mercredi 14 février 2007

Jeudi, c'est ravioli

Et lundi, c'est politique sur TF1. J'ai trouvé ça décevant, réconfortant ou étonnant selon le candidat. Je m'explique.

Réconfortant : Je sais que Le Pen va se ramasser, il a été nul, il devient vieux, on en a fini avec lui, il n'a plus aucune gnac, on va s'en débarrasser définitivement. Ca réconforte.

Etonnant : De Villiers se comporte comme un homme de gauche en se vantant de sa contribution au développement économique et social du Bénin.

Etonnant : De Villiers propose une bonne idée de service "militaire" mais de type écologique pour faire de la France, le premier pays écologique d'Europe avec une armée de gamins qu'il appelle ses casques verts.

Réconfortant : Voir toujours le même De Villiers retomber dans ses travers xénophobes... il faudra qu'un autre prenne ses bonnes idées du dessus, ça me rassure qu'il ne masque pas son coté obscur qui le rendra secondaire. Ouf...

Décevant : Marie-Georges Buffet, trop honnête, pas assez charismatique, car malgré ses paroles justes (la TVA comme impôt injuste, le besoin de logement, la petite PME comme axe de développement social), elle n'impressionne pas. Et j'ai un certain respect pour elle après son action anti-dopage notamment en tant que ministre des sports. Ca ne suffira pas.

Etonnant : Besancenot est le seul qui peut clouer le bec à Sarkozy, en lui mettant en face le chiffre de 4 éducateurs pour 100 policiers, en mettant en évidence la possibilité d'une autre Europe que celle qui permet de transférer, comme pour le service postal au-delà de 50 grammes, les salariés du public vers le privé. Ou bien encore en expliquant comment financer les retraites, l'emploi de nouveaux fonctionnaires dans le monde hospitalier ou de l'éducation nationale, les hausses de salaire, le trou de la sécu par l'arrêt de l'éxonération de charges sociales des grandes compagnies ou le rapatriement des soldats en mission à l'étranger, par exemple. Le seul aussi à expliquer que c'est 85% qu'ont moins de 2000 euros et qu'il faut arrêter de se battre, cadres contre chomeurs ou smicards, que l'argent est ailleurs... ou bien de dire que même les fils Sarkozy, en banlieue et avec moins de 500 euros par mois seraient aussi tentés par l'argent facile. Encore trop jeune en 2007, mais après Lula au Brésil, on peut croire à tous les miracles, non ?

Aucun commentaire: