jeudi 31 août 2006
J-1
Je vais déjeuner en terrasse ensolleillée avec Jade et Sophie, ce midi, histoire de conclure nos belles et longues vacances. J'ai démarré la peinture des combles et ce fut laborieux. Je me demande si un peu de papier peint ne serait pas plus simple. J'ai pris des bad beats en série pendant 4 heures hier, une véritable série noire incroyable et inracontable qui m'a fait perdre tout ce que j'avais gagné cette semaine : un chat noir devait se promener dans le jardin, me revoilà à zéro, désinscrit pour un long moment, et j'ai trouvé bizarre de cliquer sur Bien, traduction légère du OK anglais pour fermer cette fenêtre m'indiquant que je n'avais plus de sous pour jouer. J'ai essayé de recopier mon carnet d'adresses. Je me suis rasé mais n'ai pas encore préparé mes habits, à la manière de ceux qui iraient à un mariage et préparent tout cela bien à l'avance. J'ai fait une série de mise en vente de vieilles fringues de Sophie sur Ebay et refait mes courses sur Internet, avec comme point de départ ordinaire, 10 packs d'eau. J'ai dû boire 4 cafés, 1 Orangina, 1 verre de jus de fruit, un demi-litre d'eau, 1 bière et 3 verres de vin durant la journée. Je me suis dit que si je savais mettre du son sur blog, j'y mettrais Purple Rain. Voilà à quoi ça resemble un dernier jour de vacances avant de commencer un nouveau boulot.
Brèves de poker
Au retour d'Egypte, Jeudi soir, tournoi de 96 personnes. Chipleader avec 17 joueurs restants, je finis 14eme sur deux coups, mal joués soit par erreur soit car il était tard (je m'étais levé à 4h00 pour l'avion) et la fatigue bien présente :
- QT en mains contre 88, au Flop AJ5 puis A puis 2, et au lieu d'envoyer all-in, j'envoie par petits bouts qui l'incitent à suivre plutôt qu'à se coucher et le gars fait une bonne lecture (il gagnera le tournoi) et prend 2/3 de mes jetons sur ce bluff mal interpété
- Il ne reste qu'une carte à sortir, j'ai tirage couleur et suite par les deux bouts, l'autre fait All-in à la turn : sur une carte à tirer, j'aurais dû laisser tomber, elle n'est pas venue.
Je me suis aussi mis aux tables à 1/2 que Jeff a délaissées. J'y ai rencontré le succès deux soirs pour l'infortune un soir. La balance est positive.
Coté tournois, je suis passé à coté de deux gros coups : 14eme sur plus de 500 d'un tournoi 10 000 $, à entrée gratuite, où j'ai récupéré 150 $ mais où le premier en recevait 2 700 $ ce qui était dans mes cordes à ce moment de la partie où j'étais 3ème et n'avait plus qu'à attendre, si je n'avais pas précipité mon A9 contre un AQ pre-flop et un plus gros tapis. Le deuxième gros tournoi est un 3 500 (rebuy $6) où je finis 4eme sur un peu plus de 300 joueurs, très patient longtemps et je pars avec 200 $ alors que le premier a 1300 $. Je tente all-in sur un tirage.
Sinon, tout à l'heure, je me suis fait éliminé avec 77 contre 88, all in pre flop, contre un gars avec le pseudo de despoker. Il vit à Dublin. Amusant.
Les plus beaux coups que j'ai joués, c'était :
- JJ en mains, et 44J au flop, avec en face de moi, une couleur et un brelan qui avaient envie d'en découdre.
- 33 en mains, et 33A au flop, et le gars en face qui fait all-in après mon check
- 34 en mains et 334 au flop, et le même avec 56 et 656 au flop
- QT en mains contre 88, au Flop AJ5 puis A puis 2, et au lieu d'envoyer all-in, j'envoie par petits bouts qui l'incitent à suivre plutôt qu'à se coucher et le gars fait une bonne lecture (il gagnera le tournoi) et prend 2/3 de mes jetons sur ce bluff mal interpété
- Il ne reste qu'une carte à sortir, j'ai tirage couleur et suite par les deux bouts, l'autre fait All-in à la turn : sur une carte à tirer, j'aurais dû laisser tomber, elle n'est pas venue.
Je me suis aussi mis aux tables à 1/2 que Jeff a délaissées. J'y ai rencontré le succès deux soirs pour l'infortune un soir. La balance est positive.
Coté tournois, je suis passé à coté de deux gros coups : 14eme sur plus de 500 d'un tournoi 10 000 $, à entrée gratuite, où j'ai récupéré 150 $ mais où le premier en recevait 2 700 $ ce qui était dans mes cordes à ce moment de la partie où j'étais 3ème et n'avait plus qu'à attendre, si je n'avais pas précipité mon A9 contre un AQ pre-flop et un plus gros tapis. Le deuxième gros tournoi est un 3 500 (rebuy $6) où je finis 4eme sur un peu plus de 300 joueurs, très patient longtemps et je pars avec 200 $ alors que le premier a 1300 $. Je tente all-in sur un tirage.
Sinon, tout à l'heure, je me suis fait éliminé avec 77 contre 88, all in pre flop, contre un gars avec le pseudo de despoker. Il vit à Dublin. Amusant.
Les plus beaux coups que j'ai joués, c'était :
- JJ en mains, et 44J au flop, avec en face de moi, une couleur et un brelan qui avaient envie d'en découdre.
- 33 en mains, et 33A au flop, et le gars en face qui fait all-in après mon check
- 34 en mains et 334 au flop, et le même avec 56 et 656 au flop
mercredi 30 août 2006
C3
Ca y est.
Nous aurons, ce lundi matin, une seconde voiture : une C3. Non pas une Corvette C3 comme sur la photo, mais une Citroen C3. C'est un peu moins luxueux, certes, mais plus dans notre budget, et surtout mieux adapté pour aller à l'école ou faire de courts trajets en ville. Quoi que je suis sur que Jade adorerait aller à l'école en Corvette. La première fois en tout cas...
Toujours est-il que cette affaire a été traitée en moins de deux heures : j'ai acheté une voiture moins rapidement qu'un costume, mais en a peu près autant de temps qu'il me faut pour faire mes courses hebdomadaires au supermarché. A posteriori, je pourrais avoir froid dans le dos d'y avoir consacré si peu de temps, mais non, ça me semble succinct : juste une caisse. Il suffit d'avoir quelqu'un à qui téléphoner pour avoir son opinion, en l'occurrence, François, qui lit AutoPlus aux toilettes et a une C3, et ça passe sous cette caution sans se poser d'inutiles et complexes questions auxquelles on ne sait pas répondre (Ah, OK, 1 litre 6 c'est comme ma 307, donc elle va avoir la pêche si elle est moins lourde).
On a fait les 3 garages côte à côte, au bout de l'Avenue Saint-Exupéry : le Ford puis le Peugeot puis le Citroen. Ignare, je croyais ne trouver que des Ford chez Ford, des Peugeot chez Peugeot, etc... mais il y a de tout partout. Ca veut bien dire que vendre de la voiture d'occasion, c'est quand même pas très dur puisque ce sont presque toutes les mêmes.
D'aillleurs, vendeur de voiture, j'ai eu le loisir de constater que, lorsque confronté à un client non technique comme moi, ça se limite à de la bavasserie, des compliments, de l'humour bon marché et deux rounds de négociation assez basiques, et qu'en dehors de cela, il faut en permanence répondre à 3 téléphones simultanément, avec en sus un client en face de vous et un patron qui vous attend dans son bureau. Il n'y a pas de grand enjeu mais une certaine pression sonore que mon vendeur en face de moi semblait bien supporter.
J'ai compris que dans le lot de cette tourmente téléphonique, se glissaient aussi des bribes de conversations à propos du Stade (ici, d'ailleurs, on a pas besoin d'accoler Toulousain, c'est sous-entendu, implicite : faut que je fasse attention sinon, je serais repéré au quart de tour mais n'est-ce pas déjà le cas en prononçant le premier mot ?). Bref, tous ces appels, bien qu'il me dise qu'avec ses deux collègues en congés, c'est lui qui prenait tout, c'était l'enfer disait-il mais ils n'étaient sans doute pas que pour vendre des voitures, même s'il m'était dur de savoir puisqu'il les écourtait en ma présence (je te rappelle, par exemple) ou alors, c'est un truc du business toulousain, de parler du Stade. Auquel cas j'ai un certain retard car quand le vendeur m'a dit que si le Stade jouait contre Biarritz, comme ils ont joué les premiers matchs, la déculottée serait pas loin, précisant même que y'avait des manques dans le jeu tout de même et sollicitant du regard mon avis d'expert.
Je n'ai pas trop su quoi répondre. Un petit moment de solitude, et je commencais à comprendre ce que certains ressentent quand je leur parle football.
Ah si, un éclair de clairvoyance me souvenant avoir vu par hasard un bout de Jour de Rugby que Montauban qui monte de ProD2 était aux avant-postes du classement. Et j'ai surenchéri qu'Albi était bien aussi. Et que je voyais aussi Clermont comme 4eme possible, lui qui m'avait cité Agen, Perpignan, Castres. Ca a rassuré le vendeur comme si c'était à lui de l'être alors que c'était moi qui venait acheter une voiture et n'y connaissant rien, ou si peu.
Dans tous les cas, va falloir regarder Jour de Rugby toutes les semaines si ça continue.
Ensuite, on a quand même fait un tour dans cette C3. Jade est venue l'essayer avec moi, et quand je lui ai demandé ce qu'elle en pensait, après l'essai, petit bout de ville, petit bout de périphérique, mon petit bout qui a souvent, comme son papa, un avis sur tout, m'a dit :
- Rien, je sais pas, Papa
- Bon, merci de m'aider, Jade ai-je répondu
Sophie me dira a peu près la même chose :
- Ben comme tu veux car tu sais moi, les voitures...
Les voitures, c'est vraiment pas un truc de dames, même si ça me branche vraiment pas, j'ai, a minima, une petite opinion et je suis sûr que ça aurait plus plu à Nils qui, pendant ce temps-là, jouait sans doute aux petites voitures à la crèche.
Donc, voilà, sans grande concertation, vite fait, par nécessité, avec un choix plus par hasard que réfléchi, nous voilà avec chacun sa voiture dans notre famille. Et à deux jours de commencer mon nouveau boulot, c'est rassurant de se dire que je n'aimerais pas faire vendeur de voitures.
Nous aurons, ce lundi matin, une seconde voiture : une C3. Non pas une Corvette C3 comme sur la photo, mais une Citroen C3. C'est un peu moins luxueux, certes, mais plus dans notre budget, et surtout mieux adapté pour aller à l'école ou faire de courts trajets en ville. Quoi que je suis sur que Jade adorerait aller à l'école en Corvette. La première fois en tout cas...
Toujours est-il que cette affaire a été traitée en moins de deux heures : j'ai acheté une voiture moins rapidement qu'un costume, mais en a peu près autant de temps qu'il me faut pour faire mes courses hebdomadaires au supermarché. A posteriori, je pourrais avoir froid dans le dos d'y avoir consacré si peu de temps, mais non, ça me semble succinct : juste une caisse. Il suffit d'avoir quelqu'un à qui téléphoner pour avoir son opinion, en l'occurrence, François, qui lit AutoPlus aux toilettes et a une C3, et ça passe sous cette caution sans se poser d'inutiles et complexes questions auxquelles on ne sait pas répondre (Ah, OK, 1 litre 6 c'est comme ma 307, donc elle va avoir la pêche si elle est moins lourde).
