lundi 18 juin 2007

Edouard Baer

Avec Sophie, on aime le garçon. Alors, lorsqu'il vient lire du Modiano au Clôitre des Jacobins, devant un parterre assagi, à l'écoute, et que sous la Nef, il décline avec passion, assis, durant une grosse heure, de longs extraits de Un Pedigree de Modiano, un de mes auteurs préférés, alors, on s'y précipite pour écouter ce roman, qui raconte son enfance, douloureuse et symptômatique des douleurs des enfants dont les parents ne s'occupent pas. Enfin, lui, l'écrivain parisien taiseux, lu par un trublion passionné de son oeuvre, ça ne s'inventait pas comme mélange plus irréaliste mais sensé.

Et on en est ressorti abasourdis, heureux, les têtes pleines de rebonds. Et ça effacait, pour moi, immédiatement la soirée de la veille.

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