mardi 24 avril 2007
Au pays de François
Amusant comme au lendemain des élections, je me retrouve pour deux jours dans le coeur du Béarn, à Pau. Des affiches de mon poulain partout, avec ce coté orange révolutionnaire (le rouge n'est plus sa couleur au 21ème siècle), et l'esprit pop art de l'affiche qui me rappelle les Warhol vus au MoMa à New-York. Le seul qui n'était pas là à nous parler de la valeur travail, mais de l'éducation de nos enfants, ou de la tentative un peu folle de réduire la dette que nous leur laisserons n'est plus en course, et cette déception se retrouve ici, par ce déplacement professionnel, aggravée. Ici, je m'aperçois d'ailleurs que le Béarn a voté pour l'homme du coin, très largement. Alors, j'ai regardé où l'on avait voté ailleurs. Je me suis rendu compte que la France était divisée en deux et pas seulement géographiquement. Ainsi, l'Ouest qu'on peut apparenter à la gauche, en regardant la France de face, a voté à gauche, et l'Est à droite, comme dans un miroir. Abbeville n'a pas trop voté pour les chasseurs et c'est surprenant. La France de mon enfance, le village de mes parents, est devenu un repaire de Sarkozystes, et ça ressemble à ce village devenu bourgeois, bouffé par la ville. Toulouse est à gauche, et après Paris, je me plais dans ces villes de gauche.
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