On a fait les 3 garages côte à côte, au bout de l'Avenue Saint-Exupéry : le Ford puis le Peugeot puis le Citroen. Ignare, je croyais ne trouver que des Ford chez Ford, des Peugeot chez Peugeot, etc... mais il y a de tout partout. Ca veut bien dire que vendre de la voiture d'occasion, c'est quand même pas très dur puisque ce sont presque toutes les mêmes.
D'aillleurs, vendeur de voiture, j'ai eu le loisir de constater que, lorsque confronté à un client non technique comme moi, ça se limite à de la bavasserie, des compliments, de l'humour bon marché et deux rounds de négociation assez basiques, et qu'en dehors de cela, il faut en permanence répondre à 3 téléphones simultanément, avec en sus un client en face de vous et un patron qui vous attend dans son bureau. Il n'y a pas de grand enjeu mais une certaine pression sonore que mon vendeur en face de moi semblait bien supporter.
J'ai compris que dans le lot de cette tourmente téléphonique, se glissaient aussi des bribes de conversations à propos du Stade (ici, d'ailleurs, on a pas besoin d'accoler Toulousain, c'est sous-entendu, implicite : faut que je fasse attention sinon, je serais repéré au quart de tour mais n'est-ce pas déjà le cas en prononçant le premier mot ?). Bref, tous ces appels, bien qu'il me dise qu'avec ses deux collègues en congés, c'est lui qui prenait tout, c'était l'enfer disait-il mais ils n'étaient sans doute pas que pour vendre des voitures, même s'il m'était dur de savoir puisqu'il les écourtait en ma présence (je te rappelle, par exemple) ou alors, c'est un truc du business toulousain, de parler du Stade. Auquel cas j'ai un certain retard car quand le vendeur m'a dit que si le Stade jouait contre Biarritz, comme ils ont joué les premiers matchs, la déculottée serait pas loin, précisant même que y'avait des manques dans le jeu tout de même et sollicitant du regard mon avis d'expert.
Je n'ai pas trop su quoi répondre. Un petit moment de solitude, et je commencais à comprendre ce que certains ressentent quand je leur parle football.
Ah si, un éclair de clairvoyance me souvenant avoir vu par hasard un bout de Jour de Rugby que Montauban qui monte de ProD2 était aux avant-postes du classement. Et j'ai surenchéri qu'Albi était bien aussi. Et que je voyais aussi Clermont comme 4eme possible, lui qui m'avait cité Agen, Perpignan, Castres. Ca a rassuré le vendeur comme si c'était à lui de l'être alors que c'était moi qui venait acheter une voiture et n'y connaissant rien, ou si peu.
Dans tous les cas, va falloir regarder Jour de Rugby toutes les semaines si ça continue.
Ensuite, on a quand même fait un tour dans cette C3. Jade est venue l'essayer avec moi, et quand je lui ai demandé ce qu'elle en pensait, après l'essai, petit bout de ville, petit bout de périphérique, mon petit bout qui a souvent, comme son papa, un avis sur tout, m'a dit :
- Rien, je sais pas, Papa
- Bon, merci de m'aider, Jade ai-je répondu
Sophie me dira a peu près la même chose :
- Ben comme tu veux car tu sais moi, les voitures...
Les voitures, c'est vraiment pas un truc de dames, même si ça me branche vraiment pas, j'ai, a minima, une petite opinion et je suis sûr que ça aurait plus plu à Nils qui, pendant ce temps-là, jouait sans doute aux petites voitures à la crèche.
Donc, voilà, sans grande concertation, vite fait, par nécessité, avec un choix plus par hasard que réfléchi, nous voilà avec chacun sa voiture dans notre famille. Et à deux jours de commencer mon nouveau boulot, c'est rassurant de se dire que je n'aimerais pas faire vendeur de voitures.
J-2
Avant de me raser, de remettre un costume et de reprendre le chemin du travail, j'écris beaucoup, je joue au poker, je dors peu, je me mouche une cinquantaine de fois par jour.
Je me dis que c'est bizarre de commencer un vendredi.
Je me dis que ce sont mes derniers jours de vacances avant longtemps.
Je me dis qu'il faudrait arrêter de fumer comme envisagé.
Je profite du temps avec les enfants, et préparer Adriana à s'occuper d'eux. Eux aussi vivent leur dernière semaine ainsi, avant le rythme complet de l'école ou de la crèche, et des parents qu'on voit moins.
Sophie a repris et m'a parlé de France 3, ça m'a fait bizarre de ne pas être intéressé.
Il me reste des travaux à finir dans les combles.
J'ai vu que sur mon trajet, je ne verrais pas l'avancement du cancéropole. Ca aurait pu me changer de l'usine d'incinération d'Issy.
Je me dis que c'est bizarre de commencer un vendredi.
Je me dis que ce sont mes derniers jours de vacances avant longtemps.
Je me dis qu'il faudrait arrêter de fumer comme envisagé.
Je profite du temps avec les enfants, et préparer Adriana à s'occuper d'eux. Eux aussi vivent leur dernière semaine ainsi, avant le rythme complet de l'école ou de la crèche, et des parents qu'on voit moins.
Sophie a repris et m'a parlé de France 3, ça m'a fait bizarre de ne pas être intéressé.
Il me reste des travaux à finir dans les combles.
J'ai vu que sur mon trajet, je ne verrais pas l'avancement du cancéropole. Ca aurait pu me changer de l'usine d'incinération d'Issy.
mardi 29 août 2006
Nils avocat ?
Nils a, ces temps-ci, une curieuse habitude : lorsqu'il est en défaut, souvent surpris sur une bêtise ou un mauvais geste, et qu'on essaie, ensuite, de lui expliquer que ce n'est pas bien, que ce n'est pas comme ça, que les grands font différemment et que s'il veut devenir grand, etc... donc Nils a cette curieuse habitude, à cet instant où on s'adresse à lui, de se mettre à orienter la discussion sur un autre thème, à nous montrer subitement son intérêt pour un paysage à l'opposé de nous, comme par diversion.
A un moment donné, durant nos vacances suédoises, cela arrive, et on explique ça à Pontus qui nous répond :
- Mais moi, je fais ça tout le temps, dans mon travail
Et d'ajouter :
- Il a le talent pour devenir avocat, c'est ça, ce métier, parler d'autre chose, attirer l'attention ailleurs quand un truc nous dérange
Est-ce là un futur possible pour lui ?
Il faudra être patient pour en connaître la réponse...
A un moment donné, durant nos vacances suédoises, cela arrive, et on explique ça à Pontus qui nous répond :
- Mais moi, je fais ça tout le temps, dans mon travail
Et d'ajouter :
- Il a le talent pour devenir avocat, c'est ça, ce métier, parler d'autre chose, attirer l'attention ailleurs quand un truc nous dérange
Est-ce là un futur possible pour lui ?
Il faudra être patient pour en connaître la réponse...
lundi 28 août 2006
La patouille egyptienne
dimanche 27 août 2006
L'Egypte des princesses
Il y a beaucoup de magasins en France qui n'existent pas dans une ville moyenne egyptienne comme Hurghada : c'est un alignement de magasins de souvenirs, encore et encore, alignements rompus occasionnellement par une pharmacie ou une epicerie, le plus souvent.
Mais il y a aussi des magasins en Egypte qui n'existent pas à Toulouse. Dans les choses qui ont plu à Jade en Egypte, il y a notamment ces devantures remplies de robes de princesse : un emerveillement permanent pour Jade.
Mais il y a aussi des magasins en Egypte qui n'existent pas à Toulouse. Dans les choses qui ont plu à Jade en Egypte, il y a notamment ces devantures remplies de robes de princesse : un emerveillement permanent pour Jade.
Nils et les poissons (2)
Au restaurant, devant l'aquarium...
C'est autre chose que celui rikiki de la chambre de Jade avec deux poissons pas encore morts dedans. Car dans l'aquarium de Jade, qui a contenu jusqu'a 4 poissons, on considère les poissons davantage pas encore morts que vivants : d'ailleurs, je crois que le Combattant sera bientôt tout seul, il y en a qui fait presque de la flottaison, ces jours-ci, à notre retour de vacances. Les maltraiterions-nous ?
C'est autre chose que celui rikiki de la chambre de Jade avec deux poissons pas encore morts dedans. Car dans l'aquarium de Jade, qui a contenu jusqu'a 4 poissons, on considère les poissons davantage pas encore morts que vivants : d'ailleurs, je crois que le Combattant sera bientôt tout seul, il y en a qui fait presque de la flottaison, ces jours-ci, à notre retour de vacances. Les maltraiterions-nous ?
samedi 26 août 2006
Nils et les poissons
Nous voici sur un bateau a fond de verre, au large des côtes de la Mer Rouge, qui comme dit Jade, "Et bien, tu sais, pourtant, elle est bleue !!", nous voici donc à regarder les poissons et le corail sur des airs de Joe Dassin ou Liane Foly ce qui donne une ambiance terriblement surréaliste, l'été indien sur la mer rouge....
Le tout en espérant, puisqu'en Egypte, on a tous été un peu malades (mais c'est le lot de l'Egypte, parait-il...), qu'aucun d'entre nous, et notamment les enfants, ne vomissent pas sur cette glace qui aurait quand même gêné la vue de tous les autres touristes, qui avaient, eux aussi, payé. Et je ne suis pas sûr que penché comme il l'était, Nils avait la situation under control mais après son stage suédois, il apparâit avoir le pied marin.
Le tout en espérant, puisqu'en Egypte, on a tous été un peu malades (mais c'est le lot de l'Egypte, parait-il...), qu'aucun d'entre nous, et notamment les enfants, ne vomissent pas sur cette glace qui aurait quand même gêné la vue de tous les autres touristes, qui avaient, eux aussi, payé. Et je ne suis pas sûr que penché comme il l'était, Nils avait la situation under control mais après son stage suédois, il apparâit avoir le pied marin.
vendredi 25 août 2006
Japan
Olivier de retour du Japon s'arrete chez nous. Fred, qu'on n'avait pas vu depuis qu'il s'est lancé dans les grands travaux et s'etre accomodé de la nécessité de se fondre dans les potins locaux, nous a rejoint aussi hier soir.
Chacun donne de ses nouvelles, qui d'Egypte ou de Suede, qui du Japon et de son exotisme, qui de Saint-Martin du Salat, avec comme adresse, le bout du village. Entre le Japon et la campagne pyréennenne, on fait la jointure.
Au Time's Up qui aura suivi, Fred a essayé de me faire deviner Romano Prodi comme joueur de football. Je n'ai pas trouvé, pourtant, rayon football...
Une soirée tranquille.
Chacun donne de ses nouvelles, qui d'Egypte ou de Suede, qui du Japon et de son exotisme, qui de Saint-Martin du Salat, avec comme adresse, le bout du village. Entre le Japon et la campagne pyréennenne, on fait la jointure.
Au Time's Up qui aura suivi, Fred a essayé de me faire deviner Romano Prodi comme joueur de football. Je n'ai pas trouvé, pourtant, rayon football...
