tu veux peut-être dire ç
- ...
- ou alors & comme dans C&A, d'où Sophie lui a ramené un cadeau
- Non, pas ça, Papa, le Cééma, regarde...
- Regarde, j'ai fait le Cééma
- Montre...
Ca ressemble à une sorte de $, c'est bien un S barré mais entouré de deux barres horizontales.
- C'est un dollar, ça, Jade
- Mais non, c'est le Cééma
- Le quoi ?
- LE CEEMA !!! C'est écrit à l'école !!!
- Le CM1 ?
- Mais non, le Cééma, je le sais...
Alors, je me suis demandé si ce n'était pas le C cédille, mal fait qui ressemblerait à un dollar, la cédille et le C formant un S... puis je pense à &... et je lui écrit les deux...
- Tu veux peut-être dire ç
- ...
- ou alors & comme dans C&A, d'où Sophie lui a ramené un cadeau
- Non, pas ça, Papa, le Cééma, regarde...
mercredi 12 juillet 2006
Passe de 3
Cette fois-ci, j'y suis arrivé : troisième victoire en tournoi d'affilée. Hier soir.
Main finale : paire de 66 contre le A4 de Richard...
Sli 3ème, pas loin de me sortir avec 9J contre 7Q, et 579 en coeur au flop. Ma Q était de coeur et lui avait le valet dans cette couleur. Le 6 de coeur m'aura sauvé. Ce fût le seul moment de danger dans un tournoi plutôt bien maîtrisé.
Cette régularité, je crois, me permet de dire que j'ai réussi à mettre de la solidité dans mon jeu agressif, que je varie davantage. Et c'est suffisamment notable pour souligner que j'ai gagné de nombreux coups hier soir grâce à l'observation des adversaires et la psychologie.
Enfin, quelle part attribuer à mon duo casquette - lunettes noires qui me rend sûrement moins lisible...
Main finale : paire de 66 contre le A4 de Richard...
Sli 3ème, pas loin de me sortir avec 9J contre 7Q, et 579 en coeur au flop. Ma Q était de coeur et lui avait le valet dans cette couleur. Le 6 de coeur m'aura sauvé. Ce fût le seul moment de danger dans un tournoi plutôt bien maîtrisé.
Cette régularité, je crois, me permet de dire que j'ai réussi à mettre de la solidité dans mon jeu agressif, que je varie davantage. Et c'est suffisamment notable pour souligner que j'ai gagné de nombreux coups hier soir grâce à l'observation des adversaires et la psychologie.
Enfin, quelle part attribuer à mon duo casquette - lunettes noires qui me rend sûrement moins lisible...
Mini-Jade
Un peu comme Docteur Denfer et son mini-Moi dans Austin Powers, Jade s'est lancée samedi matin dans la fabrication d'une mini-Jade.
Elle s'est attablée, puis une bonne heure plus tard, sans avoir rien demandé à quiconque, ni stylo, ni feuille, ni ciseau, ni scotch, ni aide surtout, elle nous tend son travail : une mini-Jade, avec la même robe et la même coupe de cheveux.
On en a eu le souffle coupé, avec Sophie... tant de détails : les yeux bleus, les fleurs sur la robe, la perspective sur les sandales, le sourire et les ongles...
Heureusement qu'il n'y avait plus de feuille, car elle s'apprêtait à faire un mini-Nils, un mini-Papa et une mini-Maman...
Ce n'est, sans doute, que partie remise !
Elle s'est attablée, puis une bonne heure plus tard, sans avoir rien demandé à quiconque, ni stylo, ni feuille, ni ciseau, ni scotch, ni aide surtout, elle nous tend son travail : une mini-Jade, avec la même robe et la même coupe de cheveux.
On en a eu le souffle coupé, avec Sophie... tant de détails : les yeux bleus, les fleurs sur la robe, la perspective sur les sandales, le sourire et les ongles...
Heureusement qu'il n'y avait plus de feuille, car elle s'apprêtait à faire un mini-Nils, un mini-Papa et une mini-Maman...
