jeudi 30 novembre 2006
PSG
Ludo me demandait si en déménageant au Stade de France, le PSG n'aurait pas réglé le problème de ses skins. Je lui ai répondu que je ne savais pas mais que je ne croyais pas : je crois qu'il faut distinguer le problème du Parc des Princes, un lieu extraordinaire, de celui des skins de boulogne : je crois surtout que le premier truc auquel j'ai pensé quand Graille a été démissionné, c'est qu'on virait le seul mec, le seul président de l'histoire du PSG qui avait essayé avec vigueur de s'attaquer au problème et il n'y en a pas beaucoup qui ont pensé comme moi ce jour là, journalistes en tête.
Tout ça (c'est à dire la situation actuelle du PSG et les derniers faits divers) me rend assez malheureux ou triste, je ne sais pas.
Je suis assez pris entre deux sentiments : comment encore aimer ce club avec ce que je vois depuis plusieurs saisons, et surtout ces dernières semaines ? Ce club qui m'a fait vibrer gamin, alors qu'il n'avait aucune histoire, aucun palmarès, ce club né la même année que moi, ce club où je me suis rendu trois saisons durant, à chaque match en tribune latérale.
Aujourd'hui je me demande pourquoi porter cette étiquette de supporter du PSG dont le seul résultat tangible (à l'étiquette, pas au PSG) est que le lendemain du match contre Tel Aviv, moi qui ne savait même pas qu'il y avait match (j'avais arraché 300 euros au Cercle toute la nuit en démarrant avec 20...), quand j'ai chopé l'Equipe après avoir déposé Jade à l'école, le matin et aperçu le titre en Une "Paris la honte" je m'étais demandé, un café et une clope entre les mains dans mon jardin mais c'est quoi cette équipe ?
Pourtant, tu (je veux dire "je" mais tu es comme si c'était un autre dont je parle ici) aimes une bonne partie des joueurs : Kalou, Yepes, Armand, Pauleta, Frau, Diane, c'est quand meme pas des quiches.... et là, pas un mot sur les incidents et après, tu encaisses le coup de cette défaite, prêt à subir les rires des uns et des autres pour qui le PSG n'est qu'une bonne blague de bureau, donc là tu y arrives au boulot justement, et tout le monde te tombe dessus (et toi t'écoutes wedding present en voiture, pas france info) et tu reprends un deuxième coup de massue quand on t'aborde, à peine après t'avoir dit bonjour, sur le coup du supporter tué mais qui l'avait bien cherché : et bla bla et les supporters du PSG c'est que des racistes, etc... et là, ce n'est pas une fois qu'on te tombe ainsi dessus, mais deux, trois, quatre....
Et tu dis aux mecs, "moi j'suis supporter du PSG mais je partage pas ça, etc..... " mais ça ne suffit pas. Tu ne t'en tires pas comme ça, à croire qu'ils croient que tu faisais partie des mecs qui ont coursé ces deux personnes au mauvais endroit, au mauvais moment.
Et le midi, tu déjeunes tranquille avec ton amour qui, illico, t'en reparle, etc.....
Tu as donc ça en face de toi tout le temps !!!
Et là, tu défends une cause indéfendable : le PSG, bien que tu sois d'accord avec les gens qui te parlent, tu es d'accord sur le Kop de boulogne, mais les autres savent pas la différence entre ce Kop et les supporters : ils ne s'intéressent pas au foot, c'est compliqué, fatiguant, même si avec ces années, tu es entraîné à cette rhétorique, mais celle-ci devient de plus en plus difficile et exigeante à porter, à utiliser.
Mais tu ne peux pas renier PSG-Waterschei, PSG-real, ta première finale de coupe de France PSG-Saint-Etienne, tu ne peux pas renier Rocheteau, Dahleb, Susic, Rai, Leonardo, Lama, etc.... Ca ne s'efface pas comme ça, alors, tu te raccroches à rien, tu en viens même à expliquer à ces gens qui te parlent, qui t'ont débusqué, toi, le sanglier le jour de l'ouverture de la chasse, que Bruel qui est Juif supporte le PSG comme pour expliquer à ces niais que c'est pas 100% des racistes.
Mais tout ça qui est si fatiguant en vaut-il la chandelle, cette cause, ce club vaut-il d'être ainsi défendu avec ton énergie ? De cela, tu doutes, mais alors le prix à payer est de devenir encore un peu plus adulte, un peu plus près de la tombe, de tuer davantage une des parts d'enfant qui reste en toi : renier une chose de plus parmi celles qui t'ont fait rêver gamin, je crois que l'enjeu est là, pour moi.
Et je laisse le reste à ceux qui ont mis Graille dehors, je laisse cela aussi au nain politique qui comme beaucoup d'autres, journalistes en tête, mettront de l'huile sur le feu, creuseront aussi leur tombe, sémeront les colères de demain, feront que ces skins se serviront du club que j'aime ou que j'aimais comme tribune médiatique de leurs mauvais sentiments : ceux-là font leur jeu d'entretenir pour cette tribune, une médiatisation d'une aura qu'ils ne sont pas prêts de trouver ailleurs.
Tout ça (c'est à dire la situation actuelle du PSG et les derniers faits divers) me rend assez malheureux ou triste, je ne sais pas.
Je suis assez pris entre deux sentiments : comment encore aimer ce club avec ce que je vois depuis plusieurs saisons, et surtout ces dernières semaines ? Ce club qui m'a fait vibrer gamin, alors qu'il n'avait aucune histoire, aucun palmarès, ce club né la même année que moi, ce club où je me suis rendu trois saisons durant, à chaque match en tribune latérale.
Aujourd'hui je me demande pourquoi porter cette étiquette de supporter du PSG dont le seul résultat tangible (à l'étiquette, pas au PSG) est que le lendemain du match contre Tel Aviv, moi qui ne savait même pas qu'il y avait match (j'avais arraché 300 euros au Cercle toute la nuit en démarrant avec 20...), quand j'ai chopé l'Equipe après avoir déposé Jade à l'école, le matin et aperçu le titre en Une "Paris la honte" je m'étais demandé, un café et une clope entre les mains dans mon jardin mais c'est quoi cette équipe ?
Pourtant, tu (je veux dire "je" mais tu es comme si c'était un autre dont je parle ici) aimes une bonne partie des joueurs : Kalou, Yepes, Armand, Pauleta, Frau, Diane, c'est quand meme pas des quiches.... et là, pas un mot sur les incidents et après, tu encaisses le coup de cette défaite, prêt à subir les rires des uns et des autres pour qui le PSG n'est qu'une bonne blague de bureau, donc là tu y arrives au boulot justement, et tout le monde te tombe dessus (et toi t'écoutes wedding present en voiture, pas france info) et tu reprends un deuxième coup de massue quand on t'aborde, à peine après t'avoir dit bonjour, sur le coup du supporter tué mais qui l'avait bien cherché : et bla bla et les supporters du PSG c'est que des racistes, etc... et là, ce n'est pas une fois qu'on te tombe ainsi dessus, mais deux, trois, quatre....
Et tu dis aux mecs, "moi j'suis supporter du PSG mais je partage pas ça, etc..... " mais ça ne suffit pas. Tu ne t'en tires pas comme ça, à croire qu'ils croient que tu faisais partie des mecs qui ont coursé ces deux personnes au mauvais endroit, au mauvais moment.
Et le midi, tu déjeunes tranquille avec ton amour qui, illico, t'en reparle, etc.....
Tu as donc ça en face de toi tout le temps !!!
Et là, tu défends une cause indéfendable : le PSG, bien que tu sois d'accord avec les gens qui te parlent, tu es d'accord sur le Kop de boulogne, mais les autres savent pas la différence entre ce Kop et les supporters : ils ne s'intéressent pas au foot, c'est compliqué, fatiguant, même si avec ces années, tu es entraîné à cette rhétorique, mais celle-ci devient de plus en plus difficile et exigeante à porter, à utiliser.
Mais tu ne peux pas renier PSG-Waterschei, PSG-real, ta première finale de coupe de France PSG-Saint-Etienne, tu ne peux pas renier Rocheteau, Dahleb, Susic, Rai, Leonardo, Lama, etc.... Ca ne s'efface pas comme ça, alors, tu te raccroches à rien, tu en viens même à expliquer à ces gens qui te parlent, qui t'ont débusqué, toi, le sanglier le jour de l'ouverture de la chasse, que Bruel qui est Juif supporte le PSG comme pour expliquer à ces niais que c'est pas 100% des racistes.
Mais tout ça qui est si fatiguant en vaut-il la chandelle, cette cause, ce club vaut-il d'être ainsi défendu avec ton énergie ? De cela, tu doutes, mais alors le prix à payer est de devenir encore un peu plus adulte, un peu plus près de la tombe, de tuer davantage une des parts d'enfant qui reste en toi : renier une chose de plus parmi celles qui t'ont fait rêver gamin, je crois que l'enjeu est là, pour moi.
Et je laisse le reste à ceux qui ont mis Graille dehors, je laisse cela aussi au nain politique qui comme beaucoup d'autres, journalistes en tête, mettront de l'huile sur le feu, creuseront aussi leur tombe, sémeront les colères de demain, feront que ces skins se serviront du club que j'aime ou que j'aimais comme tribune médiatique de leurs mauvais sentiments : ceux-là font leur jeu d'entretenir pour cette tribune, une médiatisation d'une aura qu'ils ne sont pas prêts de trouver ailleurs.
mercredi 29 novembre 2006
Caro's site
Elle nous le prépare en cachette, mais je l'ai débusqué avant l'heure, le site de Caro : www.carolinepauchant.com.
La porte d'entrée n'est pas simple, il faut passer par derrière pendant les travaux, mais c'est annonciateur d'un très joli book. Bravo Caro !
La porte d'entrée n'est pas simple, il faut passer par derrière pendant les travaux, mais c'est annonciateur d'un très joli book. Bravo Caro !
Derek
C'est le jeune idiot sans cervelle qui remplace habilement la fille de Jack Bauer dans la saison 5. Toujours pareil. Toujours à mériter deux claques pour mettre Jack dans des situations pas permises qu'il aurait pu résoudre tranquillement mais non, il faut un jeune inconscient qui se voit plus fort qu'il n'est pour mettre du piment. Arghhh....
PS : Sophie croit que c'est un espion.... mais non !!!
PS : Sophie croit que c'est un espion.... mais non !!!
mardi 28 novembre 2006
Season 5
Ca y est, nous avons débuté la saison 5 de 24 heures, hier soir, avec Sophie. Et déjà la frustration de n'avoir que le premier épisode sous la main. Argh... Heureusement, ce soir, nous enchaînons sur les épisodes 2 à 5, Emule bloquant maintenant sur le sixième. C'est reparti à toute vitesse et c'est toujours aussi incroyablement bien fait.
A diner, nous demandons à Loana, notre jeune fille au pair nicaraguaienne qui a passé un an au mans, et va voir des amis à Brême (oui : on peut venir d'Amérique du Sud en Europe pour débarquer au Mans et aller en vacances à Brême...) si elle connaissait la série.
- Vous connaissez 24 heures, demande Sophie
- Du Mans ? répond Loana
Eclats de rire...
- Mais non, ..... la série !!!
- Ah non !
- Bon, c'est pas arrivé au Nicaragua
Et a propos de télé, Loana nous demande :
- Je n'ai pas trouvé Star Academy à la télé
- Ah non, nous n'avons que Canal Sat, donc pas TF1, Loana
- Ah, c'est pour ça !
- Mais vous connaissez la Star Academy
- Bah oui, on regardait ça avec Maria le Vendredi, chez elle
- Et ça existe au Nicaragua ?
- Non, mais on regarde l'académie mexicaine ....
A diner, nous demandons à Loana, notre jeune fille au pair nicaraguaienne qui a passé un an au mans, et va voir des amis à Brême (oui : on peut venir d'Amérique du Sud en Europe pour débarquer au Mans et aller en vacances à Brême...) si elle connaissait la série.
- Vous connaissez 24 heures, demande Sophie
- Du Mans ? répond Loana
Eclats de rire...
- Mais non, ..... la série !!!
- Ah non !
- Bon, c'est pas arrivé au Nicaragua
Et a propos de télé, Loana nous demande :
- Je n'ai pas trouvé Star Academy à la télé
- Ah non, nous n'avons que Canal Sat, donc pas TF1, Loana
- Ah, c'est pour ça !
- Mais vous connaissez la Star Academy
- Bah oui, on regardait ça avec Maria le Vendredi, chez elle
- Et ça existe au Nicaragua ?
- Non, mais on regarde l'académie mexicaine ....
Nils sur le frigo
Non, nous ne l'avons pas scotché au frigo car il ne mangeait pas son assiette !!! C'est un de ses premiers dessins, dont nous sommes très fiers, que nous avons aimanté sur la porte : trois, quatre, cinq, que dis-je, six ou sept fois, il nous l'a montré et nous avons exprimé à chaque fois la même fierté destinée autant à le ravir qu'à l'encourager.
Une période d'amoncellement de dessins s'annonce devant nous, sa grande soeur ayant bien compris qu'il y avait désormais, en son petit frère adoré, un concurrent direct dans la fierté des parents à exhiber les dessins.
Nous l'aurons bien cherché, quand nous ne saurons plus quoi faire de ces piles de feuilles qui, secrètement, trahissent leurs progrès.
Une période d'amoncellement de dessins s'annonce devant nous, sa grande soeur ayant bien compris qu'il y avait désormais, en son petit frère adoré, un concurrent direct dans la fierté des parents à exhiber les dessins.
Nous l'aurons bien cherché, quand nous ne saurons plus quoi faire de ces piles de feuilles qui, secrètement, trahissent leurs progrès.
lundi 27 novembre 2006
Vive les enfants !
Youpi Parc
Jade avait rendez-vous au Youpi Parc pour l'anniversaire de Thomas : une sorte de grand hangar plein de jeux, avec une centaine d'enfants, un spectacle de magie, des tables avec gateaux... le bonheur intégral à cet âge là est sortie 14, vers l'Union.
Jade avait eu l'invitation il y a un bon mois et au fur et à mesure que cela se rapprochait, l'envie grandissait d'où découlait une impatience jamais feinte.
Sur le chemin, dans la voiture, elle me parle de ses copines, en dresse la liste :
- Et papa, et tu sais, j'espère qu'il y aura Paul
- Oui, je devine
Aller à l'anniversaire de Thomas pour s'y amuser, mais s'il y a Paul, c'est encore mieux.
Et Jade d'enchaîner :
- Et papa, tu sais, et bien, j'étais avec mes copines, et quand on attendait en faisant la queue, et bien, Paul, il m'a pris la main
- Ah oui
- Et alors mes copines ont demandé à Paul s'il était amoureux, et il a dit "oui"
- Et moi alors, j'ai dit "d'accord"
Voilà, nous allons au Youpi Parc pour l'anniversaire de Thomas, et Jade me parle de Paul et se souvient de sa première "vraie rencontre" avec Paul. J'espère que le petit Thomas n'a pas de vue sur Jade, auquel cas, le chemin qu'il aura à parcourir risque d'être long, voire sans fin...
Et là, je me remémore la semaine passée, amenant Jade à l'école, qui n'avait pas la pêche, et soudain, la sentir me lâcher la main pour courir devant et s'arrêter à la hauteur de Paul, en sautant et écartant les bras sur la dizaine de mètres qui nous séparaient de lui. Le tout, pleine d'un entrain soudain et totalement imprévisible si l'on se replongeait dix secondes en arrière. Je me souviens donc de la voir courir pour rattrapper Paul qui arrive en même temps que nous, et lui se retourne et attrappe Jade dans ses bras, et je regardais alors les deux, n'arrivant pas à les départager pour celui qui avait le plus grand sourire des deux en apercevant l'autre.
Jade avait eu l'invitation il y a un bon mois et au fur et à mesure que cela se rapprochait, l'envie grandissait d'où découlait une impatience jamais feinte.
Sur le chemin, dans la voiture, elle me parle de ses copines, en dresse la liste :
- Et papa, et tu sais, j'espère qu'il y aura Paul
- Oui, je devine
Aller à l'anniversaire de Thomas pour s'y amuser, mais s'il y a Paul, c'est encore mieux.
Et Jade d'enchaîner :
- Et papa, tu sais, et bien, j'étais avec mes copines, et quand on attendait en faisant la queue, et bien, Paul, il m'a pris la main
- Ah oui
- Et alors mes copines ont demandé à Paul s'il était amoureux, et il a dit "oui"
- Et moi alors, j'ai dit "d'accord"
Voilà, nous allons au Youpi Parc pour l'anniversaire de Thomas, et Jade me parle de Paul et se souvient de sa première "vraie rencontre" avec Paul. J'espère que le petit Thomas n'a pas de vue sur Jade, auquel cas, le chemin qu'il aura à parcourir risque d'être long, voire sans fin...
Et là, je me remémore la semaine passée, amenant Jade à l'école, qui n'avait pas la pêche, et soudain, la sentir me lâcher la main pour courir devant et s'arrêter à la hauteur de Paul, en sautant et écartant les bras sur la dizaine de mètres qui nous séparaient de lui. Le tout, pleine d'un entrain soudain et totalement imprévisible si l'on se replongeait dix secondes en arrière. Je me souviens donc de la voir courir pour rattrapper Paul qui arrive en même temps que nous, et lui se retourne et attrappe Jade dans ses bras, et je regardais alors les deux, n'arrivant pas à les départager pour celui qui avait le plus grand sourire des deux en apercevant l'autre.
dimanche 26 novembre 2006
La télé a fumé
Mercredi midi, en allant chercher Jade au centre aéré :
- Tu as passé une bonne matinée ? c'était bien ?
- Oui, il y avait Paul et Louise
- Super
- Et on a regarde Maya l'abeille et aussi le Roi Lion
- Tout ça ?
- Oui
- Et papa, tu sais, avant la télé elle marchait plus parce qu'elle avait fumé mais là c'est une nouvelle
- Oui, oui, je sais
- Oui, elle avait fumé une cigarette, pfff....
- Mais non, Jade, ce sont les composants qui ont fumé !!
- C'est quoi les composants ?
- C'est de l'électronique
- C'est quoi l'électronique, Papa ?
Bon, comment je vais me sortir de ce coup là ? Revenons aux basiques...
- Tu vois la musique que tu entends là ?
