dimanche 27 mai 2007

Passage à vide

Du 8 au 21 : 12 journées pleines sans un mot sur ce blog. Une première... mais que s'est-il passé ?

Non, ça n'est pas l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la république et son contrôle des médias qui m'ont fait me taire sur mon blog, si quelques paranoiaques pouvait imaginer cela, mais plutôt un passage à vide d'écriture. Un passage à vide qu'on ne peut davantage assimiler à l'absence de sujets à aborder ayant puisé abondamment dans l'actualité politique, et me retrouvant, au lendemain des élections, comme à devoir chercher d'autres sujets.

Non, il est juste qu'à une époque où je n'avais pas le temps d'écrire, j'avais des sujets en réserve, des sujets écrits d'avance, et que là, je n'en avais pas.

Et puis, ces quinze derniers jours, j'ai écrit toutes mes journées une réponse à un appel d'offres. Alors, forcément, à un moment, on n'a plus envie, après avoir déjà fait ça toute la journée, écrire, ou alors quand on essaie, on n'y arrive pas, faute de forces.

Et pourtant, les sujets étaient là, entre les journées avec Jean-Marc et Jeff passés par ici, celles avec Jerome, Delphine, et leurs enfants, la visite d'Albi, le concert de Jude au Vents du Sud, la mort de ma grand-mère, l'arrivée sur terre d'Arthur, notre premier match aux Sept-Deniers, les cerises qui pourrissent sur l'arbre, le week-end suédois de mes parents, la karcherisation de notre terrasse, les nouveaux mots de Nils, la sangria de la Tantina de Burgos, le vin bleu ou rose, ou bien encore cette voiture qui vient heurter notre maison.

Je ne manquais pas de sujets sérieux, loufoques, tristes, amusants...

Je les garde dans un coin de ma tête, les écrirais peut-être un jour, peut-être jamais. Qui le sait aujourd'hui ?

Pas moi en tout cas.

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