Ce n'est, sans doute, que partie remise !
mardi 11 juillet 2006
Le boucher
J'ai écrit, il y a plusieurs semaines, que Domenech, sur une photo des années 80, avait des allures du boucher de Gangs of New-York. Mais à y regarder de plus près, le vrai boucher sur le terrain, aujourd'hui, comme l'était sur le terrain, Domenech à l'époque, est Materrazi, la victime du coup de boule de Zidane. Ou le coupable, plutôt...
J'ai été surpris par ce qu'en a dit Bernard Tapie, hier, mais il y a un fonds de vrai dans cela : si à un moment donné, un gars arrive sur le terrain et stoppe Zidane en lui disant "attention, réfléchis bien, si tu fais ça, tu prends un rouge, tu mets ton équipe en difficulté, tu donnes le mauvais exemple, tu rates ta sortie", et bien, Zidane, il prend un mètre d'élan supplémentaire plutôt que de s'arrêter...
Et ça ne se juge pas, il est important de ne pas juger, celui à qui on a mis tant de pression, l'homme qui allait sauver l'économie française en gagnant la coupe du monde. Qui d'autre peut imaginer l'once d'un soupçon de cette pression sur ses épaules ?
Au final, quand même, à y revoir les exploits précédents de Materrazzi, ici compilés pour partie sur youtube, on l'a trouvé notre boucher, l'homme infâme qui ne mérite pas d'être sur un terrain de football, le coupable...
Et quand on voit, et je paraphrase So Foot d'il y a un mois pour cela, que nous sommes revenus au temps de l'excellence créatrice supérieure au réalisme froid, au résultat brut et coupable de victoire des puissants, on y voit l'Italie et Materazzi.
C'est l'épilogue de cette coupe du Monde : l'Italie a gagné, avec Materrazzi, ce boucher en héros, avec des joueurs tous dopés ou ayant participé ces dernières années à des matchs truqués et corrompus, face à la France, dépositaire de la solidarité, du partage et du panache.
C'est encore pour cette raison que la foule est descendue hier en nombre, place de la Concorde, et si ce n'est pas une victoire sportive, c'en est une autre beaucoup plus belle.
J'ai été surpris par ce qu'en a dit Bernard Tapie, hier, mais il y a un fonds de vrai dans cela : si à un moment donné, un gars arrive sur le terrain et stoppe Zidane en lui disant "attention, réfléchis bien, si tu fais ça, tu prends un rouge, tu mets ton équipe en difficulté, tu donnes le mauvais exemple, tu rates ta sortie", et bien, Zidane, il prend un mètre d'élan supplémentaire plutôt que de s'arrêter...
Et ça ne se juge pas, il est important de ne pas juger, celui à qui on a mis tant de pression, l'homme qui allait sauver l'économie française en gagnant la coupe du monde. Qui d'autre peut imaginer l'once d'un soupçon de cette pression sur ses épaules ?
Au final, quand même, à y revoir les exploits précédents de Materrazzi, ici compilés pour partie sur youtube, on l'a trouvé notre boucher, l'homme infâme qui ne mérite pas d'être sur un terrain de football, le coupable...
Et quand on voit, et je paraphrase So Foot d'il y a un mois pour cela, que nous sommes revenus au temps de l'excellence créatrice supérieure au réalisme froid, au résultat brut et coupable de victoire des puissants, on y voit l'Italie et Materazzi.
C'est l'épilogue de cette coupe du Monde : l'Italie a gagné, avec Materrazzi, ce boucher en héros, avec des joueurs tous dopés ou ayant participé ces dernières années à des matchs truqués et corrompus, face à la France, dépositaire de la solidarité, du partage et du panache.
C'est encore pour cette raison que la foule est descendue hier en nombre, place de la Concorde, et si ce n'est pas une victoire sportive, c'en est une autre beaucoup plus belle.
Un U et le vaisseau spatial
Jade a la pêche en ce moment. Visiblement, le centre de loisirs, ça lui plait, elle joue toute la journée, découvre plein de trucs, et est au contact de plus grands : ça ouvre des horizons.
Mais là, au moment de coucher Jade, l'autre soir, me fait un énorme calin. Soudain, elle se calme. Enfin. Et elle me dit :
- Ben, moi, je t'aime beaucoup, Papa !