- Oui
- Elle sort des haut parleurs pour aller jusqu'à tes oreilles mais tu la vois pas, c'est une onde, un signal, et bien, les images de la télé, c'est pareil, avant d'arriver sur la télé, elles sont transportées dans l'air, elles sont dans le ciel
- ...
- Et ensuite, c'est notre antenne sur le toit qui les attrappe, et ça descend le long d'un cable dans notre maison, et le cable, il transporte les images jusqu'à la télé, et c'est les composants dans la télé, les petits trucs d'électronique qui transforment ce qu'il y a dans le fil en image sur la télé
- ...
- Tu comprends ?
- Un peu
- Tu as compris quoi ?
- Ben, que les images de la télé, elles se promènent dans le ciel mais on les voit pas, et après elles descendent dans un fil dans la maison jusqu'à la télé
- Si tu as compris ça, c'est bien !!!
- Tu as passé une bonne matinée ? c'était bien ?
- Oui, il y avait Paul et Louise
- Super
- Et on a regarde Maya l'abeille et aussi le Roi Lion
- Tout ça ?
- Oui
- Et papa, tu sais, avant la télé elle marchait plus parce qu'elle avait fumé mais là c'est une nouvelle
- Oui, oui, je sais
- Oui, elle avait fumé une cigarette, pfff....
- Mais non, Jade, ce sont les composants qui ont fumé !!
- C'est quoi les composants ?
- C'est de l'électronique
- C'est quoi l'électronique, Papa ?
Bon, comment je vais me sortir de ce coup là ? Revenons aux basiques...
- Tu vois la musique que tu entends là ?
- Oui
- Elle sort des haut parleurs pour aller jusqu'à tes oreilles mais tu la vois pas, c'est une onde, un signal, et bien, les images de la télé, c'est pareil, avant d'arriver sur la télé, elles sont transportées dans l'air, elles sont dans le ciel
- ...
- Et ensuite, c'est notre antenne sur le toit qui les attrappe, et ça descend le long d'un cable dans notre maison, et le cable, il transporte les images jusqu'à la télé, et c'est les composants dans la télé, les petits trucs d'électronique qui transforment ce qu'il y a dans le fil en image sur la télé
- ...
- Tu comprends ?
- Un peu
- Tu as compris quoi ?
- Ben, que les images de la télé, elles se promènent dans le ciel mais on les voit pas, et après elles descendent dans un fil dans la maison jusqu'à la télé
- Si tu as compris ça, c'est bien !!!
samedi 25 novembre 2006
Pyréenées
Alors que je fais rarement de fautes d'orthographe, j'hésite toujours entre écrire, Pyrénées et Pyréenées. Je reviens vite à l'orthographe correcte, en me disant que ée deux fois dans un même mot, ce n'est pas possible.
C'est étonnant pour un Toulousain, certes néo, mais pas perdu dans la matrice 31.
C'est étonnant pour un Toulousain, certes néo, mais pas perdu dans la matrice 31.
vendredi 24 novembre 2006
Au petit déj avec Fred
Une vidéo de Septembre qui illustre bien la complicité acquise entre Fred et les enfants suite à son séjour à la maison. Cela faisait un moment que je voulais la publier.
jeudi 23 novembre 2006
Swimming-pool
Au moment d'aller au lit, Jade me dit :
- Papa, tu sais ce que ça veut dire swimming-pool ?
- Oui, ça veut dire piscine !
- Dis donc tu as appris ça où ?
- Dans une chanson !!!
- Ou ça ?, à l'école ?
- Oui, à l'école, dans la chanson de l'éléphant !
- Ok... et nager, tu sais comment on dit ?
- Non répond Jade
- Swimming !! donc nager dans la piscine, c'est swimming in the swimming-pool, amusant !!
- Swimming mmmmm swimming-pool
- Bien : swimming in the wimming-pool !
- Hé, Papa, et je sais aussi un autre mot !!
- Lequel ?
- Tiviset !
- Tiviset ?
- Oui, Tiviset !!
- ...
- ...
- Ah, la télévision ?
- Non, le meuble de télévision !!
- Ah, oui, le meuble de télé
- Papa, tu sais ce que ça veut dire swimming-pool ?
- Oui, ça veut dire piscine !
- Dis donc tu as appris ça où ?
- Dans une chanson !!!
- Ou ça ?, à l'école ?
- Oui, à l'école, dans la chanson de l'éléphant !
- Ok... et nager, tu sais comment on dit ?
- Non répond Jade
- Swimming !! donc nager dans la piscine, c'est swimming in the swimming-pool, amusant !!
- Swimming mmmmm swimming-pool
- Bien : swimming in the wimming-pool !
- Hé, Papa, et je sais aussi un autre mot !!
- Lequel ?
- Tiviset !
- Tiviset ?
- Oui, Tiviset !!
- ...
- ...
- Ah, la télévision ?
- Non, le meuble de télévision !!
- Ah, oui, le meuble de télé
L'apéro pop-corn
Un diner-apéro dans le salon, avec les enfants, sur fond de compil Field Mice. Jade qui nous dévoile ses progrés (à cause des cours de Danse ?) et Nils, qui la suit irrémédiablement, la bouche pleine de Pop-corn.
mercredi 22 novembre 2006
De l'audio !!!
Ca y est, de l'audio sur mon blog. Je commence avec "Ma maison" de Oui-Oui. Un hommage tardif aux trois mois de bricolage passés et à mes derniers week-ends à peindre des volets (je promets les photos pour bientôt). Et sans doute faudra-t-il que je fasse du rétro blog un jour pour conter ces deux mois pleins de petites histoires...
D'ici là, bonne écoute !
D'ici là, bonne écoute !
Gogole
L'intérêt d'avoir un blog sur Blogspot plutôt qu'ailleurs, c'est notamment d'être très bien référencé sur Google en recherches : pas bêtes les mecs. Et comme tout est tracé, voici ci-dessous les dernières personnes s'étant perdu sur mon blog après avoir fait une recherche à partir des mots suivants, et la position dans les résultats. S'il m'apparaît difficile de me faire doubler sur une recherche de type Jade Nils Yann, c'est plus étonnant pour Delicious 2, et c'est amusant de voir que je suis une référence solide sur les problèmes d'essuie-glace !
Enfin, que cherchait la personne avec belles fesses rougies ?
1 - jade nils yann
1 - delicious 2
4 - mes essuies glace ne fonctionne plus
5 - critique fleur haut-gaussens 2004
12 - éponge magique peinture pare brise
15 - dessin de homme de caverne
16 - dessin de duel en perspective
30 - "bad beats" + "traduction"
40 - belles fesses rougies
57 - skagga
59 - qu'est-ce qu'on pense de lego
63 - psychologie du joueur de poker
74 - poker tournoi rennes 25 novembre 2006
93 - fimbles
96 - la bascule la balance maternelle
Enfin, que cherchait la personne avec belles fesses rougies ?
1 - jade nils yann
1 - delicious 2
4 - mes essuies glace ne fonctionne plus
5 - critique fleur haut-gaussens 2004
12 - éponge magique peinture pare brise
15 - dessin de homme de caverne
16 - dessin de duel en perspective
30 - "bad beats" + "traduction"
40 - belles fesses rougies
57 - skagga
59 - qu'est-ce qu'on pense de lego
63 - psychologie du joueur de poker
74 - poker tournoi rennes 25 novembre 2006
93 - fimbles
96 - la bascule la balance maternelle
mardi 21 novembre 2006
Capable
Jouant avec je ne sais plus quoi et me montrant ce qu'elle savait faire, Jade me demande :
- T'es pas cable de faire ça ?
- Capable, tu veux dire ? je lui demande à mon tour
- Oui c'est ça, t'es cablague ? corrige Jade
- T'es pas cable de faire ça ?
- Capable, tu veux dire ? je lui demande à mon tour
- Oui c'est ça, t'es cablague ? corrige Jade
Au casino
En faisant mes courses, je me rends compte que Toulouse, c'est petit. En effet, je croise le Directeur de Sophie, dont je me demande s'il m'a vu et fait semblant de ne pas me voir, très habilement, ce qui était parfaitement plausible. J'ai aussi croisé un Chef de service que j'ai rencontré dans le cadre d'une mission. Un gars très sympa en entretien, pas ma génération, mais attachant car on le sent humain. Il m'a dit qu'il a rendez-vous avec moi cette semaine.
- Ah oui, c'est vrai ai-je pensé.
Je me souviens alors que je présente à tout leur encadrement cette semaine, le résultat de mes travaux.
- Oui, Oui, bien sûr, à bientôt ai-je répondu, après avoir échangé quelques mots.
Toulouse, c'est tout petit, on rencontre vite des personnes qui n'ont pas l'habitude de vous voir en sandales et jean crade. Je dois faire attention...
- Ah oui, c'est vrai ai-je pensé.
Je me souviens alors que je présente à tout leur encadrement cette semaine, le résultat de mes travaux.
- Oui, Oui, bien sûr, à bientôt ai-je répondu, après avoir échangé quelques mots.
Toulouse, c'est tout petit, on rencontre vite des personnes qui n'ont pas l'habitude de vous voir en sandales et jean crade. Je dois faire attention...
lundi 20 novembre 2006
Le camp
Toujours dans la série des phoques sur National Geographic, ce Dimanche, une hyène venait, affamée, venait égorger toute une série de bébés phoques sur la plage. Elle faisait cela en série, provoquant au final, une panique chez les phoques qui se dirigèrent tous en tumulte et cohue dans l'eau.
