Techno-Mamie s'est portabilisée, wifisée, vista-sée, et webcamisée de surcroît, et j'ai dû tenter de simplifier ce qu'était un driver pour expliquer qu'il fallait aller sur le site support d'HP pour récupérer les nouveaux drivers à downloader (euh, télécharger) pour que le scanner et l'imprimante marchent toujours car :
Tout le week-end, Jade a davantage attendu son passage au Quoi de Neuf ? que mon anniversaire. Il faut dire que c'était là un moment important : présenter ce lundi, devant toute la classe, les merveilles qu'elle réalise de ses doigts en poterie. Bien sûr, je lui ai dit le matin qu'il faudrait sûrement qu'elle explique comment on fait de la poterie, car les autres enfants n'en font pas forcément mais ça n'avait pas l'air de l'inquiéter.
37 ans aujourd'hui, et je retiendrais, outre les textos reçus de France 3 qui animèrent ma réunion du matin, et Nils déçu que je souffle mes bougies à sa place, ce coup de fil du soir d'Esteban pour me souhaiter bon anniversaire :
Noël en avance au travail de Papa puis Manan. On rentre à la maison avec un circuit flambant neuf qui est l'attraction du dernier week-end. Et à peine installé, après les premiers tours, j'ai l'impression de revenir 30 ans en arrière, quand on veut la voiture de l'autre parce qu'elle va plus vite, mais non, la rouge, c'est à moi, et aussi, Papa, tu remets ma voiture !!!, et Pourquoi ma voiture elle sort tout le temps de la route, et, au passage, un petit Ah, je te double !! ça se termine par c'est moi qu'ai gagné, ou c'est moi qui va plus vite...
A Nantes, ils ont mis des guirlandes clignotantes sur une grue au milieu de la ville que j'apercevais depuis ma chambre d'hotel, ce dimanche. Je n'ai pas eu le temps de comparer avec Saint-Nazaire, en plein jour, le lendemain.
C'est terrible, Sophie ne sait plus faire de tricotin, elle qui maîtrisait ce splendide art, a encouragé Jade à s'y mettre, qui attend, avec son tricotin de Noël, la première démonstration de sa Maman sur ce qui ne ressemble pas à son tricotin de l'époque, comme elle en faisait :
Week-end de spectacle de Noël. Résultat, Nils s'est essayé à de nombreuses reprises à dire Abracadada...
Ca fait peur à tout le monde ce tirage : Pays-Bas, Roumanie, Italie. 3 pays contre qui cela fait bien longtemps qu'on n'a pas perdu. Et puisqu'en poule, il n'y a pas de penalties, je me sens plutôt serein : la route n'en sera que plus facile après.
Air au Bikini : j'avais oublié au profit d'une lecture des XIII lorsque Sophie me demanda si on y allait. Arrivés le temps de prendre une bière en extérieur avant le début du concert, on n'allait pas tarder à avoir le show le plus ennuyant de l'année. Des zombies sur scène, sans aucun charisme, immobiles, bafouillant 3 mots, portant un son décalé des enregistrements bien travaillés, à l'image d'un Kelly watch the stars inaudible. C'était insignifiant ou peu de chose en fait pour nous, en décalage avec un public nombreux de jeunes fils à papa, comme les deux de Air, forcément. Bien peignés, habillés tout de noir et venus avec leurs blondes, ils semblaient avoir longuement patienté, arrivés bien en avance comme on le fait par coutûme dans les bonnes familles pour s'accouder devant les autres (puisqu'on naît pas de droite pour rien) à la balustrade pour la première fois rendue accessible. Une sorte d'encanaillage qui ressemble à ces gros mots qu'on n'ose sortir que caché en embuscade. Un public de petits merdeux à l'image du concert, bien loin de l'atmosphère apaisante que leurs disques peuvent amener dans notre salon, le dimanche matin en famille.