- Moi aussi, je t'aime, Jadou
Un petit silence, puis :
- Tiens, regarde là, le U ! me dit-elle en écartant les lèvres et posant son doigt sur ses gencives
- Le quoi ? je demande
- Là, le U ! en rose !
- Ca s'appelle des gencives, ça, Jade
- Ben là, y'a le U rose et aussi y'a un vaisseau spatial avec du sang dedans qui fait tomber la dent et la petite souris passe la prendre après
- Quoi Quoi Quoi ??? un vaisseau quoi ?
- Un vaisseau spatial avec du sang dedans qui fait tomber la dent !
- Ok, Ok, Ok...
- Et Papa, ben faudra que je fasse un mot pour la souris, Papa, tu sais !
- Ah bon?
- Ben oui, parce que moi je veux qu'elle m'amène un jouet, la souris ! (sous-entendu, pas des sous).
Elle a vraiment la pêche. Au lit à 21h40, horaire très inhabituel pour elle, largement au-delà des moments permis, elle trouve le moyen de se réveiller, de nous rejoindre dans le jardin, alors que nous venions de nous poser sur les transats. Sophie remontera avec elle, car elle avait oublié d'essayer ses baskets avant de dormir. Ca ne pouvait pas attendre le lendemain...
Mais là, au moment de coucher Jade, l'autre soir, me fait un énorme calin. Soudain, elle se calme. Enfin. Et elle me dit :
- Ben, moi, je t'aime beaucoup, Papa !
- Moi aussi, je t'aime, Jadou
Un petit silence, puis :
- Tiens, regarde là, le U ! me dit-elle en écartant les lèvres et posant son doigt sur ses gencives
- Le quoi ? je demande
- Là, le U ! en rose !
- Ca s'appelle des gencives, ça, Jade
- Ben là, y'a le U rose et aussi y'a un vaisseau spatial avec du sang dedans qui fait tomber la dent et la petite souris passe la prendre après
- Quoi Quoi Quoi ??? un vaisseau quoi ?
- Un vaisseau spatial avec du sang dedans qui fait tomber la dent !
- Ok, Ok, Ok...
- Et Papa, ben faudra que je fasse un mot pour la souris, Papa, tu sais !
- Ah bon?
- Ben oui, parce que moi je veux qu'elle m'amène un jouet, la souris ! (sous-entendu, pas des sous).
Elle a vraiment la pêche. Au lit à 21h40, horaire très inhabituel pour elle, largement au-delà des moments permis, elle trouve le moyen de se réveiller, de nous rejoindre dans le jardin, alors que nous venions de nous poser sur les transats. Sophie remontera avec elle, car elle avait oublié d'essayer ses baskets avant de dormir. Ca ne pouvait pas attendre le lendemain...
De nouvelles sandales
De retour de Paris, Sophie a fait son petit tour chez H&M. Elle a ramené à Nils une casquette et un t-shirt, et Jade a eu droit a son maillot de match pour dimanche, une seconde paire de sandales, une autre de baskets, car ça pousse, déjà du 28 alors que les précédentes d'il y a 3 mois étaient du 26...
Une course en avant...
Et Jade, toute fière de lister au téléphone à Manu, samedi soir, la longue liste de ses derniers cadeaux :
- Et j'ai eu aussi des perles
- Mais je sais pas où elles sont
- Mais comme elles sont dans un paquet, y'a qu'à retrouver le paquet
- pfff
- Et aussi, maman, elle m'a ramené des nouvelles sandales
- Parce qu'avant j'avais qu'une seule perle de sandales, pff, et maintenant, j'en ai deux...
Une course en avant...
Et Jade, toute fière de lister au téléphone à Manu, samedi soir, la longue liste de ses derniers cadeaux :
- Et j'ai eu aussi des perles
- Mais je sais pas où elles sont
- Mais comme elles sont dans un paquet, y'a qu'à retrouver le paquet
- pfff
- Et aussi, maman, elle m'a ramené des nouvelles sandales
- Parce qu'avant j'avais qu'une seule perle de sandales, pff, et maintenant, j'en ai deux...
lundi 10 juillet 2006
Au voleur !!!!