Une soirée tranquille.
jeudi 24 août 2006
Je vais ecrire
Hier soir, sur notre balcon avec des rhums coca pendant que les enfants dormaient, je leve la tete de mon livre et je dis a Sophie :
- Je vais ecrire
- Ah bon, mais il faut une histoire me dit-elle
- Ca, c'est pas un probleme que je lui dis
- ...
- Mais comment tu vas faire alors ?
- Ben, je vais ecrire une phrase, puis une deuxieme, puis une troisieme, et ca viendra tout seul...
- Ah oui ! fit-elle
- Non ? je demandais alors, peu satisfait du Ah oui
- Si, si, une premiere puis une deuxieme, ca doit etre comme ca... tu as raison comme pour m'encourager
- Depuis 5 mois que je fais le blog, je pense deja comme ca, je pense en ecrivant
- ...
- Je me donne deux ans
- Le truc, c'est que ca prend du temps j'ajoute
- Oui, mais si ca te plait dit-elle
Je pense alors que Sophie est formidable, de laisser libre cours ainsi a mes envies meme si cela voudra sans doute dire moins de temps pour elle, pour peu que cela me rende heureux. Puis, je lui dis :
- Regarde, je viens de lire 4 livres en deux semaines, je n'en avais lu aucun depuis 2 ans, et franchement, Amelie Nothomb ou Nick Hornby, c'est franchement facile a ecrire, bon, Claudel, les Ames grises, ca m'apparait plus dur, mais le reste, la, franchement, j'en suis capable, c'est simple
Et la, comme elle ne se souvenait plus des Ames grises, je lui raconte l'histoire. Puis j'ai imagine plein de premieres phrases.
- Je vais ecrire
- Ah bon, mais il faut une histoire me dit-elle
- Ca, c'est pas un probleme que je lui dis
- ...
- Mais comment tu vas faire alors ?
- Ben, je vais ecrire une phrase, puis une deuxieme, puis une troisieme, et ca viendra tout seul...
- Ah oui ! fit-elle
- Non ? je demandais alors, peu satisfait du Ah oui
- Si, si, une premiere puis une deuxieme, ca doit etre comme ca... tu as raison comme pour m'encourager
- Depuis 5 mois que je fais le blog, je pense deja comme ca, je pense en ecrivant
- ...
- Je me donne deux ans
- Le truc, c'est que ca prend du temps j'ajoute
- Oui, mais si ca te plait dit-elle
Je pense alors que Sophie est formidable, de laisser libre cours ainsi a mes envies meme si cela voudra sans doute dire moins de temps pour elle, pour peu que cela me rende heureux. Puis, je lui dis :
- Regarde, je viens de lire 4 livres en deux semaines, je n'en avais lu aucun depuis 2 ans, et franchement, Amelie Nothomb ou Nick Hornby, c'est franchement facile a ecrire, bon, Claudel, les Ames grises, ca m'apparait plus dur, mais le reste, la, franchement, j'en suis capable, c'est simple
Et la, comme elle ne se souvenait plus des Ames grises, je lui raconte l'histoire. Puis j'ai imagine plein de premieres phrases.
mercredi 23 août 2006
Mini-Disco
Hier soir, au lieu d'aller visiter le village de Hurghada, a mon grand regret, nous avons opte pour le bonheur des enfants, et surtout celui de Jade, a dire vrai, pour ne pas louper la mini-disco, cette discotheque d'une demi-heure avant d'aller au lit...
Le top du top, c'est laissez-moi danser, de Dalida, en cloture de la mini-disco, forcement, ici, en Egypte
Alors, avec Jade et Nils, on a refait la choregraphie dans la chambre ensuite, c'etait mini-disco plus.
Sur la video : Nils au fond a gauche, Jade devant, en robe, qui s'applique sur sa choregraphie.
Le top du top, c'est laissez-moi danser, de Dalida, en cloture de la mini-disco, forcement, ici, en Egypte
Alors, avec Jade et Nils, on a refait la choregraphie dans la chambre ensuite, c'etait mini-disco plus.
Sur la video : Nils au fond a gauche, Jade devant, en robe, qui s'applique sur sa choregraphie.
mardi 22 août 2006
La France en vacances
Je crois qu'on ne peut vraiment se rendre compte de ce que sont les Francais, que loin de chez eux, en formule tout compris en Egypte. C'est comme un passage au revelateur : vous ne pouvez pas trouver d'endroit en France rassemblant simultanement au meme endroit une telle diversite. Ce n'est qu'ici ou dans d'autres hotels de ce meme genre dans le monde que le terreau humain francais pour sociologue est present, et nulle part ailleurs.
J'etends cela aux belges, ceux qui parlent francais, car les flamands ont cet air superieur qu'ils gardent meme en vacances et les rend parmi les plus detestables.
Alors, voici ma photo des Francais en vacances :
1 - Il y a d'abord nous, et nous, ce ne sont pas les plus nombreux, la famille de parents trentenaires avec enfants en bas age. On est presque les seuls. Les enfants des autres sont soit uniques, soit plus grands. Ce qui veut dire qu'il y a quand meme d'autres familles.
2 - Il y a aussi le medecin de 50 ans et sa femme qui esperaient se trouver dans un endroit chic, avec sans doute plein d'autres medecins, et s'apercoivent chaque minute de leur erreur monumentale : c'est promis a madame, la prochaine fois, aux maldives ou dans un Sofitel, ils seront dans leur classe.
3 - Il y a la, deux squatters, un homme et une femme, genre marginaux de ceux qui ont du se payer leurs vacances et leurs tatouages avec les pieces qu'on leur donne dans les squares ou pres des distributeurs de banque. Ils ont du laisser leurs nombreux chiens sur une aire d'aeroport.
4 - Il y a des couples d'etudiants amoureux, a moins que ce ne soit de jeunes couples qui commencent et a travailler, et a s'aimer. Ils ressemblent souvent deja a de vieux couples pleins d'habitude. C'est triste.
5 - Il y a pas mal de gros, meme parmi les enfants.
6 - Il y a une famille, le pere et le fils se ressemblent et sont maigres, la mere et la fille se ressemblent et sont enormes. A chaque fois que je les vois, je me demande si c'est une famille recomposee ou pas.
7 - Il y a tous ces gamins de 15 ans avec maillots de foot de leur club prefere. Ceux qui ont moins de 10 ans ont le maillot de foot blanc marque Zidane. Rien qu'au type de maillot, tu sais la tranche d'age.
8 - Il y a plus de tatoues et de percees du nombril que l'inverse dans ma tranche d'age. On est une minorite avec Sophie, donc...
9 - Il y a une palanquee de vantards avec des t-shirts decrepis, que j'aurais moi-meme mis dix fois a la poubelle, et poutant je suis conservateur en ce domaine, du style, j'ai fait les 10 kilometres de troumoilker en bretagne ou Barcelone-Dakar 2005. J'ai remarque qu'ils le mettent le premier jour seulement, comme une etiquette pour se presenter aux autres, maintenant que j'en suis a mon troisieme jour ici, je peux le dire. Je ne sais plus ce que je portais le premier jour.
10 - Il y a des bimbos femelles de 20, 30, 40, 50 ans qui cherchent des bimbos males ou femelles de 20, 30, 40, 50 ans, et pas forcement du meme age que le leur. Un Bimbo male, c'est par exemple, cette tige de fer en marcel rose et sa bimbo mal foutue en robe decolletee argentee premier prix qui mangeaient a la table derriere nous. Un triste spectacle por nos enfants. Un drole de spectacle pour Sophie et moi.
11 - Il y a un mec qui est venu lire derriere mon dos pendant que j'ecrivais ce post. Je me suis retourne avec un regard noir. Il a deguerpi. Il y a donc pas mal de curieux.
12 - Il y a des gens qui font connaissance dans l'avion, comme Roger qui montre a ses voisins la bouteille de Ricard achetee en Duty Free et commente "Tu verras, si t'amenes pas ta bouteille, tu peux pas en boire, moi je suis malin, je le sais, on me la fait pas a moi !" , d'autres qui disent que "Madame Lauchat m'a dit qu'on serait pas decus par l'hotel, elle m'a dit de lui dire ce que j'en pense vraiment a notre retour, mais a moi, pas a Roger qui denigre tout le temps" et ensuite, durant tout le sejour, quand vous les croisez, ils sont encore et toujours avec leurs voisins d'avion, comme s'ils etaient partis en vacances ensemble alors qu'ils se sont connus dans l'avion. Je me demande ce que serait devenu leur sejour s'ils s'etaient retrouves assis a cote de nous, les "pas pres de sympathiser avec le premier plouc venu".
13 - Il y a des machinos de la SNCF ou des postiers, a mon avis syndiques, voire representants eux memes, qui montrent bien, sous leurs airs aigris, que le personnel egyptien de l'hotel leur doit tout, a commencer par le respect qu'eux-memes n'ont plus vis a vis de personne depuis fort longtemps, et encore moins vis a vis de ce petit personnel de couleur.
14 - Il y a des mecs dont le look, le style et le langage laissent a penser qu'ils ont du se payer leurs vacances en vendant soit des tonnes de shits, des disques de raps ou des mobiles tombes du camion, et ils sont loin d'etre les plus antipathiques et les moins polis.
15 - Il y a ceux qui ont du gagner leur voyage sur TF1, ce n'est pas possible autrement.
16 - Il y a les midinettes de 15 ans ou un peu plus et leurs skyblogs.
17 - Il y a les animateurs a la poursuite des midinettes.
18 - Il y a les mamans qui s'inquietent pour leurs progenitures de midinettes, en dehors des repas ou elles mangent ensemble sans faire de bruit.
19 - Il y a des garcons amoureux transis qui s'inquietent de la concurrence deloyale des animateurs.
20 - Globalement, il y a beaucoup d'alcooliques parmi les francais.
21 - Il y a des gens sympathiques, parfois, des gens ordinaires comme nous, attentifs a leurs enfants et a ceux des autres, qui se reposent en bord de piscine ou de plage, et n'essaient pas de profiter de tout, au detriment des autres touristes ou du personnel, et se disent qu'une semaine ici, c'est super, mais que c'est un enorme maximum au sein de ce joli monde.
J'etends cela aux belges, ceux qui parlent francais, car les flamands ont cet air superieur qu'ils gardent meme en vacances et les rend parmi les plus detestables.
Alors, voici ma photo des Francais en vacances :
1 - Il y a d'abord nous, et nous, ce ne sont pas les plus nombreux, la famille de parents trentenaires avec enfants en bas age. On est presque les seuls. Les enfants des autres sont soit uniques, soit plus grands. Ce qui veut dire qu'il y a quand meme d'autres familles.
2 - Il y a aussi le medecin de 50 ans et sa femme qui esperaient se trouver dans un endroit chic, avec sans doute plein d'autres medecins, et s'apercoivent chaque minute de leur erreur monumentale : c'est promis a madame, la prochaine fois, aux maldives ou dans un Sofitel, ils seront dans leur classe.
3 - Il y a la, deux squatters, un homme et une femme, genre marginaux de ceux qui ont du se payer leurs vacances et leurs tatouages avec les pieces qu'on leur donne dans les squares ou pres des distributeurs de banque. Ils ont du laisser leurs nombreux chiens sur une aire d'aeroport.
4 - Il y a des couples d'etudiants amoureux, a moins que ce ne soit de jeunes couples qui commencent et a travailler, et a s'aimer. Ils ressemblent souvent deja a de vieux couples pleins d'habitude. C'est triste.
5 - Il y a pas mal de gros, meme parmi les enfants.
