Air au Bikini : j'avais oublié au profit d'une lecture des XIII lorsque Sophie me demanda si on y allait. Arrivés le temps de prendre une bière en extérieur avant le début du concert, on n'allait pas tarder à avoir le show le plus ennuyant de l'année. Des zombies sur scène, sans aucun charisme, immobiles, bafouillant 3 mots, portant un son décalé des enregistrements bien travaillés, à l'image d'un Kelly watch the stars inaudible. C'était insignifiant ou peu de chose en fait pour nous, en décalage avec un public nombreux de jeunes fils à papa, comme les deux de Air, forcément. Bien peignés, habillés tout de noir et venus avec leurs blondes, ils semblaient avoir longuement patienté, arrivés bien en avance comme on le fait par coutûme dans les bonnes familles pour s'accouder devant les autres (puisqu'on naît pas de droite pour rien) à la balustrade pour la première fois rendue accessible. Une sorte d'encanaillage qui ressemble à ces gros mots qu'on n'ose sortir que caché en embuscade. Un public de petits merdeux à l'image du concert, bien loin de l'atmosphère apaisante que leurs disques peuvent amener dans notre salon, le dimanche matin en famille.Je n'en retiendrais finalement que les mots amusants et amusés de Sophie :
- Ah, nul, ça faisait vraiment Nono le petit robot
- Je me suis autant amusé que disons, avec Miossec
- Et le pauvre Benjamin Biolay qui ramène 10 fois moins
- Ah eux, ils ont vraiment pas grandi, on aurait dit des gamins de 5 ans qui découvraient un micro, Nono le petit robot
Air en concert et son public, Ridicules...
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