Voilà, on s'est fait volés par les italiens. On ne le méritait pas. Normal, sinon, ce ne serait pas un vol.
En ce dimanche, il n'est même pas minuit mais je suis fatigué car triste. J'ai appelé les copains parisiens, l'ambiance était blanche, livide.
Plus tard, beaucoup plus tard, trop tard, je repasserai le film de la soirée des dizaines de fois pour tenter de comprendre mais je ne comprendrai rien. Il me restera cet instant en mémoire, avec Jade dans mon dos, à vélo dans la nuit toulousaine, sur le chemin du retour, à qui j'explique que les italiens sont des voleurs (et à cet instant, j'étais partagé entre un souci d'éducation à l'inverse de ces valeurs : le respect même dans la défaite, et cette haine de la défaite, ce goût de la compétition), mais elle me répond que c'est pas grave, car peut-être quand elle sera grande, la France gagnera la coupe quand même. Elle a raison. Sans doute partie remise. Je lui ai tellement expliqué le coté exceptionnel d'une finale de coupe du monde, que certains ne croisent jamais dans leur vie.
J'ai eu trop de pensées, dimanche soir. Par exemple, j'ai dit à François que finalement, les italiens nous ont rendu la monnaie de leur pièce de l'euro 2000. Et puis, je me suis dit que je n'aimerais pas être à la place de mon frère, qui travaille dans un restaurant italien : l'enfer pour lui dans les prochains jours. Et je me demandais ce qu'en pensait Sophie, à coté de moi, à l'instant où j'écrivais une partie de ces lignes, en ce dimanche, au clair de lune.
Et qu'a retenu Jade, qu'en retiendra-t-elle ?
Elle retiendra Zidane, Titi, ThuThu et Frankie, qui a eu un accident de voiture. Je crois qu'elle n'a pas compris le coup de tête du premier, qu'elle ne l'a pas vu et c'est tant mieux. Sans doute retiendra-t-elle cette ambiance de pub surbondé, où debout sur une chaise, elle a suivi le match jusqu'à l'épuisement, entre jus d'orange et chips au vinaigre, au milieu d'un maelstrom de bruits ?
Mais elle n'aura pas vu les drapeaux et la fête que je voulais lui faire découvrir... Elle ne pourra donc le retenir !
Et cela serait-il si pénible et déprimant car cela me renvoit à des souvenirs d'enfance de défaite des bleus, meilleurs mais perdants avec panache, notamment 1982. Est-ce cela qui était si dur à vivre en cet instant ? ce retour vers des souvenirs douloureux que les victoires récentes n'avaient qu'endormis, et les voilà qui ressurgissent...
Est-ce tout cela qui m'a empêché de dormir, moi, l'ours hibernatus ?
Et cela, j'écris cela, je n'écris pas défaite, désillusion, déception, non, j'écris cela, comme si je n'arrivais pas à le nommer.
Et cela, comme je l'appelle, au-delà de la petite déprime qu'elle va m'occasionner, n'a-t-il pas été, à y regarder de plus près, de merveilleux moments et une aventure extraodinaire ?
Mais cela, ce sera avec le recul...
En ce dimanche, il n'est même pas minuit mais je suis fatigué car triste. J'ai appelé les copains parisiens, l'ambiance était blanche, livide.
Plus tard, beaucoup plus tard, trop tard, je repasserai le film de la soirée des dizaines de fois pour tenter de comprendre mais je ne comprendrai rien. Il me restera cet instant en mémoire, avec Jade dans mon dos, à vélo dans la nuit toulousaine, sur le chemin du retour, à qui j'explique que les italiens sont des voleurs (et à cet instant, j'étais partagé entre un souci d'éducation à l'inverse de ces valeurs : le respect même dans la défaite, et cette haine de la défaite, ce goût de la compétition), mais elle me répond que c'est pas grave, car peut-être quand elle sera grande, la France gagnera la coupe quand même. Elle a raison. Sans doute partie remise. Je lui ai tellement expliqué le coté exceptionnel d'une finale de coupe du monde, que certains ne croisent jamais dans leur vie.