Ce à quoi, Jade, jusqu'à présent, inquiète des méfaits perpétrés par la hyène, m'indiqua :
- C'est leur camp, l'eau, parce que la hyène ne sait pas nager !
Oui, comme à l'école, dans la cour de récréation.
Ce à quoi, Jade, jusqu'à présent, inquiète des méfaits perpétrés par la hyène, m'indiqua :
- C'est leur camp, l'eau, parce que la hyène ne sait pas nager !
Oui, comme à l'école, dans la cour de récréation.
Les auto-tractées du jour
Je me suis dit, en faisant les courses, que deux petites voitures à friction arrière ou rétro-friction (sur l'emballage), feraient plaisir à Nils. Chose inhabituelle que de revenir avec un jouet des courses : sans doute la première fois pour Nils.
Il était super content, c'est son truc du moment, ces voitures que tu fais aller en arrière pour les lâcher ensuite et qui roulent toute seule ensuite. Lui, pour l'instant, les lève et s'amuse des roues qui tournent, de leur bruit, de cette nouvelle sensation de sentir sous le doigt, la roue qui tourne. Un truc qui ne vous lâche plus de la vie, ensuite.
Ces deux voitures méritent la photo ici.
Il était super content, c'est son truc du moment, ces voitures que tu fais aller en arrière pour les lâcher ensuite et qui roulent toute seule ensuite. Lui, pour l'instant, les lève et s'amuse des roues qui tournent, de leur bruit, de cette nouvelle sensation de sentir sous le doigt, la roue qui tourne. Un truc qui ne vous lâche plus de la vie, ensuite.
Ces deux voitures méritent la photo ici.
dimanche 19 novembre 2006
3 semaines
Voilà 3 semaines que j'ai arrêté de fumer. Mais pas plus de 3 jours sans cigarette, avec pour prétexte, deux cas précis : un petit joint de temps à autre, en soirée, ou une table de poker pour ne pas me disperser. Je n'ai pas donc vraiment arrêté et pourtant je m'en convains tous les jours. J'en discutais avec Pat à la table à Clichy, et lui me disait que son truc, après 20 tentatives, c'était de gérer les exceptions et que là, ça avait été bon et qu'il avait compris ça en lisant un bouquin dont j'ai zappé la référence et donc qu'arrêter de fumer, c'est zéro forever, et qu'il te faut donc anéantir les exceptions, les raisons qui font que là tu peux céder alors que non, et qu'en n'ayant plus d'exceptions, tu ne fumes plus. Il s'agit de passer, je me dis, de Je ne fume plus ou "J'ai arrête de fumer" à quelque chose de plus simple et expéditif comme "Je ne fume pas". Je vais me concentrer sur ça : faire une soirée poker sans fumer d'une part. Cela me rendrera sans doute plus sélectif dans mon l'agressivité de mon jeu à certains moments, ce qui est un des points faibles de mon jeu.
Voilà qui ferait avancer deux choses simultanément. Essayons...
Voilà qui ferait avancer deux choses simultanément. Essayons...
Ma semaine de poker et autres choses diverses...
3 soirs à Paris, cette semaine, et le dicton "semaine parisienne, semaine de poker" s'est appliqué. Plus le premier tournoi limpers au Cercle des Pyréenées ce samedi.
3 sit'n'go en soirée, deux victoires pour un + 90 euros, contre des joueurs plutôt faibles.
Puis 2 tournois : deux tables deepstack, et 3 tables en structure lente au Cercle des Pyrénées pour respectivement une 7eme place sur 18, puis une 25eme place sur 30, contre des joueurs plutôt bons et sérieux, techniques pour une perte de 50 euros.
Je finis à 40 dans le portefeuille, ayant gagné contre des joueurs faibles et perdu contre d'autres bons : le constat honnête est donc que j'ai été un joueur moyen cette semaine, ou bien que je me suis très appliqué face aux débutants qui me font peur, et faible et trop suiveur face aux autres, dont je comprends tous les coups mais faisant les mauvais choix, car moins appliqué : je ne lis pas les coups des débutants et suis très prudent tandis que je fais l'inverse face aux autres, mais en sachant leurs mains : j'ai fait de mauvais choix sur d'excellents reads : me couchant quand je savais qu'il fallait agresser en premier, et callant des mains que je savais au dessus.
Avant de développer mes résultats et mon jeu sur ces soirées, un mot sur les endroits où j'ai joué :
Un Novotel de région parisienne, sur lequel il faudrait écrire un post assez long
Le studio - frigo sur lequel je me dois de faire un post.
Et enfin, le Cercle des pyrénées, à Toulouse, samedi soir : une sorte d'ACF de province, avec croupier(e)s, dans un cadre "communauté de joueurs jeunes et sympas" qui n'a pas le coté "Bistrot PMU et la dèche" qu'a l'ACF, endroit où la misère cotoie réellement la richesse, et où comme déjà écrit, on croise d'excellents joueurs techniques, assez complets sauf sur la psychologie, mais très sérieux et faisant d'excellents moves (là, je parlais du cercle des pyrénées).
Et deux fois, des joueurs de ma table m'ont dit avoir lu mon blog et apprécié, sans que je m'y attende. Et j'apprécie qu'ils apprécient. Alors que j'ai tendance à penser que j'écris moins bien en ce moment, que j'y mets moins d'humour, à mettre cela sur le dos de la faute de temps, cela me donne une vision différente à entendre les autres m'en dire deux mots. Au même titre que la fréquentation régulière de mes écrits une quinzaine de fois chaque jour. J'apprécie : ni plus, ni moins, c'est bien une quinzaine. Ni trop, ni trop peu. Et souvent revient la réponse du coté éclectique de ce que j'écrit, de sa diversité : des joueurs de poker zappent sur la musique (l'un me parlant des Stone Roses par exemple) ou sur le Poker (bien que d'autres, comme Nathalie, ne s'y intéressent absolument pas et me le disent). Mon blog me ressemble : il y aura du poker tant que j'y jouerai, et du ping-pong dès que je m'y mettrais, et soyons fou, admettons que la pièce de théatre que nous sommes allés voir au TNT la semaine passée mérite un post à elle seule sur ce blog. J'y ai déjà ajouté la politique, pour quelques mois, a priori. De tout, de rien...
C'était donc ma semaine de poker, et au moment de clore ce post, car l'heure tourne et la nuit est noire, je m'aperçois que je n'ai pas parlé de ce que j'avais promis, mentionné comme ligne directrice de ce post, plus haut. En effet, je devrais et pourrais compléter, tenir ma promese initiale de parler de mon jeu et de ces soirées de poker de façon plus approfondie, ou à l'opposé, rebondir encore et encore sur d'autres plateaux deleuziens (deuxieme blog de suite avec cette référence, qui dit mieux ?) pour ne jamais terminer ce post. C'est donc un post à l'image fidèle de mon blog.
3 sit'n'go en soirée, deux victoires pour un + 90 euros, contre des joueurs plutôt faibles.
Puis 2 tournois : deux tables deepstack, et 3 tables en structure lente au Cercle des Pyrénées pour respectivement une 7eme place sur 18, puis une 25eme place sur 30, contre des joueurs plutôt bons et sérieux, techniques pour une perte de 50 euros.
Je finis à 40 dans le portefeuille, ayant gagné contre des joueurs faibles et perdu contre d'autres bons : le constat honnête est donc que j'ai été un joueur moyen cette semaine, ou bien que je me suis très appliqué face aux débutants qui me font peur, et faible et trop suiveur face aux autres, dont je comprends tous les coups mais faisant les mauvais choix, car moins appliqué : je ne lis pas les coups des débutants et suis très prudent tandis que je fais l'inverse face aux autres, mais en sachant leurs mains : j'ai fait de mauvais choix sur d'excellents reads : me couchant quand je savais qu'il fallait agresser en premier, et callant des mains que je savais au dessus.
Avant de développer mes résultats et mon jeu sur ces soirées, un mot sur les endroits où j'ai joué :
Un Novotel de région parisienne, sur lequel il faudrait écrire un post assez long
Le studio - frigo sur lequel je me dois de faire un post.
Et enfin, le Cercle des pyrénées, à Toulouse, samedi soir : une sorte d'ACF de province, avec croupier(e)s, dans un cadre "communauté de joueurs jeunes et sympas" qui n'a pas le coté "Bistrot PMU et la dèche" qu'a l'ACF, endroit où la misère cotoie réellement la richesse, et où comme déjà écrit, on croise d'excellents joueurs techniques, assez complets sauf sur la psychologie, mais très sérieux et faisant d'excellents moves (là, je parlais du cercle des pyrénées).