J'aurais assemblé en 2007, très tôt un matin, un calendrier de l'Avent, version playmobil dans le sens où des playmobils remplacent en une version très avantageuse, les chocolats. Une fois installé, Nils crût que c'était là son cadeau de Noël et fût fort déçu de ne point y trouver une grosse voiture police. Il va falloir gérer habilement tous les cadeaux intermédiaires jusque Noël qui ne seraient pas une grosse voiture police. Jade comprit qu'il y avait là autant de boîtes à ouvrir que de jours la séparant de Noël.
Nils a l'âge d'inventer des histoires. Aujourd'hui, à table, il nous a raconté l'histoire du loup et du sapin. Il a vu un loup bien que Jade prétende que les loups ne sont que dans les forêts, et pas à Toulouse. 
Série terminée. Tomes 18 et 19 rapidement avalés. Je vais me refaire toute la série avec un oeil noeuf, maintenant que je sais qui est XIII...
Les enfants au lit, Sophie me dit qu'il faut que je monte voir Jade qui a un truc à me demander. Pour une fois, je monte sans attendre, et embrasse Jade, bordée dans son lit qui me demande :
Le petit quotidien en mains, nous voyageons au coeur du moyen-âge en devisant sur les métiers de l'époque :
Le Mandala, un dimanche en fin d'après-midi, est un petit bar de la rue des amidonniers, comme les autres jours d'ailleurs. Mais en ce dimanche, je me demande ce que peuvent bien venir faire ici les High llamas, devant 60 personnes grand maximum dans cet endroit réduit, pour 8 euros l'entrée, soit mon concert le moins cher depuis longtemps. Ambiance tranquille, Sean O'Hagan en grande forme malgré la soixantaine approchante, et à six sur scène, le xylophone et les guitares emmènent tout ce qui est sur leur passage vers des nuages stratosphériques. Je les attendais depuis longtemps, j'ai su qu'ils étaient de passage par une mini-affichette aperçue lors de fiesta tolosa quelques jours plus tôt, et je dois dire que ma présence autant que la leur dans cet endroit désuet tient d'un vrai concours de circonstances surprenant. Il y a des instants comme cela qui ne tiennent qu'à peu de choses, qu'on espérait sans plus jamais l'attendre. Ce fût ce dimanche, le concert des High Llamas...
Concert de Justice au Phare, qui est un drôle de nom pour une ville sans vue sur la mer. A Tournefeuille donc, rendez-vous pour ce que nous pensions être une petite salle tranquille, et on découvre un énorme hangar, affiché complet, et rempli de teenagers aux allures parfois déconcertantes. Visiblement, Justice, c'est un public très skyblog, qui ramasse 50 gobelets vides pour avoir droit à une bière, et ne regarde pas le concert mais le filme avec son appareil photo pour sûrement le mettre en ligne dès le lendemain matin. Autre génération, autre musique, autres fringues, autres comportements, .... avec les parents qui font chauffer la climatisation dans les voitures dehors, attendant sagement la fin du concert. Ca, ça ne change pas avec les générations...
A l'école de Jade, les enfants passent régulièrement des ceintures de comportement récompensant les enfants respectant plusieurs règles de vie et donnant droit, en contrepartie à de petits privilèges tels que avoir le droit de lire des livres tout seul, sortir de la classe pour apporter un papier à une autre maîtresse, etc...
Alors que Sophie habillait Nils, Jeudi matin, celui-ci était affairé à jouer avec deux voitures miniatures. Là, il nous demande ce que c'est au-dessus de la voiture :
Sophie ou moi accompagnons Jade les jeudis soirs à son cours de piscine. C'est l'occasion d'attendre dans les gradins, le temps du cours, au rythme des bruits résonant des bras qui claquent la surface de l'eau le long des lignes d'eau du grand bassin. Au loin, Jade progresse dans le petit bassin. Très vite, mon téléphone me permet d'appeler du monde, profitant de ce temps de répit où je ne peux rien faire d'autre.
Au beau milieu de notre série de concerts qui nous entrâine dans l'hiver et avant les High llamas cette semaine, Justice, la suivante, etc... les Wedding Present étaient de retour au Bikini, 20 ans après la sortie de Georg Best, le Debut Album comme ils disent...