6 - Il y a une famille, le pere et le fils se ressemblent et sont maigres, la mere et la fille se ressemblent et sont enormes. A chaque fois que je les vois, je me demande si c'est une famille recomposee ou pas.
7 - Il y a tous ces gamins de 15 ans avec maillots de foot de leur club prefere. Ceux qui ont moins de 10 ans ont le maillot de foot blanc marque Zidane. Rien qu'au type de maillot, tu sais la tranche d'age.
8 - Il y a plus de tatoues et de percees du nombril que l'inverse dans ma tranche d'age. On est une minorite avec Sophie, donc...
9 - Il y a une palanquee de vantards avec des t-shirts decrepis, que j'aurais moi-meme mis dix fois a la poubelle, et poutant je suis conservateur en ce domaine, du style, j'ai fait les 10 kilometres de troumoilker en bretagne ou Barcelone-Dakar 2005. J'ai remarque qu'ils le mettent le premier jour seulement, comme une etiquette pour se presenter aux autres, maintenant que j'en suis a mon troisieme jour ici, je peux le dire. Je ne sais plus ce que je portais le premier jour.
10 - Il y a des bimbos femelles de 20, 30, 40, 50 ans qui cherchent des bimbos males ou femelles de 20, 30, 40, 50 ans, et pas forcement du meme age que le leur. Un Bimbo male, c'est par exemple, cette tige de fer en marcel rose et sa bimbo mal foutue en robe decolletee argentee premier prix qui mangeaient a la table derriere nous. Un triste spectacle por nos enfants. Un drole de spectacle pour Sophie et moi.
11 - Il y a un mec qui est venu lire derriere mon dos pendant que j'ecrivais ce post. Je me suis retourne avec un regard noir. Il a deguerpi. Il y a donc pas mal de curieux.
12 - Il y a des gens qui font connaissance dans l'avion, comme Roger qui montre a ses voisins la bouteille de Ricard achetee en Duty Free et commente "Tu verras, si t'amenes pas ta bouteille, tu peux pas en boire, moi je suis malin, je le sais, on me la fait pas a moi !" , d'autres qui disent que "Madame Lauchat m'a dit qu'on serait pas decus par l'hotel, elle m'a dit de lui dire ce que j'en pense vraiment a notre retour, mais a moi, pas a Roger qui denigre tout le temps" et ensuite, durant tout le sejour, quand vous les croisez, ils sont encore et toujours avec leurs voisins d'avion, comme s'ils etaient partis en vacances ensemble alors qu'ils se sont connus dans l'avion. Je me demande ce que serait devenu leur sejour s'ils s'etaient retrouves assis a cote de nous, les "pas pres de sympathiser avec le premier plouc venu".
13 - Il y a des machinos de la SNCF ou des postiers, a mon avis syndiques, voire representants eux memes, qui montrent bien, sous leurs airs aigris, que le personnel egyptien de l'hotel leur doit tout, a commencer par le respect qu'eux-memes n'ont plus vis a vis de personne depuis fort longtemps, et encore moins vis a vis de ce petit personnel de couleur.
14 - Il y a des mecs dont le look, le style et le langage laissent a penser qu'ils ont du se payer leurs vacances en vendant soit des tonnes de shits, des disques de raps ou des mobiles tombes du camion, et ils sont loin d'etre les plus antipathiques et les moins polis.
15 - Il y a ceux qui ont du gagner leur voyage sur TF1, ce n'est pas possible autrement.
16 - Il y a les midinettes de 15 ans ou un peu plus et leurs skyblogs.
17 - Il y a les animateurs a la poursuite des midinettes.
18 - Il y a les mamans qui s'inquietent pour leurs progenitures de midinettes, en dehors des repas ou elles mangent ensemble sans faire de bruit.
19 - Il y a des garcons amoureux transis qui s'inquietent de la concurrence deloyale des animateurs.
20 - Globalement, il y a beaucoup d'alcooliques parmi les francais.
21 - Il y a des gens sympathiques, parfois, des gens ordinaires comme nous, attentifs a leurs enfants et a ceux des autres, qui se reposent en bord de piscine ou de plage, et n'essaient pas de profiter de tout, au detriment des autres touristes ou du personnel, et se disent qu'une semaine ici, c'est super, mais que c'est un enorme maximum au sein de ce joli monde.
La France en vacances (suite)
22 - Dans la serie des t-shirts, j'ai omis de citer champion de France Fhashball bak bqack double double puis Boardriders club Paris puis Club de plongee de Sete, et j'en omets encore...
23 - Il y a aussi le pere qui gueule sans arret sur ses enfants et est smpathique avec le reste de la planete, une vraie honte
24 - La mere de famille toute seule avec trois momes dont une petite insupportable qui foutait le bordel a la piscine des petits, et dont tous les parents se demandaient Mais ou sont ses parents a cette petite peste ?, pour la mere, on la devine occupee, pour le pere, on ne sait pas, pour la petite, on commence a comprendre
25 - Il y a ces raleurs professionnels qui passent leur journee a comparer avec les autres hotels clubs ou ils sont alles, et toujours dans le sens de la critique, qu'on devine aigris au possible, pour ne lus avoir que cela a se dire, mais qui surprennent le soir en etant des danseurs emerites amoureux
23 - Il y a aussi le pere qui gueule sans arret sur ses enfants et est smpathique avec le reste de la planete, une vraie honte
24 - La mere de famille toute seule avec trois momes dont une petite insupportable qui foutait le bordel a la piscine des petits, et dont tous les parents se demandaient Mais ou sont ses parents a cette petite peste ?, pour la mere, on la devine occupee, pour le pere, on ne sait pas, pour la petite, on commence a comprendre
25 - Il y a ces raleurs professionnels qui passent leur journee a comparer avec les autres hotels clubs ou ils sont alles, et toujours dans le sens de la critique, qu'on devine aigris au possible, pour ne lus avoir que cela a se dire, mais qui surprennent le soir en etant des danseurs emerites amoureux
lundi 21 août 2006
Hurghada
Hurghada ne ressemble a rien. C'est une ville nouvelle pres de la mer, au milieu de ce qui semble etre un desert. Quelques avenues bordees d'HLM locaux, et de grands hotels en bord de mer d'ou entrent et sortent des nuees de mouches blanches qu'on appelle touristes.
Et si New-York est la ville ou on apprend a marcher le nez en l'air pour regarder les gratte-ciels, Hurghada est celle ou on apprend a y marcher le nez colle au sol, chaque trottoir est en travaux, refection, amenagement, et rien n'y est termine, surtout pas les finitions, ce qui va de soi.
Et si New-York est la ville ou on apprend a marcher le nez en l'air pour regarder les gratte-ciels, Hurghada est celle ou on apprend a y marcher le nez colle au sol, chaque trottoir est en travaux, refection, amenagement, et rien n'y est termine, surtout pas les finitions, ce qui va de soi.
Hier
Hier, j'ai vu Jade et Nils jouer comme frere et soeur, faisant le train, des pailles dans la bouche. Ils ont tous les deux eu mal au ventre : Jade le disait par ses mots et ses allers-retours aux toilettes, tandis que Nils le disait avec ses fesses rougies.
Hier, je suis alle a la pharmacie du coin trouver un medicament pour eux, et des couches waterproof pour que Nils aille dans la piscine sans risquer de la noircir. Le pharmacien m'a repondu que les pampers etaient etanches, apres avoir bien lu tout ce qui etait ecrit sur le paquet. Ce n'etait pas exactement ce que je cherchais mais comme notre consommation est a la hausse en ce domaine, je lui ai pris le paquet sans demander mon reste.
Hier, je me suis rendu compte que Nils ralentissait a chaque porte pour lever les pieds : une habitude qu'il a du acquerir en Suede ou les pas de portes entre toutes les pieces font bien 5 centimetres de hauteur pour ne pas disperser la chaleur d'une piece a l'autre.
Hier, j'ai transfere Bangoura pour Gigliotti et confirme donc ce que pense Jeff : le fantafoot ne nous laisse jamais tranquille.
Hier, j'ai fini Les ames grises de Philippe Claudel, le meilleur livre lu depuis fort longtemps. J'ai aussi lu Le Monde Diplomatique et appris plein de trucs compliques sur le tourisme sexuel, la situation de l'utopie dans le monde, les agences de la CIA disseminees un peu partout, les emeutes des banlieues neuf mois apres, avant de demarrer Biographie de la faim d'Amelie Nothomb, dont je me fais l'integrale, et puis quelques sudokus torches en deux temps trois mouvements, ce jeu pour les faches des maths qui veulent se reconcilier avec.
Hier, je n'ai pas reussi a me connecter a mon mail mais aujourd'hui, j'ai pu, et c'est n'importe quoi, cette liste mais ca m'amuse.
Hier, j'ai eu vraiment l'impression d'etre dans Plateforme, le roman de Houellebecq, a deux reprises : en saturant de voir la France en vacances et tout ce qu'elle comporte de beauferie, et lorsque j'ai vide le plat de poulet sentant derriere moi une respiration grandissante au fur et a mesure que la personne derriere moi se rendait compte que je ne lui en laisserais pas.
Hier, j'en ai eu marre de leur rhum et de leur whisky local, au gout d'ethanol alors j'ai tente le melange Ouzo - 7 up, pas plus fameux et que je laisse tomber depuis pour revenir a l'ethanol.
Hier, je suis alle a la petite epicerie du coin acheter des bieres et un mec avait etendu son tapis juste devant les bieres et faisait sa priere. Malgre toutes mes precautions, j'ai reussi a renverser le rayon de bieres en essayant d'en attrapper deux. Le gars a arrete sa priere et a voulu les replacer. On a fait un concours de "Non, non, c'est moi, c'est ma faute" pendant deux minutes. J'ai gagne.
Hier, Nils pointait du doigt les bateaux comme il le faisait en Suede pour les memes bateaux et les moutons en plus. Ca lui plait beaucoup, les bateaux. Les moutons aussi.
Hier, Nils et Jade ont vu un dromadaire, et Nils a fait comme pour les moutons. Ca lui plait beaucoup, les moutons. Les dromadaires aussi.
Hier, les enfants, quand on leur avait pris la cle, jouaient avec la touche haut parleur du telephone, ce qui faisait de gros bips bips dans la chambre jusqu'a ce qu'on vienne rappuyer dessus.
Hier, les enfants se sont disputes a celui qui tiendra la clef de la chambre et ouvrira la porte : on a du mettre en place un systeme de tour de role, et comme l'ensemble des commandes electriques de la chambre depend du bon positionnement de la clef dans une sorte de receptacle pour ladite clef, lequel se retrouve bien evidemment vide tant que les enfants jouent avec la clef apres avoir ouvert la porte, il faut courir apres eux dans le noir pour la recuperer.
Hier, je me suis dit que l'ecologie avait bon dos, quand les grands hotels comme celui-ci reduisent leurs couts d'exploitation en expliquant au bon client que je suis que ce n'est pas tres ecologique de changer de serviette tous les jours. C'est vrai, on ne remplace pas toutes nos serviettes tous les jours a la maison.
Hier, j'ai vu Nils dans le bain se servir tout seul du devidoir a savon, et se savonner ensuite. C'est n'importe quoi cette liste mais ca m'amuse encore. Toujours.
