vendredi 17 novembre 2006

Etre de gauche...

... c'est penser qu'en résolvant le problème de la personne la plus éloignée de soi, on commence à régler son propre problème :

- c'est penser que respirer de l'air pur commence par régler le problème du comportement pollueur des ricains,
- c'est penser que régler le problème d'intégration ici passe par régler le problème de la dette subsaharienne, de l'emploi et de la formation en Afrique,
- c'est penser que régler le problème du chomage ici, c'est d'abord voir autrement l'essor économique en Inde et en Chine,
- c'est penser que la gestion de l'eau, de la pêche, du pétrole, de toutes les ressources passe par davantage de préservation globalisée des ressources planétaires pour tous les boutchous et pas seulement les notres, de commerce équitable comme pour le café, le sucre dont certains ressentent les bénéfices à l'autre bout, et d'éthique partagée

Et s'il y a cinq ans, une petite place pour l'effacement de la dette africaine dans le programme de Jospin avait été concédée et nulle part ailleurs (car la gauche toute à babord d'ici se centre sur les travailleurs d'ici seulement, soit selon ma définition deleuzienne, une fausse gauche dans le concept), je ne retrouve cela nulle part aujourd'hui : non seulement nous n'avons pas avancé en cinq ans, mais nous avons en sus regressé.

Le petit nain me fait peur, et le choix de miss populo-media par les militants socialistes ne me rassure pas. Le grand loup reste bien caché, et nous n'avons pas avancé en cinq ans. C'est dramatique... car dans le même temps, nous veillissons, nos enfants grandissent et notre capacité à changer le monde s'estompe aussi vite que l'énergie que nous aurions pu mettre dedans et qui s'est évaporée entre-temps.

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