Hier, au parc, je joue avec Nils autour du toboggan. Au bout d'un moment, il décide de s'attabler sur un banc, et mimant qu'il mange, me dit :
Le dictionnaire Nilsien s'enrichit chaque jour. Ces temps-ci, deux expressions surpassent toutes les autres :
Avec mon pull à camions et mes lunettes de soleil fleuries, je m'autorise à m'allonger sur le sol, histoire de me faire admirer...
Biolay, au lendemain de Miossec, et alors qu'il n'aurait pas à forcer devant un public si difficile et si peu nombreux, c'est un cran au-dessus. L'homme aime ses chansons, produit un set long, est habile et tranquille sur scène. J'y vois le talent de Gainsbourg, indéniablement.
Miossec appelle Bashung le maître en Concert. Il a raison. Il est décevant, Miossec, et chante mal. Les treize années de ses débuts où je l'avais vu, inconnu à Brest, m'ont paru bien loin. Il fait pas bon vieillir des fois.
Aujourd'hui, au travail, on s'est demandé qui avait inventé la machine à cambrer les bananes.
Le matin, en ouvrant les rideaux de la chambre de Nils, la rue se découvre devant nos yeux : l'étage supérieur et la toiture de la crèche, des maisons alentours, les arbres et leurs feuilles d'automne et... les lampadaires allumés jusqu'à 8 heures désormais, hiver approchant. Ce qui, dès le matin, implique une question embarrassante de la part de Nils :
Ils sont de retour à la maison, chacun le sien, et bien évidemment Nils a voulu le gros. Bien au calme dans l'aquarium ressorti pour l'occasion, il a fallu trouver des prénoms.
Le jour même où j'apprends à Jade comment faire des passes de rugby, que ce n'est pas grave si ça atterrit sur la sono, et qu'elle pourra montrer à Papi comment elle met bien ses mains sur le ballon, pour l'envoyer à l'horizontale, ce jour là, la France perd sa coupe du monde face aux anglais, meilleurs.
Sur certaines périodes, en soirée, Nils enchaîne les petites bêtises gentilles, ce qui lui vaut par sa maman :
Rouverture du bikini, 6 ans après AZF, il y a moins d'un mois et premier concert avec des suédois, cette semaine. Le nouveau lieu est réussi, avec, pour respecter la mode toulousaine, une piscine et un bar en extérieur. On y retourne bientôt, la bonne programmation s'accélère.
L'autre soir, je lis l'histoire de Pomelo le petit éléphant rose à Nils. On passe les pages, je lis les textes, il écoute. Nous nous arrêtons sur une double page d'un jardin plein de limaces, escargots, hérissons, serpents, etc... et Pomelo au milieu, tous à regarder le croissant de lune, et je lis la légende :
Je passe une journée au Sofitel de la porte de sèvres pour un séminaire de management, à quelques centaines de mètres de France Télévisions. Au moment de prendre ma chambre, je me perds dans les étages mais trouve le mien dans ce dédale : vingt et unième où je suis accueilli par trois grosses baraques en survêtement. Passé l'effet de surprise, ce sont de jeunes écossais rassemblés sur la partie droite de l'étage tandis que je bifurque sur la gauche poser mon sac et observer d'en haut ce bout de Paris depuis ma chambre, et le périphérique qui grouille. Toute l'équipe de rubgy écossaise est ici, et dans l'ascenseur, ils me paraissent bien plus massifs que dans la lucarne. Ils sont jeunes, très jeunes, et j'apprendrais le lendemain dans l'équipe que l'Ecosse est en reconstruction. Quand à moi, j'ai fait mon séminaire et suis rentré dare-dare sur Toulouse pendant qu'ils se préparaient à se faire tordre par les argentins.
Pour les 4 matchs de coupe du monde à Toulouse, c'était menu spécial à la cantine de Toulouse, comme partout d'ailleurs. Pour Nouvelle Zélande - Roumanie, Jade nous a ramené le set de table et son menu Maori : agneau en plat principal, salade de kiwis en dessert. Quelques jours plus tard, les all blacks tombaient à Cardiff pendant que les enfants dormaient.