Hier, des midinettes et des midinets se montraient avec fierte leurs skyblogs, tout un monde, pendant que j'ecrivais un post en suivant l'evolution des scores de football : Jeff a raison, le fantafoot ne nous laisse jamais tranquille.
Hier soir, dans le hall de l'hotel, des vacanciers peuplaient chaque metre carre, chaque fauteuil, dans l'attente du car qui les emmenerait definitivement loin d'ici. Il y avait la queue au bar pour boire le plus possible et dormir bien dans l'avion, a moins que ce n'eut ete pour profiter jusqu'au bout de la formule all inclusive : des demain, il faudrait payer. J'ai trouve cela des plus stupides comme comportement.
Hier, comme aujourd'hui, ca m'a gave ce clavier egyptien avec le A a la place du Q, le ; a la place du M, et l'absence d'accents, et ces tryptiques de touches a faire pour un simple point d'exclamation !
Hier, j'ai eu l'idee de ce post n'importe quoi et cela m'a amuse.
Hier, j'ai aussi eu l'idee d'un autre post sur la France et quelques autres en vacances : je le garde pour demain.
Hier, je suis alle a la pharmacie du coin trouver un medicament pour eux, et des couches waterproof pour que Nils aille dans la piscine sans risquer de la noircir. Le pharmacien m'a repondu que les pampers etaient etanches, apres avoir bien lu tout ce qui etait ecrit sur le paquet. Ce n'etait pas exactement ce que je cherchais mais comme notre consommation est a la hausse en ce domaine, je lui ai pris le paquet sans demander mon reste.
Hier, je me suis rendu compte que Nils ralentissait a chaque porte pour lever les pieds : une habitude qu'il a du acquerir en Suede ou les pas de portes entre toutes les pieces font bien 5 centimetres de hauteur pour ne pas disperser la chaleur d'une piece a l'autre.
Hier, j'ai transfere Bangoura pour Gigliotti et confirme donc ce que pense Jeff : le fantafoot ne nous laisse jamais tranquille.
Hier, j'ai fini Les ames grises de Philippe Claudel, le meilleur livre lu depuis fort longtemps. J'ai aussi lu Le Monde Diplomatique et appris plein de trucs compliques sur le tourisme sexuel, la situation de l'utopie dans le monde, les agences de la CIA disseminees un peu partout, les emeutes des banlieues neuf mois apres, avant de demarrer Biographie de la faim d'Amelie Nothomb, dont je me fais l'integrale, et puis quelques sudokus torches en deux temps trois mouvements, ce jeu pour les faches des maths qui veulent se reconcilier avec.
Hier, je n'ai pas reussi a me connecter a mon mail mais aujourd'hui, j'ai pu, et c'est n'importe quoi, cette liste mais ca m'amuse.
Hier, j'ai eu vraiment l'impression d'etre dans Plateforme, le roman de Houellebecq, a deux reprises : en saturant de voir la France en vacances et tout ce qu'elle comporte de beauferie, et lorsque j'ai vide le plat de poulet sentant derriere moi une respiration grandissante au fur et a mesure que la personne derriere moi se rendait compte que je ne lui en laisserais pas.
Hier, j'en ai eu marre de leur rhum et de leur whisky local, au gout d'ethanol alors j'ai tente le melange Ouzo - 7 up, pas plus fameux et que je laisse tomber depuis pour revenir a l'ethanol.
Hier, je suis alle a la petite epicerie du coin acheter des bieres et un mec avait etendu son tapis juste devant les bieres et faisait sa priere. Malgre toutes mes precautions, j'ai reussi a renverser le rayon de bieres en essayant d'en attrapper deux. Le gars a arrete sa priere et a voulu les replacer. On a fait un concours de "Non, non, c'est moi, c'est ma faute" pendant deux minutes. J'ai gagne.
Hier, Nils pointait du doigt les bateaux comme il le faisait en Suede pour les memes bateaux et les moutons en plus. Ca lui plait beaucoup, les bateaux. Les moutons aussi.
Hier, Nils et Jade ont vu un dromadaire, et Nils a fait comme pour les moutons. Ca lui plait beaucoup, les moutons. Les dromadaires aussi.
Hier, les enfants, quand on leur avait pris la cle, jouaient avec la touche haut parleur du telephone, ce qui faisait de gros bips bips dans la chambre jusqu'a ce qu'on vienne rappuyer dessus.
Hier, les enfants se sont disputes a celui qui tiendra la clef de la chambre et ouvrira la porte : on a du mettre en place un systeme de tour de role, et comme l'ensemble des commandes electriques de la chambre depend du bon positionnement de la clef dans une sorte de receptacle pour ladite clef, lequel se retrouve bien evidemment vide tant que les enfants jouent avec la clef apres avoir ouvert la porte, il faut courir apres eux dans le noir pour la recuperer.
Hier, je me suis dit que l'ecologie avait bon dos, quand les grands hotels comme celui-ci reduisent leurs couts d'exploitation en expliquant au bon client que je suis que ce n'est pas tres ecologique de changer de serviette tous les jours. C'est vrai, on ne remplace pas toutes nos serviettes tous les jours a la maison.
Hier, j'ai vu Nils dans le bain se servir tout seul du devidoir a savon, et se savonner ensuite. C'est n'importe quoi cette liste mais ca m'amuse encore. Toujours.
Hier, des midinettes et des midinets se montraient avec fierte leurs skyblogs, tout un monde, pendant que j'ecrivais un post en suivant l'evolution des scores de football : Jeff a raison, le fantafoot ne nous laisse jamais tranquille.
Hier soir, dans le hall de l'hotel, des vacanciers peuplaient chaque metre carre, chaque fauteuil, dans l'attente du car qui les emmenerait definitivement loin d'ici. Il y avait la queue au bar pour boire le plus possible et dormir bien dans l'avion, a moins que ce n'eut ete pour profiter jusqu'au bout de la formule all inclusive : des demain, il faudrait payer. J'ai trouve cela des plus stupides comme comportement.
Hier, comme aujourd'hui, ca m'a gave ce clavier egyptien avec le A a la place du Q, le ; a la place du M, et l'absence d'accents, et ces tryptiques de touches a faire pour un simple point d'exclamation !
Hier, j'ai eu l'idee de ce post n'importe quoi et cela m'a amuse.
Hier, j'ai aussi eu l'idee d'un autre post sur la France et quelques autres en vacances : je le garde pour demain.
dimanche 20 août 2006
Chaud
Il fait extremement chaud ici. Nous en profitons pour faire la sieste entre 14h et 17h, et eviter la chaleur suffocante et le soleil aveuglant : je m'en suis rendu compte sur le balcon en allant m'en griller une, c'etait un enfer.
Pour bien se rendre compte, la climatisation de l'hotel, ou nous avons l'impression qu'il fait toujours frais est reglee sur 24.
Et comble du comble, Sophie, qui a froid a 24 degres, l'a regle sur 28 dans notre chambre cet apres-midi, ce qui m'a reveille, et m'a envoye sur le balcon ou ce fut pire comme dit plus haut.
Pour bien se rendre compte, la climatisation de l'hotel, ou nous avons l'impression qu'il fait toujours frais est reglee sur 24.
Et comble du comble, Sophie, qui a froid a 24 degres, l'a regle sur 28 dans notre chambre cet apres-midi, ce qui m'a reveille, et m'a envoye sur le balcon ou ce fut pire comme dit plus haut.
Midi
Au reveil apres la sieste, Jade se leve la derniere toute heureuse d'annoncer que c'est elle qui a fait s'endormir Nils, la terreur qui ne veut pas faire de sieste. Puis Jade fait semblant de savoir l'heure :
- Il est midi, Papa !
- Non, non, la, c'est l'apres-midi, midi, c'est quand on dejeune le midi, Jade !
- C'etait une blague, Papa ! dit-elle pour se rattrapper...
Midi, c'est quand c'est midi, donc... la voila bien avancee pour apprendre l'heure avec moi !
- Il est midi, Papa !
- Non, non, la, c'est l'apres-midi, midi, c'est quand on dejeune le midi, Jade !
- C'etait une blague, Papa ! dit-elle pour se rattrapper...
Midi, c'est quand c'est midi, donc... la voila bien avancee pour apprendre l'heure avec moi !
samedi 19 août 2006
La star egyptienne
Nils est une star a l'hotel, ici, en Egypte. Non pas que son prenom selon certaines interpretations etymologiques vienne du fleuve qui traverse ce pays, mais tout simplement a cause de son age.
Ainsi, au restaurant, enfin si cela y ressemble, le plus souvent donc, au restaurant, mais aussi un peu partout, c'est vers lui que se tourne le personnel, vers lui qu'il se dirige, a coups de grans sourires, larges gestes, sifflement d'oiseaux parfois, pour obtenir de lui une reaction, et avec ou sans resultat, au final, la meme symbolique, le meme geste, un petit pincement de joue, temoignage, ici, semble-t-il, d'une grande marque d'affection, pour le moins privilegiee.
Pour moi, c'est un peu fatigant, ce cote enfant-objet a la merci des adultes, car Nils ne demande rien. D'ailleurs, Nils leur jette un regard noir, baisse les yeux ou la tete, ou les deux simultanement, et fronce les sourcils en reponse. Mais il evolue plus vite que moi : desormais, il repond avec des yeux grands ouverts, pleins de ces expressions dont il a seul le secret, et a defaut d'un large sourire qui arrive maintenant de temps en temps timidement, je vois qu'il commence a apprecier ces marques de camaraderie ou d'affection dont il a compris qu'il etait seul destinataire et beneficiaire, au grand dam, parfois, de sa grande soeur.
Ainsi, au restaurant, enfin si cela y ressemble, le plus souvent donc, au restaurant, mais aussi un peu partout, c'est vers lui que se tourne le personnel, vers lui qu'il se dirige, a coups de grans sourires, larges gestes, sifflement d'oiseaux parfois, pour obtenir de lui une reaction, et avec ou sans resultat, au final, la meme symbolique, le meme geste, un petit pincement de joue, temoignage, ici, semble-t-il, d'une grande marque d'affection, pour le moins privilegiee.
Pour moi, c'est un peu fatigant, ce cote enfant-objet a la merci des adultes, car Nils ne demande rien. D'ailleurs, Nils leur jette un regard noir, baisse les yeux ou la tete, ou les deux simultanement, et fronce les sourcils en reponse. Mais il evolue plus vite que moi : desormais, il repond avec des yeux grands ouverts, pleins de ces expressions dont il a seul le secret, et a defaut d'un large sourire qui arrive maintenant de temps en temps timidement, je vois qu'il commence a apprecier ces marques de camaraderie ou d'affection dont il a compris qu'il etait seul destinataire et beneficiaire, au grand dam, parfois, de sa grande soeur.
Au buffet
Il y a des gens qui se prennent en photo en train de se servir des concombres, puis 3 metres plus loin, s'executent de nouveau, devant les tomates, cette fois-ci. Et pas d'excuse de pellicule a finir qui tienne, c'etait un numerique. Mais d'ou sortent ces gens ?
vendredi 18 août 2006
Si proche, si loin... ou l'imaginaire parental
Il y a 3 jours, Bea, voyant courir Nils dans notre jardin avec tous les risques qu'il prenait quand a d'eventuelles chutes qu'auraient engendrees sa relative maitrise de la course en terrain accidente, Bea, donc, me disait qu'elle se souvenait plus que Milo ou Lola avaient pris de tels risques au meme age, puis finalementm qu'elle n'avait que tres tres peu d'images en tete de ses enfants au meme age, qu'elle ne pouvait plus se les representer en tete a cet age, maintenant qu'ils avaient grandis.