J'ai eu trop de pensées, dimanche soir. Par exemple, j'ai dit à François que finalement, les italiens nous ont rendu la monnaie de leur pièce de l'euro 2000. Et puis, je me suis dit que je n'aimerais pas être à la place de mon frère, qui travaille dans un restaurant italien : l'enfer pour lui dans les prochains jours. Et je me demandais ce qu'en pensait Sophie, à coté de moi, à l'instant où j'écrivais une partie de ces lignes, en ce dimanche, au clair de lune.
Et qu'a retenu Jade, qu'en retiendra-t-elle ?
Elle retiendra Zidane, Titi, ThuThu et Frankie, qui a eu un accident de voiture. Je crois qu'elle n'a pas compris le coup de tête du premier, qu'elle ne l'a pas vu et c'est tant mieux. Sans doute retiendra-t-elle cette ambiance de pub surbondé, où debout sur une chaise, elle a suivi le match jusqu'à l'épuisement, entre jus d'orange et chips au vinaigre, au milieu d'un maelstrom de bruits ?
Mais elle n'aura pas vu les drapeaux et la fête que je voulais lui faire découvrir... Elle ne pourra donc le retenir !
Et cela serait-il si pénible et déprimant car cela me renvoit à des souvenirs d'enfance de défaite des bleus, meilleurs mais perdants avec panache, notamment 1982. Est-ce cela qui était si dur à vivre en cet instant ? ce retour vers des souvenirs douloureux que les victoires récentes n'avaient qu'endormis, et les voilà qui ressurgissent...
Est-ce tout cela qui m'a empêché de dormir, moi, l'ours hibernatus ?
Et cela, j'écris cela, je n'écris pas défaite, désillusion, déception, non, j'écris cela, comme si je n'arrivais pas à le nommer.
Et cela, comme je l'appelle, au-delà de la petite déprime qu'elle va m'occasionner, n'a-t-il pas été, à y regarder de plus près, de merveilleux moments et une aventure extraodinaire ?
Mais cela, ce sera avec le recul...
dimanche 9 juillet 2006
Litlle italy
Bon, ça approche. A 23 heures, ce sera grand bonheur ou énorme vide. Dans tous les cas, des images plein la tête. Une coupe du monde, c'est vraiment du bonheur sur la planète tous les 4 ans. C'est insuffisant mais c'est déjà ça.
Pour l'instant, ces italiens m'inquiètent. Je saurais au bout de 5 minutes de match si c'est bon ou pas. D'ici là, je ne sais rien, je pressens, je devine, j'envisage, je dévisage comme dit l'autre.
Attendre encore...
Et voir peut-être Ribery ou Trezeguet marquer en prolongations...
Pour l'instant, ces italiens m'inquiètent. Je saurais au bout de 5 minutes de match si c'est bon ou pas. D'ici là, je ne sais rien, je pressens, je devine, j'envisage, je dévisage comme dit l'autre.
Attendre encore...
Et voir peut-être Ribery ou Trezeguet marquer en prolongations...
samedi 8 juillet 2006
Le film du vendredi
Vendredi midi, avec Nils,après la crèche et avant la sieste, on a jardiné et fait de la balançoire. Et pour créer une transition douce vers la sieste, une fois montés à l'étage, nous avons joué sur notre lit. Ce lit parental est, pour Jade et lui, un espace de jeu réservé, qui leur permet notamment de rebondir plus haut que sur leurs matelas, et se transforme aussi, selon les occasions, en tente ou plus simplement, jeu de cache-cache... où on sort de cachette quand on entend "il est où ?" comme pour répondre "je suis là !!!"...
Un lit un peu haut où on ne se met pas debout...
Un lit où il arrive de marcher sur son pantalon, et c'est curieusement fascinant... et comme je le dis, "c'est quoi c't'affaire !!!"
Un moment où je le découvre un petit peu acteur quand même, quand, levant son pantalon, il fait une petite mimique vers l'apprenti réalisateur...
Un lit un peu haut où on ne se met pas debout...
Un lit où il arrive de marcher sur son pantalon, et c'est curieusement fascinant... et comme je le dis, "c'est quoi c't'affaire !!!"
Un moment où je le découvre un petit peu acteur quand même, quand, levant son pantalon, il fait une petite mimique vers l'apprenti réalisateur...
