jeudi 8 février 2007

Où j'en suis ?

J'ai regardé Sarkozy à la télé : il est très fort, expert en communication, et courageux d'essuyé les plâtres en premier tandis que la madonne a refusé. Mais cet homme là tient un discours trop populiste pour moi : il fait passer des idées de droite sous des angles de gauche.

Je ne voterais pas pour lui, et chez Taddei, où on se cultive, je découvre Edgar Pisani : un ancien ministre qui parle, lui aussi, bien calmement et donne sans doute une image d'un autre temps, où l'on était sans doute plus posé, à moins que ce ne soit l'âge qui l'ait assagi. Pisani a eu cette phrase à propos de Sarkozy, très juste, qui résume bien ma pensée : cet homme là aime trop le pouvoir, semble orienté uniquement par ça. Et j'ajouterais, et pas par notre bien-être.

Je regrette aussi que la machine à perdre du PS se soit encore mise en route en écartant Strauss-Kahn : chaque jour qui passe donne plus de force à ma certitude que la madonne n'a pas la carrure suffisante. Elle va se faire balayer. Et nous nous sommes découverts un autre point commun avec Sophie : nous avons vraiment du mal avec sa voix nasillarde.

Donc, j'en suis nulle part, je suis obligé de regarder ailleurs, et finalement, je me dis comme beaucoup d'autres, que le petit gars du béarn n'ait pas un si mauvais choix : en plus, comme je le disais avec Sophie, ça fait un peu vote paysan : le vote pour le régional de l'étape, le gars du coin...

Et je vois que le facteur n'a pas encore toutes ses signatures, et je découvre aujourd'hui que le faucheur d'OGM se présente lui aussi. Pourquoi pas...

J'en suis vraiment nulle part et je me demande bien ce que les semaines à venir nous réservent.

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