Et pourtant, c'etait il y a si peu, et pourtant, c'etait il y a si longtemps...
Et pourtant, Milo et Lola ont forcement fait comme Nils, comme tous les enfants au meme age, comme Nils maintenant, a evoluer dans un environnement concu par et pour les grands, donc dangereux pour eux. Ils ont donc transforme chacun de leurs pas, en risque de chute, mais aussi en un pas, c'est le mot, vers une meilleure maitrise de ce pas. Ils ont tous donne cette impression de presque tomber a proximite de pierres saillantes ou dures, donnant cette illusion d'une catastrophe proche, d'un aller-retour vers l'hopital dare-dare, mais ils ne donnent qu'une impression de, l'imaginaire des parents faisant le reste, la plupart du temps, bien sur.
Ces enfants sont des chats, retombant sur leurs pattes la ou nous, adultes, nous tomberions a coups surs.
Et comme Bea pour Milo et Lola, je lui disais que je n'avais plus non plus beauoup d'images en tete, voire presque pas, de Jade a l'age de Nils, tout du moins dans ces memes situations (mais nous n'avions pas de jardin, ni elle, ni nous, ce qui est peut etre la raison) et l'avouant a Bea, je la rendis sans doute moins coupable, la replacant dans une normalite toute parentale.
Et hier soir, dans notre chambre d'hotel, a Hurghada, cherchant le sommeil dans mon lit jouxtant celui de Jade, j'ai pose ma tete de facon a pouvoir la regarder au plus pres, dans son sommeil tranquille, dans sa tranquillite d'endormie, et j'y vis soudainement l'expression de son visage lors de nos premieres vacances en Martinique avec elle, ou elle avait l'age de Nils.
J'avais donc menti deux jours plus tot, et je ne m'en suis endormi que moins vite, a contempler le visage de Jade de longues minutes.
Et pourtant, c'etait il y a si peu, et pourtant, c'etait il y a si longtemps...
Et pourtant, Milo et Lola ont forcement fait comme Nils, comme tous les enfants au meme age, comme Nils maintenant, a evoluer dans un environnement concu par et pour les grands, donc dangereux pour eux. Ils ont donc transforme chacun de leurs pas, en risque de chute, mais aussi en un pas, c'est le mot, vers une meilleure maitrise de ce pas. Ils ont tous donne cette impression de presque tomber a proximite de pierres saillantes ou dures, donnant cette illusion d'une catastrophe proche, d'un aller-retour vers l'hopital dare-dare, mais ils ne donnent qu'une impression de, l'imaginaire des parents faisant le reste, la plupart du temps, bien sur.
Ces enfants sont des chats, retombant sur leurs pattes la ou nous, adultes, nous tomberions a coups surs.
Et comme Bea pour Milo et Lola, je lui disais que je n'avais plus non plus beauoup d'images en tete, voire presque pas, de Jade a l'age de Nils, tout du moins dans ces memes situations (mais nous n'avions pas de jardin, ni elle, ni nous, ce qui est peut etre la raison) et l'avouant a Bea, je la rendis sans doute moins coupable, la replacant dans une normalite toute parentale.
Et hier soir, dans notre chambre d'hotel, a Hurghada, cherchant le sommeil dans mon lit jouxtant celui de Jade, j'ai pose ma tete de facon a pouvoir la regarder au plus pres, dans son sommeil tranquille, dans sa tranquillite d'endormie, et j'y vis soudainement l'expression de son visage lors de nos premieres vacances en Martinique avec elle, ou elle avait l'age de Nils.
J'avais donc menti deux jours plus tot, et je ne m'en suis endormi que moins vite, a contempler le visage de Jade de longues minutes.
KLM versus Lotus Air
Ce sont deux mondes a part, facilement comparables apres tous ces vols en dix jours.
1. Sur Lotus Air, il vous faut reclamer la ceinture bebe ainsi que le gillet de sauvetage associe, qu'on vous donne en debut de decollage alors que chez KLM, on a fait les choses plus serieusement.
2. Sur KLM, om vous deplace au decollage avec votre bebe, car ils savent bien qu'il n'y a que 3 masques a oxygene par rangee et donc que vous ne pouvez etre 4. Ils l4ignorent sur Lotus Air.
3. Sur Lotus Air, vous voyez le personnel de bord jouer avec leurs mobiles et consulter leur repondeur a l'atterrissage, ce qui vous est interdit par le meme personnel sur KLM.
4. Sur KLM, on vous demande si tout va bien toutes les 5 minutes, si rien ne manque, tandis que sur Lotus Air, c'est presque vous qui qvez des envies de demander au personnel qui squatte la premiere rangee, la plus large, s'ils ont assez de place, car ils rabattent leur siege sur la deuxieme rangee ou vous etes parques.
5. Sur Lotus Air, c'est le reglement internationale de la cabine qui s'impose...
Le retour s'annonce des plus sympathiques puisqu'ils ont du router un vol vers boston, en raison d4un bagage cabine. On n'aura donc de ne rien prendre avec nous pour le vol retour en cabine, pas meme un biberon....
1. Sur Lotus Air, il vous faut reclamer la ceinture bebe ainsi que le gillet de sauvetage associe, qu'on vous donne en debut de decollage alors que chez KLM, on a fait les choses plus serieusement.
2. Sur KLM, om vous deplace au decollage avec votre bebe, car ils savent bien qu'il n'y a que 3 masques a oxygene par rangee et donc que vous ne pouvez etre 4. Ils l4ignorent sur Lotus Air.
3. Sur Lotus Air, vous voyez le personnel de bord jouer avec leurs mobiles et consulter leur repondeur a l'atterrissage, ce qui vous est interdit par le meme personnel sur KLM.
4. Sur KLM, on vous demande si tout va bien toutes les 5 minutes, si rien ne manque, tandis que sur Lotus Air, c'est presque vous qui qvez des envies de demander au personnel qui squatte la premiere rangee, la plus large, s'ils ont assez de place, car ils rabattent leur siege sur la deuxieme rangee ou vous etes parques.
5. Sur Lotus Air, c'est le reglement internationale de la cabine qui s'impose...
Le retour s'annonce des plus sympathiques puisqu'ils ont du router un vol vers boston, en raison d4un bagage cabine. On n'aura donc de ne rien prendre avec nous pour le vol retour en cabine, pas meme un biberon....
jeudi 17 août 2006
Egypte
A nous l'Egypte... Nous décollons tout à l'heure, sur Lotus Air, un seul A320 a priori récent et bien entretenu, loin des islamistes britanniques, et avec un service charter a priori conforme à ce qu'on doit en attendre, c'est à dire rien, et un nom qui suggère qu'ils ont réduit au minimum l'espace entre les sièges pour ne plus avoir d'espace pour les jambes et adopter la position du... Lotus, évidemment.
Sur les 4 prochains jours, à Hurghada, ils annoncent un minimum de 28 degrés mais les sacs ne sont pas moins lourds que pour la Suède, sans les pulls.
La grande question est : sortirons-nous de l'hôtel et de sa formule all inclusive, si propice au repos, entre buffet, plage, buffet, sieste, plage, piscine, plongée au tuba pour voir les petits poissons, apéro, buffet, hotel ?
A priori, nous n'irons voir ni pyramides, ni musée : nous avons vu les mexicaines, ce qui peut suffire en attendant que les enfants grandissent.
L'autre question est : qu'avons-nous oublié de mettre dans nos bagages après notre grande soirée improvisée d'hier soir, à quinze à la maison, enfants inclus, autour d'un barbecue, d'un time's up et de bonnes bouteilles, qui a rendu notre matinée plus courte et moins efficace qu'imaginée...
Quand à nos aventures suédoises, je suis loin d'avoir tout écrit... j'aurais du travail à notre retour entre la passion de Nils pour les moutons noirs, les fourmillères, les tours de vaisselle, les tours de l'île, les tours de brouette, les taxis, le talent d'avocat de Nils, et la vision libérale vers laquelle doit évoluer la Suède après 30 années de socialisme, selon Karin et Pontus...
Donc, à bientôt, au 24 / 25 !!!
Sur les 4 prochains jours, à Hurghada, ils annoncent un minimum de 28 degrés mais les sacs ne sont pas moins lourds que pour la Suède, sans les pulls.
La grande question est : sortirons-nous de l'hôtel et de sa formule all inclusive, si propice au repos, entre buffet, plage, buffet, sieste, plage, piscine, plongée au tuba pour voir les petits poissons, apéro, buffet, hotel ?
A priori, nous n'irons voir ni pyramides, ni musée : nous avons vu les mexicaines, ce qui peut suffire en attendant que les enfants grandissent.
L'autre question est : qu'avons-nous oublié de mettre dans nos bagages après notre grande soirée improvisée d'hier soir, à quinze à la maison, enfants inclus, autour d'un barbecue, d'un time's up et de bonnes bouteilles, qui a rendu notre matinée plus courte et moins efficace qu'imaginée...
Quand à nos aventures suédoises, je suis loin d'avoir tout écrit... j'aurais du travail à notre retour entre la passion de Nils pour les moutons noirs, les fourmillères, les tours de vaisselle, les tours de l'île, les tours de brouette, les taxis, le talent d'avocat de Nils, et la vision libérale vers laquelle doit évoluer la Suède après 30 années de socialisme, selon Karin et Pontus...
Donc, à bientôt, au 24 / 25 !!!
vendredi 11 août 2006
L'apprenti voleur
Pippi Langstrump
En Suède, la star des enfants et de leurs parents, passés par la même case, c'est Pippi Langstrump, aux longues couettes rousses, et ses pelles de bêtise. C'est une sorte de Mimi Cracra suédoise, dont cette dernière serait inspirée, d'ailleurs.
Donc, tout ça, ça intéresse Jade. Tout ça, ce sont les chansons de Pippi que chantent Pontus et Karin, ce prénom drôlement rigolo et évocateur, ce personnage doué pour les bêtises qui vit sans parents, au même âge que Jade.
Au premier petit déjeuner, sur l'île, il y a beaucoup de tasses à l'effigie de Pippi, une majorité même. Jade s'apprête à en prendre une quand Pontus lui demande si :
- Tu veux une tasse de Pippi, Jade ?
- ...
- Non, non, a répondu Jade !
Et là, soudainement, c'est la première fois que je vois Jade ne pas vouloir d'une tasse ou d'un verre avec un dessin pour enfant, un héros de télé, une de ses idôles, même naissantes. La question de Pontus a laissé en elle une évocation trop forte qu'elle n'aurait rien pu y boire dedans...
Donc, tout ça, ça intéresse Jade. Tout ça, ce sont les chansons de Pippi que chantent Pontus et Karin, ce prénom drôlement rigolo et évocateur, ce personnage doué pour les bêtises qui vit sans parents, au même âge que Jade.
Au premier petit déjeuner, sur l'île, il y a beaucoup de tasses à l'effigie de Pippi, une majorité même. Jade s'apprête à en prendre une quand Pontus lui demande si :
- Tu veux une tasse de Pippi, Jade ?
- ...
- Non, non, a répondu Jade !