Et deux fois, des joueurs de ma table m'ont dit avoir lu mon blog et apprécié, sans que je m'y attende. Et j'apprécie qu'ils apprécient. Alors que j'ai tendance à penser que j'écris moins bien en ce moment, que j'y mets moins d'humour, à mettre cela sur le dos de la faute de temps, cela me donne une vision différente à entendre les autres m'en dire deux mots. Au même titre que la fréquentation régulière de mes écrits une quinzaine de fois chaque jour. J'apprécie : ni plus, ni moins, c'est bien une quinzaine. Ni trop, ni trop peu. Et souvent revient la réponse du coté éclectique de ce que j'écrit, de sa diversité : des joueurs de poker zappent sur la musique (l'un me parlant des Stone Roses par exemple) ou sur le Poker (bien que d'autres, comme Nathalie, ne s'y intéressent absolument pas et me le disent). Mon blog me ressemble : il y aura du poker tant que j'y jouerai, et du ping-pong dès que je m'y mettrais, et soyons fou, admettons que la pièce de théatre que nous sommes allés voir au TNT la semaine passée mérite un post à elle seule sur ce blog. J'y ai déjà ajouté la politique, pour quelques mois, a priori. De tout, de rien...
C'était donc ma semaine de poker, et au moment de clore ce post, car l'heure tourne et la nuit est noire, je m'aperçois que je n'ai pas parlé de ce que j'avais promis, mentionné comme ligne directrice de ce post, plus haut. En effet, je devrais et pourrais compléter, tenir ma promese initiale de parler de mon jeu et de ces soirées de poker de façon plus approfondie, ou à l'opposé, rebondir encore et encore sur d'autres plateaux deleuziens (deuxieme blog de suite avec cette référence, qui dit mieux ?) pour ne jamais terminer ce post. C'est donc un post à l'image fidèle de mon blog.
samedi 18 novembre 2006
Coloriage facile
Jade me montre son cloriage :
- Regarde, Papa !!
- ...
- PAPA !!! regarde mon coloriage !
Je lisais la zone orange du tome 2 de Dan Harrinton. Je lève la tête :
- Oui, ma puce ?
- Regarde mon coloriage !
- Très bien ! C'est joli, on dirait presque que c'est déjà colorié tellement ça ne dépasse pas
Jade, rendue un peu fière par mon compliment :
- C'est moi qui l'ai fait, c'était trop FACE !
- C'était trop quoi ?
- C'était trop FACE !
- Trop facile ?
- ...
- Trop face ?
- Oui
- T'as appris ça où ? Dans la cour de récréation ?
- ...
- Tu sais que ça veut dire C'est trop facile, c'est trop FACE, FACI, FACILE, tu vois, c'est trop face ?
- ...
Non, elle ne savait pas, Jade. Là, elle a compris ce truc qu'une expression pouvait être un raccourci des mots. Je devine qu'elle n'est plus prête de s'arrêter d'user de ce mécanisme, où on enlève les fins de mots, où on les dit à l'envers. Elle vient, je crois, de découvrir la possibilité de jouer avec ces mots, de les manipuler, inverser, raccourcir, mélanger, traduire, ...
- Regarde, Papa !!
- ...
- PAPA !!! regarde mon coloriage !
Je lisais la zone orange du tome 2 de Dan Harrinton. Je lève la tête :
- Oui, ma puce ?
- Regarde mon coloriage !
- Très bien ! C'est joli, on dirait presque que c'est déjà colorié tellement ça ne dépasse pas
Jade, rendue un peu fière par mon compliment :
- C'est moi qui l'ai fait, c'était trop FACE !
- C'était trop quoi ?
- C'était trop FACE !
- Trop facile ?
- ...
- Trop face ?
- Oui
- T'as appris ça où ? Dans la cour de récréation ?
- ...
- Tu sais que ça veut dire C'est trop facile, c'est trop FACE, FACI, FACILE, tu vois, c'est trop face ?
- ...
Non, elle ne savait pas, Jade. Là, elle a compris ce truc qu'une expression pouvait être un raccourci des mots. Je devine qu'elle n'est plus prête de s'arrêter d'user de ce mécanisme, où on enlève les fins de mots, où on les dit à l'envers. Elle vient, je crois, de découvrir la possibilité de jouer avec ces mots, de les manipuler, inverser, raccourcir, mélanger, traduire, ...
vendredi 17 novembre 2006
Etre de gauche...
... c'est penser qu'en résolvant le problème de la personne la plus éloignée de soi, on commence à régler son propre problème :
- c'est penser que respirer de l'air pur commence par régler le problème du comportement pollueur des ricains,
- c'est penser que régler le problème d'intégration ici passe par régler le problème de la dette subsaharienne, de l'emploi et de la formation en Afrique,
- c'est penser que régler le problème du chomage ici, c'est d'abord voir autrement l'essor économique en Inde et en Chine,
- c'est penser que la gestion de l'eau, de la pêche, du pétrole, de toutes les ressources passe par davantage de préservation globalisée des ressources planétaires pour tous les boutchous et pas seulement les notres, de commerce équitable comme pour le café, le sucre dont certains ressentent les bénéfices à l'autre bout, et d'éthique partagée
Et s'il y a cinq ans, une petite place pour l'effacement de la dette africaine dans le programme de Jospin avait été concédée et nulle part ailleurs (car la gauche toute à babord d'ici se centre sur les travailleurs d'ici seulement, soit selon ma définition deleuzienne, une fausse gauche dans le concept), je ne retrouve cela nulle part aujourd'hui : non seulement nous n'avons pas avancé en cinq ans, mais nous avons en sus regressé.
Le petit nain me fait peur, et le choix de miss populo-media par les militants socialistes ne me rassure pas. Le grand loup reste bien caché, et nous n'avons pas avancé en cinq ans. C'est dramatique... car dans le même temps, nous veillissons, nos enfants grandissent et notre capacité à changer le monde s'estompe aussi vite que l'énergie que nous aurions pu mettre dedans et qui s'est évaporée entre-temps.
- c'est penser que respirer de l'air pur commence par régler le problème du comportement pollueur des ricains,
- c'est penser que régler le problème d'intégration ici passe par régler le problème de la dette subsaharienne, de l'emploi et de la formation en Afrique,
- c'est penser que régler le problème du chomage ici, c'est d'abord voir autrement l'essor économique en Inde et en Chine,
- c'est penser que la gestion de l'eau, de la pêche, du pétrole, de toutes les ressources passe par davantage de préservation globalisée des ressources planétaires pour tous les boutchous et pas seulement les notres, de commerce équitable comme pour le café, le sucre dont certains ressentent les bénéfices à l'autre bout, et d'éthique partagée
Et s'il y a cinq ans, une petite place pour l'effacement de la dette africaine dans le programme de Jospin avait été concédée et nulle part ailleurs (car la gauche toute à babord d'ici se centre sur les travailleurs d'ici seulement, soit selon ma définition deleuzienne, une fausse gauche dans le concept), je ne retrouve cela nulle part aujourd'hui : non seulement nous n'avons pas avancé en cinq ans, mais nous avons en sus regressé.
Le petit nain me fait peur, et le choix de miss populo-media par les militants socialistes ne me rassure pas. Le grand loup reste bien caché, et nous n'avons pas avancé en cinq ans. C'est dramatique... car dans le même temps, nous veillissons, nos enfants grandissent et notre capacité à changer le monde s'estompe aussi vite que l'énergie que nous aurions pu mettre dedans et qui s'est évaporée entre-temps.
jeudi 16 novembre 2006
Du curry chinois
Avec Jade, nous mangeons de temps à autre dans un restaurant asiatique, chinois, thailandais ou vietnamien, mais elle ne retient que chinois, notamment en raison d'Emma et de Yann (qui, je m'en aperçois, est un prénom chinois féminin extrêmement répandu).
Donc, dès que nous mangeons exotique, cela a tendance à être chinois pour Jade. Et l'autre soir :
- Alors, il est bon ce poulet au curry ?
- Oui c'est bon ! me répond Jade
- On mange chinois, nous ! ajoute-t-elle
- Ah, non, c'est pas chinois, ça, Jade, c'est Indien
- ...
Je vois que cela l'interpelle, qu'il y ait des cuisines exotiques autres que chinoise. Mais non, c'est autre chose :
- C'est indien, mais pas indien des cowboys, indien de l'Inde, tu vois ?
- ...
Donc, dès que nous mangeons exotique, cela a tendance à être chinois pour Jade. Et l'autre soir :
- Alors, il est bon ce poulet au curry ?
- Oui c'est bon ! me répond Jade
- On mange chinois, nous ! ajoute-t-elle
- Ah, non, c'est pas chinois, ça, Jade, c'est Indien
- ...
Je vois que cela l'interpelle, qu'il y ait des cuisines exotiques autres que chinoise. Mais non, c'est autre chose :
- C'est indien, mais pas indien des cowboys, indien de l'Inde, tu vois ?
- ...
mercredi 15 novembre 2006
Des photos
Dans la série "Nos enfants ne vivent pas à la même époque", voilà Jade, avec un mini-modèle de téléphone plastique style Motorola à clapet qui s'ouvre, et se présente devant moi :
- Voilà, Papa, je t'ai pris en photo !
- Ah bon ?
- Oui, et j'ai aussi toutes mes copines en photo dans mon téléphone
- Ah oui ?
- Et tu sais, Papa, je les ai toutes rangées mes photos !!
- Voilà, Papa, je t'ai pris en photo !
- Ah bon ?
- Oui, et j'ai aussi toutes mes copines en photo dans mon téléphone
- Ah oui ?
- Et tu sais, Papa, je les ai toutes rangées mes photos !!
mardi 14 novembre 2006
Les mots de Nils
Les mots qu'arrive à prononcer Nils, avant que la liste, très bientôt, s'allonge au rythme d'une dizaine par jour :
- NONON (on attend toujours le premier Oui....)
