vendredi 18 août 2006
Si proche, si loin... ou l'imaginaire parental
Il y a 3 jours, Bea, voyant courir Nils dans notre jardin avec tous les risques qu'il prenait quand a d'eventuelles chutes qu'auraient engendrees sa relative maitrise de la course en terrain accidente, Bea, donc, me disait qu'elle se souvenait plus que Milo ou Lola avaient pris de tels risques au meme age, puis finalementm qu'elle n'avait que tres tres peu d'images en tete de ses enfants au meme age, qu'elle ne pouvait plus se les representer en tete a cet age, maintenant qu'ils avaient grandis.
Et pourtant, c'etait il y a si peu, et pourtant, c'etait il y a si longtemps...
Et pourtant, Milo et Lola ont forcement fait comme Nils, comme tous les enfants au meme age, comme Nils maintenant, a evoluer dans un environnement concu par et pour les grands, donc dangereux pour eux. Ils ont donc transforme chacun de leurs pas, en risque de chute, mais aussi en un pas, c'est le mot, vers une meilleure maitrise de ce pas. Ils ont tous donne cette impression de presque tomber a proximite de pierres saillantes ou dures, donnant cette illusion d'une catastrophe proche, d'un aller-retour vers l'hopital dare-dare, mais ils ne donnent qu'une impression de, l'imaginaire des parents faisant le reste, la plupart du temps, bien sur.
Ces enfants sont des chats, retombant sur leurs pattes la ou nous, adultes, nous tomberions a coups surs.
Et comme Bea pour Milo et Lola, je lui disais que je n'avais plus non plus beauoup d'images en tete, voire presque pas, de Jade a l'age de Nils, tout du moins dans ces memes situations (mais nous n'avions pas de jardin, ni elle, ni nous, ce qui est peut etre la raison) et l'avouant a Bea, je la rendis sans doute moins coupable, la replacant dans une normalite toute parentale.
Et hier soir, dans notre chambre d'hotel, a Hurghada, cherchant le sommeil dans mon lit jouxtant celui de Jade, j'ai pose ma tete de facon a pouvoir la regarder au plus pres, dans son sommeil tranquille, dans sa tranquillite d'endormie, et j'y vis soudainement l'expression de son visage lors de nos premieres vacances en Martinique avec elle, ou elle avait l'age de Nils.
J'avais donc menti deux jours plus tot, et je ne m'en suis endormi que moins vite, a contempler le visage de Jade de longues minutes.
Et pourtant, c'etait il y a si peu, et pourtant, c'etait il y a si longtemps...
Et pourtant, Milo et Lola ont forcement fait comme Nils, comme tous les enfants au meme age, comme Nils maintenant, a evoluer dans un environnement concu par et pour les grands, donc dangereux pour eux. Ils ont donc transforme chacun de leurs pas, en risque de chute, mais aussi en un pas, c'est le mot, vers une meilleure maitrise de ce pas. Ils ont tous donne cette impression de presque tomber a proximite de pierres saillantes ou dures, donnant cette illusion d'une catastrophe proche, d'un aller-retour vers l'hopital dare-dare, mais ils ne donnent qu'une impression de, l'imaginaire des parents faisant le reste, la plupart du temps, bien sur.
Ces enfants sont des chats, retombant sur leurs pattes la ou nous, adultes, nous tomberions a coups surs.
Et comme Bea pour Milo et Lola, je lui disais que je n'avais plus non plus beauoup d'images en tete, voire presque pas, de Jade a l'age de Nils, tout du moins dans ces memes situations (mais nous n'avions pas de jardin, ni elle, ni nous, ce qui est peut etre la raison) et l'avouant a Bea, je la rendis sans doute moins coupable, la replacant dans une normalite toute parentale.
Et hier soir, dans notre chambre d'hotel, a Hurghada, cherchant le sommeil dans mon lit jouxtant celui de Jade, j'ai pose ma tete de facon a pouvoir la regarder au plus pres, dans son sommeil tranquille, dans sa tranquillite d'endormie, et j'y vis soudainement l'expression de son visage lors de nos premieres vacances en Martinique avec elle, ou elle avait l'age de Nils.
J'avais donc menti deux jours plus tot, et je ne m'en suis endormi que moins vite, a contempler le visage de Jade de longues minutes.
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