Et là, soudainement, c'est la première fois que je vois Jade ne pas vouloir d'une tasse ou d'un verre avec un dessin pour enfant, un héros de télé, une de ses idôles, même naissantes. La question de Pontus a laissé en elle une évocation trop forte qu'elle n'aurait rien pu y boire dedans...
jeudi 10 août 2006
Stockhom - Skagga
mercredi 9 août 2006
Au restaurant suédois
Au restaurant suédois, il y a de la place pour les enfants. Depuis le restaurant suédois, on voit la mer, assis dans de confortables fauteuils. On écoute de la musique lounge et on mange des plats du Monde dans le restaurant suédois.
On se sent bien accueillis avec des enfants dans le restaurant suédois, et on sort fumer en dehors du restaurant suédois.
Et on arrive tôt au restaurant suédois, à 17h00, parce qu'à 18h00, c'est plein et ça refuse du monde.
Les enfants s'y sentent à l'aise : ils se promènent où bon leur semble sans déranger, goutent à ce qu'ils veulent, sur la table qui est à leur hauteur et bonheur ultime, on leur prête même des tablettes magiques genre télécran pour jouer dans le restaurant suédois (alors qu'en France, y'a que McDo qui fait ça...).
On se sent bien accueillis avec des enfants dans le restaurant suédois, et on sort fumer en dehors du restaurant suédois.
Et on arrive tôt au restaurant suédois, à 17h00, parce qu'à 18h00, c'est plein et ça refuse du monde.
Les enfants s'y sentent à l'aise : ils se promènent où bon leur semble sans déranger, goutent à ce qu'ils veulent, sur la table qui est à leur hauteur et bonheur ultime, on leur prête même des tablettes magiques genre télécran pour jouer dans le restaurant suédois (alors qu'en France, y'a que McDo qui fait ça...).
Baignade en ville
Eveil musical
Toulouse - Amsterdam - Stockholm
Les deux premiers vols de Nils. Sur mes jambes jusqu'à Amsterdam, sur celles de Sophie jusqu'à Stockholm. Je me suis retrouvé avec du chocolat sur mes vêtements, dont la provenance est une jolie gauffre bruxelloise KLM, et Sophie a eu droit à du beurre sur le sien, d'un joli sandwich à l'omelette et courgettes.... On a disserté pour savoir qui des deux s'en était le mieux tiré...
Quand à nos voisins de devant, ils ne s'en sont pas mieux sortis avec de jolis coups de pied dans le dos à intervalles réguliers... et de larges sourires pour se faire pardonner...
Pour Jade, l´èvénement aura été ailleurs : la vue des moulins à l'atterrissage à Amsterdam, ce qui paraît fort plausible au pays des éoliennes...
Quand à nos voisins de devant, ils ne s'en sont pas mieux sortis avec de jolis coups de pied dans le dos à intervalles réguliers... et de larges sourires pour se faire pardonner...
Pour Jade, l´èvénement aura été ailleurs : la vue des moulins à l'atterrissage à Amsterdam, ce qui paraît fort plausible au pays des éoliennes...
mardi 8 août 2006
Suède...
La tortue
Jade nage, elle nous montre ses mouvements de brasse puis dit qu'elle sait faire la tortue.
- Ah bon, c'est qui la tortue ?
- C'est comme ça, regardez !!!
Elle s'exécute, nous montre le mouvement de jambes un peu différent, très légèrement différent. On pense que c'est comme la brasse, et on se demande bien où elle a appris ça, au centre de loisirs ou dans un dessin animé...
Mais elle nous dit ensuite que :
- Regardez, ça fait la France entre mes jambes !!!
Et effectivement, entre une jambe tendue et l'autre pliée légèrement, on reconnaît une sorte d'hexagone. Etonnant, non ?
- Ah bon, c'est qui la tortue ?
- C'est comme ça, regardez !!!
Elle s'exécute, nous montre le mouvement de jambes un peu différent, très légèrement différent. On pense que c'est comme la brasse, et on se demande bien où elle a appris ça, au centre de loisirs ou dans un dessin animé...
Mais elle nous dit ensuite que :
- Regardez, ça fait la France entre mes jambes !!!
Et effectivement, entre une jambe tendue et l'autre pliée légèrement, on reconnaît une sorte d'hexagone. Etonnant, non ?
La truite
lundi 7 août 2006
Au revoir Lin
dimanche 6 août 2006
Dernier vol
Pour mon dernier vol hebdomadaire, je ne sais pas pourquoi, bien qu'étant en lettre A et hyper en avance, j'ai laissé tout le monde monter avant moi. Je suis monté le dernier, et plutôt que de chercher une place à l'avant pour sortir dans le premier tiers, je suis allé tout au bout du couloir m'asseoir seul sur la dernière rangée.
Et c'est sans doute le privilège du passager assis tout au bout, de se voir proposer une enquête de satisfaction Easyjet. J'ai coché supérieur à 10 sur le nombre de fois où j'avais pris Easyjet depuis un an. J'aurais presque pu cocher supérieur à 100 si la case avait existé.
Globalement, j'ai rendu une enquête avec des notations bonnes, synthétisant deux années de ma vie à prendre leurs vols. Elle ne sera pourtant sûrement comptée que comme un seul résultat...
Et c'est sans doute le privilège du passager assis tout au bout, de se voir proposer une enquête de satisfaction Easyjet. J'ai coché supérieur à 10 sur le nombre de fois où j'avais pris Easyjet depuis un an. J'aurais presque pu cocher supérieur à 100 si la case avait existé.
Globalement, j'ai rendu une enquête avec des notations bonnes, synthétisant deux années de ma vie à prendre leurs vols. Elle ne sera pourtant sûrement comptée que comme un seul résultat...
samedi 5 août 2006
Mon sac à bordel
Ce dernier voyage ne pouvait être simple. Attendant sagement en salle d'embarquement depuis un long moment, car je n'étais jamais arrivé autant en avance, avant même le début des enregistrements, j'entends mon nom : Monsieur Ygouf est prié de se présenter au comptoir numéro 44 - Monsieur Ygouf....
Bon, je ferme mon ordinateur, remballe mon bordel, écrase ma cigarette et direction comptoir 44. J'espère que ce n'est rien, que ça ira vite, car mon vol part bientôt. Je croise les voyageurs dans l'autre sens, je repasse le portique de sécurité, là aussi, dans l'autre sens, en faisant sonner celui-ci cette fois.
Arrivé au comptoir, on me dit que c'est pour une reconnaissance de bagage. J'ai mis tellement de trucs dans mon bagage que je me demande bien ce que cela peut-être.
On me fait patienter. Là arrivent deux demoiselles en tenue bleue aéroport qui passent faire la bise à leur collègue à l'enregistrement. Celle derrière le comptoir profite de leur passage pour demander à celles devant le comptoir de m'accompagner à la salle de reconnaissance. C'est pour une reco, précise-t-elle. Elles acquiescent.
Là, elle utilisent un interphone, et nous attendons facilement cinq minutes durant lesquelles j'essaie de refaire le contenu de mon sac mentalement. Je pense d'abord à la demi-dizaine de petits transfos de mes différents lecteurs CD ou mp3, téléphones, et autres disque dur externes que j'ai jamais réussi à jeter.
Je repense aussi à la dernière discussion du matin à la machine à café où chacun avait raconté une anecdote sur les aéroports, au moment de me (leur) dire au revoir. De celui, soupconné d'être un terroriste à cause d'une attèle à une cheville soupconnée, à la palpation, d'être un explosif. D'un chinois, qui ne parlant pas anglais, n'avait pas compris qu'on lui demandait d'écarter les bras et de toute l'excitation qu'avait engendré ce refus. De l'aéroport de San Fransisco où tu enlèves tes chaussures pour rentrer en salle d'embarquement, et où, faute d'espace fumeur, tu repars dans l'autre sens pour à nouveau déchausser et respirer la nicotine à l'air pur.
Je ne pense plus car on nous ouvre, et je vois tout de suite mon sac, là, sur une table.
Et là, c'est l'interrogatoire. Un devant qui pose les questions, un autre derrière qui me regarde sans doute, et les deux jeunes femmes qui attendent, avec l'habitude du truc chiant mais à faire :
- Bonjour Monsieur, c'est votre bagage ?
- Oui, c'est le mien !
- C'est bien votre bagage ?
- Oui, oui,...
- Vous l'avez préparé tout seul ?
- Oui
- Vous êtes sûr ?
- Oui, oui,...
Mais pourquoi me pose-t-il deux fois les mêmes questions, lui ? Allez, accouche, je me dis, il a quoi mon sac, putain !
- Vous ne l'avez pas confié à d'autres personnes ?
- Non, non...
- Personne ne vous a confié d'objet qui ne vous appartiendrait pas ?
- Euh, non, non même si j'en sais trop rien.
Là, je me dis qu'il progresse, qu'il ne me pose plus qu'une fois les questions...
- Vous l'avez bien préparé tout seul ?
- Oui, c'est le mien que j'ai fait tout seul, OUI, OUI, ...
Voilà, il repasse en mode, je répète, ça fait déjà trois fois. Il progressait. Le voilà qui régresse...
- Vous ne l'avez pas laissé sans surveillance ?
Là, je me dis que je l'ai laissé sans surveillance, dans mon bureau, le temps d'aller prendre mon café mais je réponds que non, il n'a pas échappé à ma vigilance.
- Vous ne l'avez pas laissé sans surveillance ?
Bon, il veut me faire douter de mes collègues ou quoi. Il est lourd. Je vais quand même pas lui expliquer que j'ai fait une tournée d'adieux pendant un mois, que ce matin, dans mon sac, j'ai mis tout le petit bordel accumulé dans mon bureau pendant 4 ans : des transfos, un coupe-papier, des presse-papier, du papier, les cadeaux de fête des pères des trois dernières années, ...
- Non, pas sans surveillance...
- Je peux l'ouvrir ?
- Oui, allez-y !
Alors, enfin, il se décide à l'ouvrir. Il tombe en premier sur le sac de linge sale, il regarde à l'intérieur, voit mes caleçons, et ne va pas plus loin. Ca m'amuse. Mais le gars n'est pas méchant. Il ouvre un autre sac de vêtements propres, regarde un peu plus longtemps, comme par hasard, puis tombe sur la malette de poker et me demande :
- C'est quoi ça ?
- Je vais vous ouvrir...
Là, en même temps que je lui ouvre, il met de coté le petit pingouin assez épais que j'avais sur mon bureau et que j'utilisais comme presse-papier. Il le regarde sous tous les angles. Je me demande s'il cherche de la drogue ou quoi dans le pingouin ? Je me vois comme dans un sujet de Capital sur les douaniers qui cherchent de la drogue partout...
En fait, il doit en chercher dans les jetons de poker, car il en sort deux ou trois, des bleus, et passe plusieurs fois ses doigts dessus :
- C'est quoi ?
- Des jetons de poker !
- C'est fait en quoi ?
- Euh, je sais pas, bakélite, je crois, c'est pas du plastique, y'en a en argile mais pas ceux-là, mince, je savais le nom...
Il se décide à demander à son collègue si c'était ça qui bloquait. L'autre répond sans doute. Il appelle pour avoir l'info. J'écoute. Mais en fait non, il lui parle d'un bagage pour l'égypte.
Alors, le gars, qui comprend en même temps que moi que son collègue lui dira rien de plus que sans doute, c'est la malette, me dit que c'est trop épais, la malette, pour qu'ils voient aux rayons, et que l'empilement des jetons ne devait pas permettre de voir à travers.
