John Lennon and co...

Anne et Peter habitent dans un ancien hotel en cours de renovation. Il y a un Lobby en bas : un portier t'ouvre la porte, et avant de te reconnaitre systematiquement et de ne plus rien te demander ensuite, on te demande systematiquement qui tu vas voir. Les ascenseurs sont chromes et clinquants neufs, et le couloir du 16eme etage, ou nous sommes, est defraichi, avec des tuyaux qui pendent de partout. En face, par la fenetre, j'apercois d'autres immeubles dont certains plus grands, l'un se terminant avec une sorte d'ancienne maison en brique posee dessus, un autre avec une veranda en excroissance de cote. Il y a la, un melange architectural saississant, entre l'ancien renove ou non, et le nouveau. Chaque periode a eu son style. Et le quartier, comme tous les autres semble en chantier permanent : grues, echafaudages, camions-bennes tous les 50 metres environs devant lesquels nous devons nous arreter pour que Nils nous les montre du doigt.

John Lennon est mort a cinquante metres d'ici, devant le Dakota, juste a proximite de Central Park ou nous avons emmene joue les enfants dans les aires de jeux. On y a traverse Strawberry Fields, ou l'on rend hommage a l'icone anglaise.

La premiere image que j'aie eu du lieu, m'a ramene a Marathon Man, voyant Dustin Hoffman courir dans Central Park en hiver. Cela aurait pu tout aussi bien me renvoyer a Rocky courant dans le meme lieu. Question de reference. Et je me demande deja si Woody Allen ne va pas me deborder dans Manhattan lorsque nous nous y promenerons. Beaucoup de lieux me renvoient ainsi a des images cinematographiques.

Comme lorsque nous prenons le metro, le train pour Nils, ravi d'y etre : on revoit ces rames metallisees, point de depart de nombreuses poursuites...

Il n'y a guere que les Starbucks Coffee qui ne renvoient pas a cet imaginaire : s'il y a de nombreux magasins de cet enseigne, c'est surtout lorsque je descends les 16 etages pour m'en griller une dehors, au froid, que je vois toujours ces personnes un cafe dans une plastic cup Starbucks, marchant en sirotant leur cafe, parfois promenant un chien. Je n'ai jamais vu autant de personnes boire de cafe en se promenant qu'ici. Je n'en avais meme jamais vu auparavant. Ca semble etre un sport national.

En attendant, on y lit aussi Dora, et son cousin Diego s'appelle aussi Diego, il n'y a guere que Chipeur qui s'appelle Swiper pour se demarquer : Swiper, No Swiping...

Evelyn Lounge

Samedi soir, tentative d'excursion nocturne pour Sophie et Moi : sur les conseils d'Anne, nous filons vers Evelyn Lounge, a l'angle de la 78eme et de Columbus. Le systeme pour se reperer est assez simple, venant de la 72eme : il faut compter 6 blocks.

Arrives devant l'endroit, un enorme videur black me dit un truc, que je lui fais repeter trois fois, en disant :

- What ?

Finalement, j'entends un truc comme :

- ... ID ...

Alors, je lui tends ma carte d'identite francaise, tandis que Sophie n'a rien sur elle, que cela lui pose souci, et je le vois regarder ma carte comme un objet d'un autre monde, comme si nous etions des arrieres debarquant d'une autre planete. Finalement, il decide, en voyant mes Vans ou en les pretextant que, pour nous, c'est upstairs, et pas dans l'endroit downstairs qui semble plus cosy. L'endroit se veut effectivement Lounge, avec peu de lumiere, mais sans aucun charme. On y boit une biere : ce qu'on trouvait bien de ne pouvoir fumer nulle part jusqu'a present nous semble une gene maintenant, autour d'une biere, et on se demande encore avec Sophie s'il est possible que nous ayons des tetes de gamins de quinze ans. Le monde de Sarkozy, ca doit ressembler un peu a ca, je me suis dit : pour eviter de laisser boire des adolescents, on controle tout le monde...

Arrives

Nous voila arrives. Un long voyage. 2 films dans l'avion, dont le magnifique Ne le dis a personne. Deux heures pour sortir de l'aeroport a New-York. Les enfant ont tenu le coup malgre de courtes siestes dans l'avion. Une courte ballade ce matin, et Nils adore les rues pleines de gros camions et de grande grue : le quartier semble en perpetuels travaux. Un vieux camion Coca-Cola qu'on ne peut voir qu'en Amerique, et enfin, les premieres embrouilles avec Visa car nos cartes n'ont pas de plafond et donc ne peuvent nous permettre de retirer de l'argent aux distributeurs. Seule notre agence pourra debloquer cela, Lundi matin.