Moto
L'autre jour, je reçois un mail de David, ayant enfin eu son permis à 36 ans, et troisième tentative. Mais il précise qu'il ne conduira pas, qu'il continuera à scooter...
Cinq minutes plus tard, je reçois un second mail de Jérome, qui m'annonce un décés d'une connaissance de lycée, lors d'un accident de moto...
Mis côte à côte, ça donne une très étrange impression...
Cinq minutes plus tard, je reçois un second mail de Jérome, qui m'annonce un décés d'une connaissance de lycée, lors d'un accident de moto...
Mis côte à côte, ça donne une très étrange impression...
vendredi 7 juillet 2006
France - Portugal
Non, non, nous ne sommes pas un couple franco-portugais comme tous ceux dont on a pu lire la gestion interne de cette demi-finale au sein du couple dans tous les journaux. Le top du top étant ce mari portugais obligé de dormir dans le canapé : comme si perdre la demi-finale n'aurait pas mérité une petite consolation...
Toujours est-il que, nous concernant, c'était juste pour immortaliser l'instant !
Vous ne reverrez pas Sophie de sitôt avec un maillot de foot, peut-être Dimanche, mais ensuite ?
Toujours est-il que, nous concernant, c'était juste pour immortaliser l'instant !
Vous ne reverrez pas Sophie de sitôt avec un maillot de foot, peut-être Dimanche, mais ensuite ?
Figo
jeudi 6 juillet 2006
2a384
2a384, c'est le code de l'immeuble de Ludo où nous avons regardé Portugal - France,
hier.
C'est, étonnamment le score de la rencontre entre ces mêmes équipes, à Marseille, en 1984 : 2 à 3, 84.
Qui peut bien avoir décidé de cela ?
Ludo aura-t-il prochainement un nouveau code, comme 0a106 ?
hier.
C'est, étonnamment le score de la rencontre entre ces mêmes équipes, à Marseille, en 1984 : 2 à 3, 84.
Qui peut bien avoir décidé de cela ?
Ludo aura-t-il prochainement un nouveau code, comme 0a106 ?
mercredi 5 juillet 2006
Dialogue avec Théo
Dans la piscine, Théo me demande qui a décidé du prénom de Jade, si c'est moi ou Sophie.
- Ben, c'est tous les deux, on était d'accord.
- Ah oui !
- Et on a aussi une copine qui s'appelle Jade !
- D'accord...
- Et comment vous avez trouvé Jade ?
- Ben, tu le sais bien, Théo, elle est sortie du ventre de sa maman.
- Et vous étiez à l'hopital pour ouvrir le ventre de sa maman ?
- Oui, oui
- Et il n'y avait qu'un bébé dedans, alors ?
- Oui, oui, pas comme vous, vous, vous étiez tous les deux avec Mathis dans le ventre de votre maman
- Et alors, Nils ?
- Ben, on est retourné à l'hopital, mais après, pas en même temps que pour Jade...
- Et maintenant, vous êtes quatre comme nous, alors, c'est bien ! conclut-il
Je ne sais pas quelle part de tout cela il voulait vérifier, ce qu'il cherchait à conforter de son savoir, de ses références de famille à quatre, de son statut de jumeau, ou si simplement, Nils existait enfin à ses yeux, et qu'il n'y avait plus simplement Jade, mais aussi et de plus en plus, Nils avec eux, ce qui semblait une bonne nouvelle.
- Ben, c'est tous les deux, on était d'accord.
- Ah oui !
- Et on a aussi une copine qui s'appelle Jade !
- D'accord...
- Et comment vous avez trouvé Jade ?
- Ben, tu le sais bien, Théo, elle est sortie du ventre de sa maman.
- Et vous étiez à l'hopital pour ouvrir le ventre de sa maman ?
- Oui, oui
- Et il n'y avait qu'un bébé dedans, alors ?
- Oui, oui, pas comme vous, vous, vous étiez tous les deux avec Mathis dans le ventre de votre maman
- Et alors, Nils ?
- Ben, on est retourné à l'hopital, mais après, pas en même temps que pour Jade...