- C'était trop dense, empilés comme ça. Ca bloquait ! conclut-il
- Ils sont beaux, ajoute-t-il
- Ca vaut cher ? demande-t-il encore...
- Je ne sais pas, c'est un cadeau, mais si ça vous intéresse, vous pouvez surement en trouver sur jetons-de-poker.com je réponds
Bon, j'ai un avion à prendre. Ils me font signer trois papiers comme quoi ils m'ont bien posé ces questions et que j'y ai répondu. Ils doivent être contrôlés là-dessus, je comprends mieux pourquoi trois fois certaines questions.
On me laisse sortir.
Je ne louperai pas mon avion mais mon bagage oui. On me l'amènera à la maison le lendemain matin. Il avait pris l'avion suivant, du soir. Moi, j'ai vérifié que la malette de jetons était toujours là et n'avait pas tenté l'opérateur de contrôle des bagages. Pendant une soirée, je me suis dit qu'ils avaient perdu mon bagage pour me voler mes jetons...
Bon, je ferme mon ordinateur, remballe mon bordel, écrase ma cigarette et direction comptoir 44. J'espère que ce n'est rien, que ça ira vite, car mon vol part bientôt. Je croise les voyageurs dans l'autre sens, je repasse le portique de sécurité, là aussi, dans l'autre sens, en faisant sonner celui-ci cette fois.
Arrivé au comptoir, on me dit que c'est pour une reconnaissance de bagage. J'ai mis tellement de trucs dans mon bagage que je me demande bien ce que cela peut-être.
On me fait patienter. Là arrivent deux demoiselles en tenue bleue aéroport qui passent faire la bise à leur collègue à l'enregistrement. Celle derrière le comptoir profite de leur passage pour demander à celles devant le comptoir de m'accompagner à la salle de reconnaissance. C'est pour une reco, précise-t-elle. Elles acquiescent.
Là, elle utilisent un interphone, et nous attendons facilement cinq minutes durant lesquelles j'essaie de refaire le contenu de mon sac mentalement. Je pense d'abord à la demi-dizaine de petits transfos de mes différents lecteurs CD ou mp3, téléphones, et autres disque dur externes que j'ai jamais réussi à jeter.
Je repense aussi à la dernière discussion du matin à la machine à café où chacun avait raconté une anecdote sur les aéroports, au moment de me (leur) dire au revoir. De celui, soupconné d'être un terroriste à cause d'une attèle à une cheville soupconnée, à la palpation, d'être un explosif. D'un chinois, qui ne parlant pas anglais, n'avait pas compris qu'on lui demandait d'écarter les bras et de toute l'excitation qu'avait engendré ce refus. De l'aéroport de San Fransisco où tu enlèves tes chaussures pour rentrer en salle d'embarquement, et où, faute d'espace fumeur, tu repars dans l'autre sens pour à nouveau déchausser et respirer la nicotine à l'air pur.
Je ne pense plus car on nous ouvre, et je vois tout de suite mon sac, là, sur une table.
Et là, c'est l'interrogatoire. Un devant qui pose les questions, un autre derrière qui me regarde sans doute, et les deux jeunes femmes qui attendent, avec l'habitude du truc chiant mais à faire :
- Bonjour Monsieur, c'est votre bagage ?
- Oui, c'est le mien !
- C'est bien votre bagage ?
- Oui, oui,...
- Vous l'avez préparé tout seul ?
- Oui
- Vous êtes sûr ?
- Oui, oui,...
Mais pourquoi me pose-t-il deux fois les mêmes questions, lui ? Allez, accouche, je me dis, il a quoi mon sac, putain !
- Vous ne l'avez pas confié à d'autres personnes ?
- Non, non...
- Personne ne vous a confié d'objet qui ne vous appartiendrait pas ?
- Euh, non, non même si j'en sais trop rien.
Là, je me dis qu'il progresse, qu'il ne me pose plus qu'une fois les questions...
- Vous l'avez bien préparé tout seul ?
- Oui, c'est le mien que j'ai fait tout seul, OUI, OUI, ...
Voilà, il repasse en mode, je répète, ça fait déjà trois fois. Il progressait. Le voilà qui régresse...
- Vous ne l'avez pas laissé sans surveillance ?
Là, je me dis que je l'ai laissé sans surveillance, dans mon bureau, le temps d'aller prendre mon café mais je réponds que non, il n'a pas échappé à ma vigilance.
- Vous ne l'avez pas laissé sans surveillance ?
Bon, il veut me faire douter de mes collègues ou quoi. Il est lourd. Je vais quand même pas lui expliquer que j'ai fait une tournée d'adieux pendant un mois, que ce matin, dans mon sac, j'ai mis tout le petit bordel accumulé dans mon bureau pendant 4 ans : des transfos, un coupe-papier, des presse-papier, du papier, les cadeaux de fête des pères des trois dernières années, ...
- Non, pas sans surveillance...
- Je peux l'ouvrir ?
- Oui, allez-y !
Alors, enfin, il se décide à l'ouvrir. Il tombe en premier sur le sac de linge sale, il regarde à l'intérieur, voit mes caleçons, et ne va pas plus loin. Ca m'amuse. Mais le gars n'est pas méchant. Il ouvre un autre sac de vêtements propres, regarde un peu plus longtemps, comme par hasard, puis tombe sur la malette de poker et me demande :
- C'est quoi ça ?
- Je vais vous ouvrir...
Là, en même temps que je lui ouvre, il met de coté le petit pingouin assez épais que j'avais sur mon bureau et que j'utilisais comme presse-papier. Il le regarde sous tous les angles. Je me demande s'il cherche de la drogue ou quoi dans le pingouin ? Je me vois comme dans un sujet de Capital sur les douaniers qui cherchent de la drogue partout...
En fait, il doit en chercher dans les jetons de poker, car il en sort deux ou trois, des bleus, et passe plusieurs fois ses doigts dessus :
- C'est quoi ?
- Des jetons de poker !
- C'est fait en quoi ?
- Euh, je sais pas, bakélite, je crois, c'est pas du plastique, y'en a en argile mais pas ceux-là, mince, je savais le nom...
Il se décide à demander à son collègue si c'était ça qui bloquait. L'autre répond sans doute. Il appelle pour avoir l'info. J'écoute. Mais en fait non, il lui parle d'un bagage pour l'égypte.
Alors, le gars, qui comprend en même temps que moi que son collègue lui dira rien de plus que sans doute, c'est la malette, me dit que c'est trop épais, la malette, pour qu'ils voient aux rayons, et que l'empilement des jetons ne devait pas permettre de voir à travers.
- C'était trop dense, empilés comme ça. Ca bloquait ! conclut-il
- Ils sont beaux, ajoute-t-il
- Ca vaut cher ? demande-t-il encore...
- Je ne sais pas, c'est un cadeau, mais si ça vous intéresse, vous pouvez surement en trouver sur jetons-de-poker.com je réponds
Bon, j'ai un avion à prendre. Ils me font signer trois papiers comme quoi ils m'ont bien posé ces questions et que j'y ai répondu. Ils doivent être contrôlés là-dessus, je comprends mieux pourquoi trois fois certaines questions.
On me laisse sortir.
Je ne louperai pas mon avion mais mon bagage oui. On me l'amènera à la maison le lendemain matin. Il avait pris l'avion suivant, du soir. Moi, j'ai vérifié que la malette de jetons était toujours là et n'avait pas tenté l'opérateur de contrôle des bagages. Pendant une soirée, je me suis dit qu'ils avaient perdu mon bagage pour me voler mes jetons...
vendredi 4 août 2006
La der des der
Ce matin, c'était vraiment la der des der : la dernière fois que je me lève dans ce lit, que je ferme à clef cet appartement, que je prends le RER C tout en surveillant l'avancement des travaux de la nouvelle usine d'incinération isséenne, que je montre mon badge à l'accueil, que je vois mon bureau, que je serre la main de tout le monde, que je pénètre et sors de ce bureau, que je sors de ce batiment en badgeant, que je vais à l'aérogare d'orly sud, fais la queue au comptoir d'enregistrement easyjet, que, machinalement, je passe le portique de détection, traverse le couloir pour rejoindre le hall D, m'achète une carte wi-fi et écris à l'instant ce post, avant tout à l'heure, d'être appelé pour monter dans l'avion, éteindre mon téléphone, et m'assoupir pour récupérer de ma semaine.
jeudi 3 août 2006
Tournée d'adieux
Voilà, c'est fini, j'ai dit au revoir à tout le monde. Ca a duré un mois pendant lequel je me suis rarement couché avant 2 heures du matin, qui était un minimum. Cette semaine encore, entre pub et flechettes, restos les midis et soirs, tournoi de poker à la maison, aura été des plus éprouvantes, des plus fatiguantes mais enivrante, pleine de plaisir, de mots touchants, de révélations d'amitié, ...
C'est un monde entier que je quitte, et ce n'est pas simple, même si je n'ai aucun doute sur ma décision.
C'est juste que choisir c'est renoncer, et moi qui le dit si facilement aux autres, me voilà à me l'appliquer....
C'est un monde entier que je quitte, et ce n'est pas simple, même si je n'ai aucun doute sur ma décision.
C'est juste que choisir c'est renoncer, et moi qui le dit si facilement aux autres, me voilà à me l'appliquer....
mercredi 2 août 2006
Oui
Je demande souvent à Nils si ça va. Il ne répond pas mais me regarde ou s'en va, ou s'approche...
Et Samedi, en cuisinant, je le vois venir vers moi, et je lui demande si ça va. Et je crois avoir entendu Oui en réponse. Je ne suis pas sûr s'il a dit Oui ou autre chose sonnant à peu près comme Oui.
Il dit Non depuis tellement longtemps, que l'entendre dire Oui est très attendu.
Comme il n'a pas répété, ni à cette occasion, ni les jours qui suivirent, et que je ne suis pas sûr d'avoir parfaitement entendu, je vivrais avec ce doute d'avoir entendu son premier Oui ce samedi.
Et Samedi, en cuisinant, je le vois venir vers moi, et je lui demande si ça va. Et je crois avoir entendu Oui en réponse. Je ne suis pas sûr s'il a dit Oui ou autre chose sonnant à peu près comme Oui.
Il dit Non depuis tellement longtemps, que l'entendre dire Oui est très attendu.
Comme il n'a pas répété, ni à cette occasion, ni les jours qui suivirent, et que je ne suis pas sûr d'avoir parfaitement entendu, je vivrais avec ce doute d'avoir entendu son premier Oui ce samedi.
Skype
mardi 1 août 2006
UCPA
Dans les discussions entre couples, avec ou sans enfants, à un moment, arrive toujours le moment où le sujet abordé est les copains / copines célibataires, comment ils le vivent, si Meetic leur est utile ou non, et finalement, le top du top, le voyage à l'UCPA pour trouver l'âme soeur, sous couvert de justificat sportif.
Alors, Jade écoutait tout cela attentivement, car nous étions à table.
Elle nous interrompit pour placer, en entendant UCPA :
- Moi, dans deux ans, je rentre au CP !
Espère-t-elle, à nous avoir entendus, y trouver un autre amoureux que Paul ?
Alors, Jade écoutait tout cela attentivement, car nous étions à table.
Elle nous interrompit pour placer, en entendant UCPA :
- Moi, dans deux ans, je rentre au CP !
Espère-t-elle, à nous avoir entendus, y trouver un autre amoureux que Paul ?
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