dimanche 10 septembre 2006
Presse quotidienne
Ca m'a fait peur, la presse quotidienne française, fin Juin. J'avais écris cela et l'avais gardé sous le coude pour le réécrire. Mais finalement, je n'en change rien, le voilà donc tel que, retrouvé après l'avoir effacé de ma mémoire.
Tout d'abord, prenons un fondateur d'un journal de gauche. Ce journal ayant lui-même marqué l'histoire de son pays, ces trentes dernières années. Prenons ce fondateur poussé à quitter son poste par un actionnaire industriel, devenu majoritaire. Prenez cette chaîne d'idées et mettez le tout sous les apparâts d'une démission. Et ceci, malgré la maitrise de la masse salariale, les grans plans de réduction des couts, l'externalisation des fonctions qui ne sont pas dans le coeur de métier, etc... Ceci, pour faire dans le soap brésilien, après trahison d'un certain idéal, donc. Un journal de gauche qui devient géré dans les règles de l'art de gestion d'entreprise de ces dix dernières années. Comme tous les autres, donc. Réorientation comme à l'école, chez le conseiller d'éducation, à examiner les voies possibles : une réorientation comme un dernier espoir qu'il fallait jouer, qui était impératif plus tôt mais se révélait trop tardif et finalement, vain ? Ou une réorientation qui s'est avéreé cause principale de la situation du jour, car à ne plus être en phase avec soi-même, on ne peut plus être ? Bref, cette trahison mais en est-ce une à vouloir vivre comme son temps l'exige, son époque l'incite fortement. Alors, cela, si on appelle cela une tentative, une tentative de... Une tentative aussi de diversification des revenus, face à la technologie numérique, à mi-chemin (la tentative et le monde numérique aussi), imposant de nouveaux investissements, hors de portée sans faire rentrer le cheval de troie capitalistique : l'actionnaire. Comme dans un jeu de société. Comme ce que je fais parfois dans des jeux de société. Les mêmes mécanismes. Normal, que ça s'appelle des jeux de société, ces jeux.
Et ensuite, après ça, un directeur de rédaction du journal d'images royales de notre pays républicain poussé lui aussi à démissionner par un actionnaire industriel : encore le même mécanisme. Mais les raisons sont plus claires. Autant on devine, chacun exprime une opinion, a ses idées dans la première histoire du journal de gauche, autant là, c'est un coup de billard à trois bandes : on est comme le petit poucet : il suffit de suivre les cailloux pour trouver son chemin. Donc, notre seconde histoire, c'est un autre journal, à scandale, pour les salles d'attente et les permanentées qui attendent que leurs bigoudis fleurissent, les relay H d'aéroport aussi... Donc, le directeur se fait virer par son patron, et le patron était copain d'un homme politique, et le journal avait fait paraître une photo de la femme de ce politique avec un joli garçon publicitaire, plus grand et plus beau que l'homme politique en question. Au delà de la question d'amour propre, il semblerait que ne pas avoir une femme bien sage à la maison Une histoire de fesse qui se transforme en problème sur le chemin pour devenir président. A mi-chemin aussi.
Pour ceux qui auraient besoin d'une conclusion, voilà deux exemples montrant à quel point les organes de presse français sont si peu indépendants, à la botte du grand capital et du politique lorsque ce dernier s'y est acoquiné. Tout droit vers le modèle italien, n'est-ce pas ?
Tout d'abord, prenons un fondateur d'un journal de gauche. Ce journal ayant lui-même marqué l'histoire de son pays, ces trentes dernières années. Prenons ce fondateur poussé à quitter son poste par un actionnaire industriel, devenu majoritaire. Prenez cette chaîne d'idées et mettez le tout sous les apparâts d'une démission. Et ceci, malgré la maitrise de la masse salariale, les grans plans de réduction des couts, l'externalisation des fonctions qui ne sont pas dans le coeur de métier, etc... Ceci, pour faire dans le soap brésilien, après trahison d'un certain idéal, donc. Un journal de gauche qui devient géré dans les règles de l'art de gestion d'entreprise de ces dix dernières années. Comme tous les autres, donc. Réorientation comme à l'école, chez le conseiller d'éducation, à examiner les voies possibles : une réorientation comme un dernier espoir qu'il fallait jouer, qui était impératif plus tôt mais se révélait trop tardif et finalement, vain ? Ou une réorientation qui s'est avéreé cause principale de la situation du jour, car à ne plus être en phase avec soi-même, on ne peut plus être ? Bref, cette trahison mais en est-ce une à vouloir vivre comme son temps l'exige, son époque l'incite fortement. Alors, cela, si on appelle cela une tentative, une tentative de... Une tentative aussi de diversification des revenus, face à la technologie numérique, à mi-chemin (la tentative et le monde numérique aussi), imposant de nouveaux investissements, hors de portée sans faire rentrer le cheval de troie capitalistique : l'actionnaire. Comme dans un jeu de société. Comme ce que je fais parfois dans des jeux de société. Les mêmes mécanismes. Normal, que ça s'appelle des jeux de société, ces jeux.
Et ensuite, après ça, un directeur de rédaction du journal d'images royales de notre pays républicain poussé lui aussi à démissionner par un actionnaire industriel : encore le même mécanisme. Mais les raisons sont plus claires. Autant on devine, chacun exprime une opinion, a ses idées dans la première histoire du journal de gauche, autant là, c'est un coup de billard à trois bandes : on est comme le petit poucet : il suffit de suivre les cailloux pour trouver son chemin. Donc, notre seconde histoire, c'est un autre journal, à scandale, pour les salles d'attente et les permanentées qui attendent que leurs bigoudis fleurissent, les relay H d'aéroport aussi... Donc, le directeur se fait virer par son patron, et le patron était copain d'un homme politique, et le journal avait fait paraître une photo de la femme de ce politique avec un joli garçon publicitaire, plus grand et plus beau que l'homme politique en question. Au delà de la question d'amour propre, il semblerait que ne pas avoir une femme bien sage à la maison Une histoire de fesse qui se transforme en problème sur le chemin pour devenir président. A mi-chemin aussi.
Pour ceux qui auraient besoin d'une conclusion, voilà deux exemples montrant à quel point les organes de presse français sont si peu indépendants, à la botte du grand capital et du politique lorsque ce dernier s'y est acoquiné. Tout droit vers le modèle italien, n'est-ce pas ?
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