- Et maintenant, vous êtes quatre comme nous, alors, c'est bien ! conclut-il
Je ne sais pas quelle part de tout cela il voulait vérifier, ce qu'il cherchait à conforter de son savoir, de ses références de famille à quatre, de son statut de jumeau, ou si simplement, Nils existait enfin à ses yeux, et qu'il n'y avait plus simplement Jade, mais aussi et de plus en plus, Nils avec eux, ce qui semblait une bonne nouvelle.
Nils et Mathis se rencontrent
Nils a revu ses grands cousins ce week-end, Théo et Mathis, 12 ans à eux deux, six tout seul.
Et voilà Nils qui a dépassé le stade de bébé à quatre pattes qui intrigue ses grands cousins, pas bien longtemps, mais ils le regardent avec cet air de "ah, j'étais comme ça aussi"...
Et en images, ça donne Mathis qui se demande ce que compte bien faire Nils de cette grande boîte : Nils regarde la grande roue des cascadeurs et doit se demander ce que cela peut bien être, cette roue sur le paquet avec des enfants dessus. Puis Mathis, devant tant d'indifférence de la part de ce petit cousin, quand même, mets en joue Nils, absorbé par cette grosse boîte, qui ne voit pas le danger qui se présente. Est-ce là une menace pour éloigner ce petit cousin, mi-encombrant, mi-curieux, de la boîte du cadeau fraichement reçu ? Est-ce là un début de conversation entre les deux ? une tentative d'approche ? un premier partage autour d'un pistolet (dont Nils ne sait ni l'usage ni la représentation, seulement le bruit qu'il éxecute) ?
Mais tout cela se termine bien : faute de réaction de Nils, Mathis concède que ce petit cousin est bien inoffensif (pour l'instant ?) et pointe donc son arme au ciel : il épargne Nils qui, comme une récompense, en a presque fini avec la boîte.
Je me demande si ces deux-là auront été, au cours de l'après-midi, plus proches d'un échange qu'à ce moment précis ?
J'en doute...
Cela viendra très vite. Trop vite pour nous, parents.
Et Nils ne sait pas encore toute la chance qu'il a d'avoir deux cousins plus grands que lui qui lui montreront bien de nouvelles choses insoupçonnées tandis qu'en retour, le plaisir de faire découvrir les ravira.
Et voilà Nils qui a dépassé le stade de bébé à quatre pattes qui intrigue ses grands cousins, pas bien longtemps, mais ils le regardent avec cet air de "ah, j'étais comme ça aussi"...
Et en images, ça donne Mathis qui se demande ce que compte bien faire Nils de cette grande boîte : Nils regarde la grande roue des cascadeurs et doit se demander ce que cela peut bien être, cette roue sur le paquet avec des enfants dessus. Puis Mathis, devant tant d'indifférence de la part de ce petit cousin, quand même, mets en joue Nils, absorbé par cette grosse boîte, qui ne voit pas le danger qui se présente. Est-ce là une menace pour éloigner ce petit cousin, mi-encombrant, mi-curieux, de la boîte du cadeau fraichement reçu ? Est-ce là un début de conversation entre les deux ? une tentative d'approche ? un premier partage autour d'un pistolet (dont Nils ne sait ni l'usage ni la représentation, seulement le bruit qu'il éxecute) ?
Mais tout cela se termine bien : faute de réaction de Nils, Mathis concède que ce petit cousin est bien inoffensif (pour l'instant ?) et pointe donc son arme au ciel : il épargne Nils qui, comme une récompense, en a presque fini avec la boîte.
Je me demande si ces deux-là auront été, au cours de l'après-midi, plus proches d'un échange qu'à ce moment précis ?
J'en doute...
Cela viendra très vite. Trop vite pour nous, parents.
Et Nils ne sait pas encore toute la chance qu'il a d'avoir deux cousins plus grands que lui qui lui montreront bien de nouvelles choses insoupçonnées tandis qu'en retour, le plaisir de faire découvrir les ravira.
mardi 4 juillet 2006
...mais Jade se débrouille bien...
Et son adorable papa grave ce moment...
Sa maman l'encourage !
Son petit frère regarde ça pour faire pareil plus tard...
Sa maman l'encourage !
Son petit frère regarde ça pour faire pareil plus tard...
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