- MA (pour dire Moi)
- MAMA ou MA...MA (Indifféremment utilisé pour " Moi, moi" ou "Maman")
- PA...PA (plus rarement utilisé)
- YAA (pour Jade et non pas pour Yann)
- VOIAA (pour dire que "voilà, c'est fini")
- IééOU (pour dire "il est où ?")
- NONON (on attend toujours le premier Oui....)
- MA (pour dire Moi)
- MAMA ou MA...MA (Indifféremment utilisé pour " Moi, moi" ou "Maman")
- PA...PA (plus rarement utilisé)
- YAA (pour Jade et non pas pour Yann)
- VOIAA (pour dire que "voilà, c'est fini")
- IééOU (pour dire "il est où ?")
Mon 11 Novembre...
...s'est passé en grande partie au seul commissariat de Toulouse ouvert ce jour-là, histoire de déposer plainte pour l'ouverture en pleine nuit de notre voiture, le tout pour emporter un des sièges arrière de la voiture. Cette dernière a donc une porte passager avant largement courbée sur sa partie haute et n'a plus le siège du milieu à l'arrière.
Une bonne partie des lumières est en panne dans le Hall du commissariat, ce qui rend l'ambiance, rarement sympathique dans ce genre de lieu, encore moins conviviale. Inauguré en 1994 par Balladur et Pasqua, je me dis que ce lieu a choisi les pires parrains possibles. Avec deux heures d'attente, je demande s'il est possible de s'éclipser et de revenir plus tard : on me répond par la négative, ça, c'est vraiment la stupidité de l'administration : merci d'attendre 3 heures pour un truc de 5 minutes, et surtout, ne bougez pas...
Donc, voilà, plus de 3 heures dans cette ambiance cafardeuse où les gens rentrent et sortent avec la plupart du temps des avis de fourrière, et dans des cas plus rares, un dépôt de plainte comme celui que je suis venu chercher, et qui prendra 5 minutes à être rédigé. La lecture de Libé (ça va mal chez eux), de l'équipe, de So Foot, des inroks, et quelques cas marrants à écouter : ce mec sympa qui invite quelqu'un chez lui qu'il ne connaît pas pour rendre service : le mec se barre avec des fringues neuves et la voiture et finalement, la plante contre un arbre. Ou bien ce vieux couple qui a l'air un peu vieille France, qui a reçu des menaces de mort, fusil à l'appui, de la part des voisins : en voilà deux qui votent où je pense, et leurs voisins aussi d'ailleurs. Et enfin, ce mec brouillé avec son ex-copine pour qui l'agent fait médiation avec l'ex-belle-mère au sujet d'une voiture à la carosserie légèrement abîmée...
De retour à la maison, voir les enfants jouer au légo et prendre l'apéro avec eux dans le salon, voilà une vision plus positive de la vie.
Une bonne partie des lumières est en panne dans le Hall du commissariat, ce qui rend l'ambiance, rarement sympathique dans ce genre de lieu, encore moins conviviale. Inauguré en 1994 par Balladur et Pasqua, je me dis que ce lieu a choisi les pires parrains possibles. Avec deux heures d'attente, je demande s'il est possible de s'éclipser et de revenir plus tard : on me répond par la négative, ça, c'est vraiment la stupidité de l'administration : merci d'attendre 3 heures pour un truc de 5 minutes, et surtout, ne bougez pas...
Donc, voilà, plus de 3 heures dans cette ambiance cafardeuse où les gens rentrent et sortent avec la plupart du temps des avis de fourrière, et dans des cas plus rares, un dépôt de plainte comme celui que je suis venu chercher, et qui prendra 5 minutes à être rédigé. La lecture de Libé (ça va mal chez eux), de l'équipe, de So Foot, des inroks, et quelques cas marrants à écouter : ce mec sympa qui invite quelqu'un chez lui qu'il ne connaît pas pour rendre service : le mec se barre avec des fringues neuves et la voiture et finalement, la plante contre un arbre. Ou bien ce vieux couple qui a l'air un peu vieille France, qui a reçu des menaces de mort, fusil à l'appui, de la part des voisins : en voilà deux qui votent où je pense, et leurs voisins aussi d'ailleurs. Et enfin, ce mec brouillé avec son ex-copine pour qui l'agent fait médiation avec l'ex-belle-mère au sujet d'une voiture à la carosserie légèrement abîmée...
De retour à la maison, voir les enfants jouer au légo et prendre l'apéro avec eux dans le salon, voilà une vision plus positive de la vie.
lundi 13 novembre 2006
Rayé
jeudi 9 novembre 2006
Vroum vroum
Nils joue beaucoup, maintenant qu'il arrive sur ses deux ans, avec son cadeau de premier anniversaire : superbe garage à trois niveaux, rouge et jaune, avec ascenseur manuel, emplacements de parking à tous les étages, et descentes vertigineuses entre eux. Il ne finit pas son dessert pour pouvoir aller au plus vite jouer. De là, je l'entends parler en continu et dit à Sophie :
- Mais qu'est-ce qu'il raconte, Nils, quand il joue avec son garage ?
- Rien, il fait le bruit des voitures
J'écoute plus attentivement et me rends compte effectivement que ça y ressemble, à des vroum vroums. Il m'étonne chaque jour par ses progrès !
- Mais qu'est-ce qu'il raconte, Nils, quand il joue avec son garage ?
- Rien, il fait le bruit des voitures
J'écoute plus attentivement et me rends compte effectivement que ça y ressemble, à des vroum vroums. Il m'étonne chaque jour par ses progrès !
mercredi 8 novembre 2006
Nils et le camion poubelle
Moi moi moi moi, dit Nils en montrant le camion poubelle sur un de ses livres récupéré de Théo et Mathis. Est-ce qu'il est déjà au courant que Noel arrive et qu'il veut cela sur sa liste du Père Noël ?
Au passage, cela révèle sa fascination actuelle pour tout ce qui roule : les voitures, les camions, les motos,... et sa découverte du monde des livres, ces dernières semaines : il les ignorait royalement il y a peu encore et désormais, il aime qu'on lui en lise, fait mine de les lire aussi (parfois à l'envers) et marque toujours une préférence pour une des pages du livre sur laquelle il focalise un peu.
Au passage, cela révèle sa fascination actuelle pour tout ce qui roule : les voitures, les camions, les motos,... et sa découverte du monde des livres, ces dernières semaines : il les ignorait royalement il y a peu encore et désormais, il aime qu'on lui en lise, fait mine de les lire aussi (parfois à l'envers) et marque toujours une préférence pour une des pages du livre sur laquelle il focalise un peu.
Les petits cuistots
Lorsque je fais la cuisine, je prends, comme je le faisais à l'époque pour Jade, Nils à coté de moi. Il est sage, assis en hauteur sur le bord du plan de travail, me regarde couper les aliments ou les faire cuire et y goûte.
Jade, elle, est maintenant dans sa période "Gateau Yaourt" qu'elle fait toute seule de A à Z. Ce jour, nous avons eu droit à un double gateau, un sapin et un ours, sans sucres, ce qui leur donnait un petit goût de pain, mais avec de la confiture de coings, it was delicious, comme nous disons désormais à la maison.
Jade, elle, est maintenant dans sa période "Gateau Yaourt" qu'elle fait toute seule de A à Z. Ce jour, nous avons eu droit à un double gateau, un sapin et un ours, sans sucres, ce qui leur donnait un petit goût de pain, mais avec de la confiture de coings, it was delicious, comme nous disons désormais à la maison.
mardi 7 novembre 2006
Les phoques moines
Nous avons regardé la saga des phoques moines sur Canal Plus, National Geographic. Nils est particulièrement intéressé par les animaux ces temps-ci : c'est l'âge où il fait wouwou pour dire qu'il a vu un chien ou meumeu quand il aperçoit une vache, plus souvent dans les livres que dans la rue. Mais là, les phoques, les tortues et les requins, c'était une autre dimension en tout point fascinante. Il était absorbé. Et Jade de m'expliquer, voyant les bébés tortues rejoindre l'eau pour la première fois :
- Il faut qu'il se dépêche pour pas se faire manger par les oiseaux
- Ah bon, tu sais ça, toi ?
- Ben oui, Papa...
Et plus tard, devant les requins :
- Ca, c'est un requin tigre
- Et il y a aussi le requin marteau, il est plus gros
- Tu sais ça aussi, toi ?
- Ben oui, Papa...
Et enfin, devant le chercheur qui dit au revoir à sa famille avant de partir en mission :
- Pourquoi il quitte sa famille Franck ?
- Il va sauver les phoques, Jade !
- Il est très fort, Franck, Papa !
Au final, elle aura retenu que le Franck en question a trouvé où les phoques, munis de caméras, allaient manger au large, à 500 mètres de profondeur, à 30 kilomètres des cotes, sur ce qui ressemble à un récif coralien, et que la zone est désormais protégée et qu'ils ne risquent plus de se coincer dans les filets. La zone étant ignorée des requins, ils ont donc leur coin à eux : je ne sais pas qui de Jade ou des chercheurs était le plus content, à moins que ce ne soit Nils qui a fixé l'écran sans discontinuer.
- Il faut qu'il se dépêche pour pas se faire manger par les oiseaux
- Ah bon, tu sais ça, toi ?
