mardi 20 juin 2006
Frankfurt
Ca y est. Samedi, 20 heures, nous cherchons son centre, le trouvons. Le quartier est plein de casinos et love centers, et on débouche soudain sur une rue plein de stands et de maillots de foot, de musique et de bruits. Nous y sommes, en cette coupe du monde allemande. Notre première rencontre sera celle de Dunkerquois, copains d'Alex Dupont et de Bruno Metsu. Ils nous racontent la fiesta au Duplex, sur les champs, après la victoire de Gueugnon en coupe de la ligue. Ils en sont fiers. Le Duplex, pour moi, c'est une boîte où il faut avoir 17 ans de moyenne d'âge. On n'a pas le même référentiel. Ensuite, ils nous expliquent qu'il y a trois petits centre-villes, celui des banques, celui de la gare, et un autre que j'ai oublié, dans lequel nous n'avons pas erré.
Les portugais et américains sont en nombre : les premiers car ils ont supporté le portugal dans cette ville cet après-midi, les seconds car il doit y avoir ici une base militaire américaine, si proche de l'ex-RDA.
Italie-USA est un match fou qu'on suit dans un bar rempli d'américains. Au SMS envoyé à Ludo pour dire qu'on est dans un bar américain, il répondra par un autre SMS, pour savoir si on sous-entendait par là un bar à hotesses. Toujours cette question de référentiel.
Le match se déroule, haletant. L'ambiance autant que le jeu très pauvre des italiens nous fait basculer coté américain. François aura, par la suite, cet aveu terrible :
- C'est la première fois de ma vie, je crois, où j'ai été pour les américains en sport collectif
Je crois même qu'il a dit cette phrase 4 ou 5 fois durant notre séjour. C'est vrai que ça marque. Mais avec l'ambiance, c'est normal. Et puis, avec nos maillots bleus, il y a un américain qui nous prend gentiment à partie à chaque action litigieuse, confondant le bleu italien et le bleu français. Normal qu'ils ne gagnent pas contre une mauvaise squaddra azzura : ils n'ont pas la culture foot. Ludo nous SMS que Raffi et Vatche seront là demain. On file dès la fin du match, histoire d'avaler les kilomètres et de s'endormir sur une aire d'autoroute pas trop loin de Leipzig. Un dernier tour dans le centre bancaire (bizarre d'avoir installé le centre financier du pays en pleine campagne) où on verra ce truc typiquement allemand : un énorme symbole euro avec les étoiles, 6 mètres de haut, au beau milieu d'une place sans intérêt. Il manque beaucoup d'étoiles avec l'élargissement de l'UE. Etonnant que les allemands n'aient pas prévu ça dès le début. Toujours notre référentiel.
Sur la route, on passera plusieurs fois devant l'aéroport de Franfort, perdus entre leurs panneaux. Un bien bel aéroport qu'on aura vraiment eu le loisir d'admirer... tout comme cette énorme usine illuminée de nuit qu'on croirait sortie d'un film de Science-Fiction.
C'est pas tout ça, mais un Decontractyl pour le lumbago et une petite Leffe avant de dormir pendant que François nous emmène à l'Est.
Les portugais et américains sont en nombre : les premiers car ils ont supporté le portugal dans cette ville cet après-midi, les seconds car il doit y avoir ici une base militaire américaine, si proche de l'ex-RDA.
Italie-USA est un match fou qu'on suit dans un bar rempli d'américains. Au SMS envoyé à Ludo pour dire qu'on est dans un bar américain, il répondra par un autre SMS, pour savoir si on sous-entendait par là un bar à hotesses. Toujours cette question de référentiel.
Le match se déroule, haletant. L'ambiance autant que le jeu très pauvre des italiens nous fait basculer coté américain. François aura, par la suite, cet aveu terrible :
- C'est la première fois de ma vie, je crois, où j'ai été pour les américains en sport collectif
Je crois même qu'il a dit cette phrase 4 ou 5 fois durant notre séjour. C'est vrai que ça marque. Mais avec l'ambiance, c'est normal. Et puis, avec nos maillots bleus, il y a un américain qui nous prend gentiment à partie à chaque action litigieuse, confondant le bleu italien et le bleu français. Normal qu'ils ne gagnent pas contre une mauvaise squaddra azzura : ils n'ont pas la culture foot. Ludo nous SMS que Raffi et Vatche seront là demain. On file dès la fin du match, histoire d'avaler les kilomètres et de s'endormir sur une aire d'autoroute pas trop loin de Leipzig. Un dernier tour dans le centre bancaire (bizarre d'avoir installé le centre financier du pays en pleine campagne) où on verra ce truc typiquement allemand : un énorme symbole euro avec les étoiles, 6 mètres de haut, au beau milieu d'une place sans intérêt. Il manque beaucoup d'étoiles avec l'élargissement de l'UE. Etonnant que les allemands n'aient pas prévu ça dès le début. Toujours notre référentiel.
Sur la route, on passera plusieurs fois devant l'aéroport de Franfort, perdus entre leurs panneaux. Un bien bel aéroport qu'on aura vraiment eu le loisir d'admirer... tout comme cette énorme usine illuminée de nuit qu'on croirait sortie d'un film de Science-Fiction.
C'est pas tout ça, mais un Decontractyl pour le lumbago et une petite Leffe avant de dormir pendant que François nous emmène à l'Est.
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