- Ben oui, Papa...
Et plus tard, devant les requins :
- Ca, c'est un requin tigre
- Et il y a aussi le requin marteau, il est plus gros
- Tu sais ça aussi, toi ?
- Ben oui, Papa...
Et enfin, devant le chercheur qui dit au revoir à sa famille avant de partir en mission :
- Pourquoi il quitte sa famille Franck ?
- Il va sauver les phoques, Jade !
- Il est très fort, Franck, Papa !
Au final, elle aura retenu que le Franck en question a trouvé où les phoques, munis de caméras, allaient manger au large, à 500 mètres de profondeur, à 30 kilomètres des cotes, sur ce qui ressemble à un récif coralien, et que la zone est désormais protégée et qu'ils ne risquent plus de se coincer dans les filets. La zone étant ignorée des requins, ils ont donc leur coin à eux : je ne sais pas qui de Jade ou des chercheurs était le plus content, à moins que ce ne soit Nils qui a fixé l'écran sans discontinuer.
lundi 6 novembre 2006
It's delicious (2)
Finalement, j'ai trouvé où Jade apprenait ses mots anglais : avec Sophie sur un livre acheté à Montpellier il y a plusieurs mois. Le plus étonnant est que Sophie lui avait expliqué uniquement quelques mots, une seule fois, qu'elle a retenu sans souci, et qu'elle ressort en cours de discussion, à plusieurs mois d'intervalles.
Alors, on a remis le couvert : choisis cinq mots parmi les images. Elle s'est arrêtée sur la page des courses au supermarché.
Les cinq mots retenus ont été : Fish, Milk, Orange, Butter et Cash Register. C'est bien le dernier le plus surprenant, le plus dur à prononcer aussi, mais celui qu'elle dira peut-être le plus si elle se met à l'anglais en jouant à sa dinette. Nils, lui, voulait tourner la page pour arriver sur celle de la ville, et pointer du doigt tous les camions de la page. Duel en perspective...
Alors, on a remis le couvert : choisis cinq mots parmi les images. Elle s'est arrêtée sur la page des courses au supermarché.
Les cinq mots retenus ont été : Fish, Milk, Orange, Butter et Cash Register. C'est bien le dernier le plus surprenant, le plus dur à prononcer aussi, mais celui qu'elle dira peut-être le plus si elle se met à l'anglais en jouant à sa dinette. Nils, lui, voulait tourner la page pour arriver sur celle de la ville, et pointer du doigt tous les camions de la page. Duel en perspective...
Au cinéma
Au centre aéré, vendredi matin, nous avions rendez-vous plus tôt que d'habitude car le groupe des grands allait voir l'âge de glace au cinéma le matin. Jade qui attendait cela avec impatience, s'est donc levée aux aurores pour être à l'heure. Résultat, nous étions prêt à y aller à 7h40, pour un rendez-vous à 8h15, à 5 minutes de la maison. Je l'ai fait patienter comme j'ai pu, ne sachant pas si le centre ouvrait avant 8 heures.
- C'est l'âge de glace 1 que tu vas voir, tu l'as pas vu ?
- Non, je ne me souviens pas
- C'est le 2 qu'on a à la maison
- Ben oui, je sais
- Et le 1, je dois l'avoir aussi quelque part, je regarderais...
Nous sommes quand même arrivés en avance.
Le soir, en arrivant à la maison :
- Papa, tu t'es trompé, c'était l'âge de glace 2 !!
- Ils avaient pourtant mis l'age de glace sur l'affiche au centre, ils avaient pas mis le 2, ma puce
- Et c'était bien ?
- Oui c'était bien !!
- C'est mieux en grand ou en petit à la maison
- En grand
- Mais mes copines, elles faisaient que parler
- Elles parlaient de quoi ?
- Elles parlaient de l'âge de glace...
- Et c'était où ce cinéma, tu sais ?
- Euh non
- A Labège ?
- Oui, peut-être
- Il y avait une pharmacie à côté !
- Je vois tout de suite mieux ma puce...
- ...
- Et des très grands escaliers
- Ah d'accord...
- C'est l'âge de glace 1 que tu vas voir, tu l'as pas vu ?
- Non, je ne me souviens pas
- C'est le 2 qu'on a à la maison
- Ben oui, je sais
- Et le 1, je dois l'avoir aussi quelque part, je regarderais...
Nous sommes quand même arrivés en avance.
Le soir, en arrivant à la maison :
- Papa, tu t'es trompé, c'était l'âge de glace 2 !!
- Ils avaient pourtant mis l'age de glace sur l'affiche au centre, ils avaient pas mis le 2, ma puce
- Et c'était bien ?
- Oui c'était bien !!
- C'est mieux en grand ou en petit à la maison
- En grand
- Mais mes copines, elles faisaient que parler
- Elles parlaient de quoi ?
- Elles parlaient de l'âge de glace...
- Et c'était où ce cinéma, tu sais ?
- Euh non
- A Labège ?
- Oui, peut-être
- Il y avait une pharmacie à côté !
- Je vois tout de suite mieux ma puce...
- ...
- Et des très grands escaliers
- Ah d'accord...
dimanche 5 novembre 2006
Mini-Sophie
samedi 4 novembre 2006
1986 - 1990 : Top 10
1 - The Stone Roses - The Stone Roses - 1988
2 - The Smiths - Strangeways Here we come - 1987
3 - The Wedding Present - Bizarro - 1989
4 - Gamine - Voilà les anges - 1988
5 - Ride - Nowhere - 1990
6 - The Smiths - The Queen is dead - 1986
7 - The Field Mice - Snowball - 1990
8 - The House of Love - The house of Love - 1988
9 - The Pixies - Doolittle - 1989
10 - The Pale Fountains - From Across The Kitchen Table - 1989
2 - The Smiths - Strangeways Here we come - 1987
3 - The Wedding Present - Bizarro - 1989
4 - Gamine - Voilà les anges - 1988
5 - Ride - Nowhere - 1990
6 - The Smiths - The Queen is dead - 1986
7 - The Field Mice - Snowball - 1990
8 - The House of Love - The house of Love - 1988
9 - The Pixies - Doolittle - 1989
10 - The Pale Fountains - From Across The Kitchen Table - 1989
vendredi 3 novembre 2006
Mes disques sur une île déserte
Avec le concert de The Wedding Present, je me suis dit que Bizarro était un des cinq albums que j'emmenerai avec moi sur une île déserte, puis je me suis dit que c'est sans doute six albums qu'il me faudrait emmener, puis 7, puis dix pour arrondir, et car on est bien seul sur une île déserte.
Et la plupart de ces disques datent de l'époque 1986 à 1993, avec quelques rares exceptions en dehors de cette période. Rien de plus normal car à cette époque, je rêvais encore de pouvoir devenir un jour compositeur indie-pop professionnel, car c'est un rudement beau métier.
M'étant spécialisé entre-temps dans le management dans le secteur informatique, et enfoui ces rêves sans regrets, il n'en reste pas moins des traces profondes qu'un concert comme celui de Mercredi soir réveille. Il y a d'autres instants qui peuvent réveiller ces empreintes : comme lorsque Sophie me dit que ça serait bien que je télécharge les Field Mice, car elle a noté ça quelquepart, ayant lu un truc comme quoi ça devrait être vraiment bien, mais elle ne sait plus où elle a vu cela.
Ce à quoi j'ai répondu qu'il n'était pas nécessaire de le télécharger car j'ai déjà tout des Field Mice : des premiers 45 tours aux rééditions de CD. D'ailleurs, quand je ferais écouter les Field Mice à Sophie, elle se dira sûrement "Ah, c'est eux !!" et je rétorquerais "Ben oui..."
Et si je raconte cela, c'est que les Field Mice sont exactement le genre de groupe dont je dois emmener un disque sur une île déserte pour y faire le Robinson moderne, et qu'emmener un de leurs disques me bloque dans ma limite de 5 disques, d'où je passe à six, puis 7 puis 10 pour arrondir comme déjà dit.
Afin de clôre ce débat une bonne fois pour toutes, et je triche un peu, voici mon Top 5, sur la période très intense 1986-1990. Je dirais que les trois premiers ont de grandes chances de se retrouver dans mon Top 5 de tous les temps, mais celui-là, je me le construirais une fois que j'aurais fait toutes les années de 1981 à 2005...
Et la plupart de ces disques datent de l'époque 1986 à 1993, avec quelques rares exceptions en dehors de cette période. Rien de plus normal car à cette époque, je rêvais encore de pouvoir devenir un jour compositeur indie-pop professionnel, car c'est un rudement beau métier.
M'étant spécialisé entre-temps dans le management dans le secteur informatique, et enfoui ces rêves sans regrets, il n'en reste pas moins des traces profondes qu'un concert comme celui de Mercredi soir réveille. Il y a d'autres instants qui peuvent réveiller ces empreintes : comme lorsque Sophie me dit que ça serait bien que je télécharge les Field Mice, car elle a noté ça quelquepart, ayant lu un truc comme quoi ça devrait être vraiment bien, mais elle ne sait plus où elle a vu cela.
Ce à quoi j'ai répondu qu'il n'était pas nécessaire de le télécharger car j'ai déjà tout des Field Mice : des premiers 45 tours aux rééditions de CD. D'ailleurs, quand je ferais écouter les Field Mice à Sophie, elle se dira sûrement "Ah, c'est eux !!" et je rétorquerais "Ben oui..."
Et si je raconte cela, c'est que les Field Mice sont exactement le genre de groupe dont je dois emmener un disque sur une île déserte pour y faire le Robinson moderne, et qu'emmener un de leurs disques me bloque dans ma limite de 5 disques, d'où je passe à six, puis 7 puis 10 pour arrondir comme déjà dit.
Afin de clôre ce débat une bonne fois pour toutes, et je triche un peu, voici mon Top 5, sur la période très intense 1986-1990. Je dirais que les trois premiers ont de grandes chances de se retrouver dans mon Top 5 de tous les temps, mais celui-là, je me le construirais une fois que j'aurais fait toutes les années de 1981 à 2005...
jeudi 2 novembre 2006
The Wedding Present
Cela faisait deux semaines que j'attendais ce moment, voir pour la deuxième fois de ma vie (et je ne me souviens plus de la première, je ne sais qu'elle existe que par t-shirts délavés que j'ai encore), les Wedding Present, groupe aimé en 1987 et dont j'ai l'ensemble de la discographie, une bonne douzaine de disques. Deux semaines que je passe à réécouter en voiture ces guitares qui ne vont jamais aussi vite ailleurs que chez eux. Deux semaines que je n'écoute plus que ça : les Wedding Present.
Deux semaines sans pouvoir acheter son ticket à l'avance, puisque programmé dans une salle si petite qu'elle n'est relayée par aucun des grands réseaux de distribution. Le Kleo, une salle au décor cléopatresque : l'Egypte en décor de cette bôite de nuit transformée en lieu de concert inopiné.
J'arrive à la bourre, avec la crainte de ne pas avoir de place, fausse inquiétude car la salle sera loin d'être pleine, au maximum, une centaine de personnes : bien peu en regard de l'énorme estime que je leur porte ou de l'aura qu'ils ont en angleterre.
J'arrive seul, Sophie se décommandant en dernière minute en raison de son avion à 5 heures du matin le lendemain. Je découvre cette salle et ses panneaux mentionnant "Les groupes demandent de ne pas fumer dans la salle, Merci" me facilitent la vie : je ne craquerais pas dans un lieu enfumé pour ma première semaine sans tabac, et sans entorse à mon sans tabac. Un Rhum Ananas pour consolider la tête embrumée, et une première partie comme toujours : de bonnes idées mais un son pourri, une belle voix mais qui veut trop en faire et hurle dans les aigus, et surtout dans ma tête. Une première partie ne devrait définitivement pas dépasser 3 chansons, le temps de la découverte. A la quatrième, on se lasse déjà et dès la cinquième, on en a franchement assez. J'attends que ça passe donc. J'attends, et ça ne se remplit pas, et elle s'arrête enfin, cette jeune dame sur scène, que le DJ remplace dare-dare. Ce dernier donne les premières indications que c'est LE concert avec un grand LE : Sally Cinnamon des Stone Roses puis Silly Girl des TVP's, incroyable DJ sans doute né à l'Indie-Pop dans les mêmes années que moi. Ce DJ m'a remis sur les rails de ce que je suis venu voir. Merci.
Le set démarre : incroyable d'intensité pour des quadras : une certitude, après avoir vu les Go-Betweens il y a deux ans, ou Ian Mc Cullouch encore avant, que les meilleurs rockers n'ont pas 20 ans de vie, mais plutôt 20 ans de scène derrière eux. Incroyable d'intensité tout court.
Et je me retrouve planté là devant, quasi seul à moins d'un mètre de David Gedge, et me voilà comme un Fan de la première heure : devant totaliser facilement un quintal de concerts, je ne m'enthousiasme que rarement en ces occasions désormais, mais voilà, en face de moi, les amis de 20 ans et leurs guitares à toute vitesse me ramènent comme un adolescent à ses premières heures.
Les chansons de Bizarro, leur meilleur album, sont omniprésentes : Kennedy, puis Take Me en fin de set sont de purs moment de bonheur. J'embarque la playlist dès Interstate 5 terminé, car les Wedding ne font jamais de rappel.
Un petit tour coté t-shirt, et j'en profite pour glisser quelques mots à David Gedge présent de toute sa simplicité : comme Christian à Brest, il me remet mon nouveau t-shirt d'un beau rouge vif, qui ressemble avec son logo à celui de PokerRoom que j'ai acquis il y a peu (avec mes points, genre programme de fidélité, pour mes fidèles lecteurs de la première heure).
Les oreilles légèrement embrumées comme au temps de That Petrol Emotion, je rentre tranquillement, avec leur reprise de She's my best friend dans la voiture. Je ne les ai pas trop abimées. Mes poumons respirent encore l'air frais, et ma tête visite les nuages de guitares voluptueuses, là où la porteuse du signal importe. Et je me dis que je dois bien pouvoir trouver sur la toile quelques concerts de ces garçons à peine plus agés que moi comme une envie de prolonger ce moment de gamin...
Deux semaines sans pouvoir acheter son ticket à l'avance, puisque programmé dans une salle si petite qu'elle n'est relayée par aucun des grands réseaux de distribution. Le Kleo, une salle au décor cléopatresque : l'Egypte en décor de cette bôite de nuit transformée en lieu de concert inopiné.
J'arrive à la bourre, avec la crainte de ne pas avoir de place, fausse inquiétude car la salle sera loin d'être pleine, au maximum, une centaine de personnes : bien peu en regard de l'énorme estime que je leur porte ou de l'aura qu'ils ont en angleterre.
J'arrive seul, Sophie se décommandant en dernière minute en raison de son avion à 5 heures du matin le lendemain. Je découvre cette salle et ses panneaux mentionnant "Les groupes demandent de ne pas fumer dans la salle, Merci" me facilitent la vie : je ne craquerais pas dans un lieu enfumé pour ma première semaine sans tabac, et sans entorse à mon sans tabac. Un Rhum Ananas pour consolider la tête embrumée, et une première partie comme toujours : de bonnes idées mais un son pourri, une belle voix mais qui veut trop en faire et hurle dans les aigus, et surtout dans ma tête. Une première partie ne devrait définitivement pas dépasser 3 chansons, le temps de la découverte. A la quatrième, on se lasse déjà et dès la cinquième, on en a franchement assez. J'attends que ça passe donc. J'attends, et ça ne se remplit pas, et elle s'arrête enfin, cette jeune dame sur scène, que le DJ remplace dare-dare. Ce dernier donne les premières indications que c'est LE concert avec un grand LE : Sally Cinnamon des Stone Roses puis Silly Girl des TVP's, incroyable DJ sans doute né à l'Indie-Pop dans les mêmes années que moi. Ce DJ m'a remis sur les rails de ce que je suis venu voir. Merci.
Le set démarre : incroyable d'intensité pour des quadras : une certitude, après avoir vu les Go-Betweens il y a deux ans, ou Ian Mc Cullouch encore avant, que les meilleurs rockers n'ont pas 20 ans de vie, mais plutôt 20 ans de scène derrière eux. Incroyable d'intensité tout court.
Et je me retrouve planté là devant, quasi seul à moins d'un mètre de David Gedge, et me voilà comme un Fan de la première heure : devant totaliser facilement un quintal de concerts, je ne m'enthousiasme que rarement en ces occasions désormais, mais voilà, en face de moi, les amis de 20 ans et leurs guitares à toute vitesse me ramènent comme un adolescent à ses premières heures.
Les chansons de Bizarro, leur meilleur album, sont omniprésentes : Kennedy, puis Take Me en fin de set sont de purs moment de bonheur. J'embarque la playlist dès Interstate 5 terminé, car les Wedding ne font jamais de rappel.
Un petit tour coté t-shirt, et j'en profite pour glisser quelques mots à David Gedge présent de toute sa simplicité : comme Christian à Brest, il me remet mon nouveau t-shirt d'un beau rouge vif, qui ressemble avec son logo à celui de PokerRoom que j'ai acquis il y a peu (avec mes points, genre programme de fidélité, pour mes fidèles lecteurs de la première heure).
Les oreilles légèrement embrumées comme au temps de That Petrol Emotion, je rentre tranquillement, avec leur reprise de She's my best friend dans la voiture. Je ne les ai pas trop abimées. Mes poumons respirent encore l'air frais, et ma tête visite les nuages de guitares voluptueuses, là où la porteuse du signal importe. Et je me dis que je dois bien pouvoir trouver sur la toile quelques concerts de ces garçons à peine plus agés que moi comme une envie de prolonger ce moment de gamin...
mercredi 1 novembre 2006
It's delicious
En ce moment, Jade nous sort régulièrement des mots anglais. Non seulement elle apprend ces mots mais connaît aussi leur traduction, comme farmer ou pig. Quand on lui demande où elle a appris cela, elle nous répond dans un livre, mais nous ne savons pas lequel.
Et ce soir, jouant avec Nils et son petit filou, et faisant mine d'y gouter en disant "humm, c'est delicieux", Jade nous dit "delicious".
Impossible de savoir combien de mots elle a appris seule ainsi.
Et ce soir, jouant avec Nils et son petit filou, et faisant mine d'y gouter en disant "humm, c'est delicieux", Jade nous dit "delicious".
Impossible de savoir combien de mots elle a appris seule ainsi.
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