Date de naissance

Sophie a tente d'inscrire Nils a l'ecole pour l'an prochain. Arrivee a la mairie, elle se retrouve assise en face d'une dame qui saisit le dossier informatique. Pas de probleme en vue puisque Nils ne le 31 decembre, n'aura pas besoin de derogation pour ceux nes apres le 1er Janvier.

Mais l'informatique s'en mele :

- Ah, le 31 decembre, ca ne passe pas dit la dame
- Ah, bon, pourquoi ? demade Sophie
- Ben, c'est le systeme informatique repond-t-elle
- Pourquoi ?
- Il ne veut pas, ca ne rentre pas dit-elle
- Comment fait-on donc ? demade Sophie
- Il faudrait changer sa date de naissance propose la Dame
- Le 25 decembre, ca passerait dans le systeme dit-elle
- Ah non, il est ne le 31, pas le 25 !!!

La dame a insiste. Sophie a de nouveau refuse. Le systeme ne s'est pas montre plus cooperatif. Il nous faudra repasser pour l'inscrire....

Imaginons...

Une heure de moins...

Ce sera une première mise en conditions liminaire avant le décalage horaire new-yorkais...

Mamie...

A table, je me rends compte que j'ai oublié de dire à Jade et Nils que Mamie vient les voir une semaine, quand nous serons rentrés de New-York.

Ce qui déclenche chez Jade un certain enthousiasme :

- Ouais, Ouais, Mamie !!! Mamie !!!
- ...

Une petite pause puis :

- Ah ouais, elle va pouvoir me tailler mes crayons...
- ... et puis me ranger mes feutres...
- ... et puis trier ceux qui ne marchent plus...

J-6

Dans moins d'une semaine, nous serons à New-York, loin de l'actualité présidentielle, des obligations professionnelles, du rythme quotidien...

Aujourd'hui, Othilie passe voir Jade et nous ferons, à la demande de Nils, des crèpes plutôt qu'un gâteau. Jade a renommé Nils, Pupuce, et promet à un certain Alex de l'emmener chez Monsieur Burgos s'il n'est pas sage...

Et nous, nous continuons notre oeuvre de rangement des combles...

Spiderman versus Batman

Ce matin, dans la voiture, emmenant Jade à l'école, elle me dit :

- Y'a Spiderman et aussi Batman
- Ah oui je réponds
- Spiderman, c'est pour les 4 ans, et Batman, faut être plus grand
- Ah bon ?
- Oui, et même, je sais que mon cousin, il aime bien Batman, car une fois, y'avait les zouzous, il a vu Batman, et il a dit "Ah oui" donc c'est comme ça que je sais qu'il aime bien Batman
- Et ils sont gentils tous les deux
- Oui je crois, mais c'est Batman, le plus fort...

Parce que les plus grands le regardent ?

1 an déjà

1 an de blog.... moi qui me demandais si j'allais tenir la distance au bout des quinze premiers jours... me voilà, avec 515 messages, environ 7000 visites...
A la relecture, des périodes très différentes, qu'il a été intéressant de graver car je n'en aurais aujourd'hui plus qu'une image déjà diluée. Et pour les enfants, ce trésor à jamais constitué qui complètera leur panoplie de souvenirs...

Bon anniversaire !

L'immobilier toulousain

On se loge plus grand à Toulouse qu'à Paris. On avait déjà échangé nos 65 mètres carrés au coeur de Paris contre presque 200 dans Toulouse, même si nous sommes deux de plus. Mais dorénavant, c'est aussi vrai dans l'immobilier de bureaux : j'ai échangé mon petit 15 mètres carrés tout seul contre plus de 200 mètres carrés là aussi, mais plus tout seul, évidemment : je vais découvrir les joies de l'Open space...

France 3 (deuxième)

C'est la semaine télévisuelle. Sophie, en panne de téléspectateurs et prévenue au dernier moment a dû rassembler un large public pour l'émission politique régionale de Lundi soir. Résultat, ce dernier s'est retrouvé composé de deux personnes : Loana, notre jeune fille au pair et de Fred, lesquels ont eu droit à 4 minutes d'antenne nationale...

La vidéo pour bientôt, ou sûrement sur le site de France 3.

IAM au Havana Café

Dimanche soir, sortie concert, tant pis, je regarderai le match de la survie du PSG en différé (merci Canal). C'était donc au Havana Café, espèce de lieu mode latino, avec en intérieur, une cour extérieure de type cubaine : on est dedans comme si on était dehors, mais ailleurs, un dehors d'ailleurs, ni fait de galets et de briques, mais de grandes fenêtres bleu roi, d'une balustrade en fer forgé, et on imagine aisément que le lieu a été designé dans une optique de lieu salsa un peu bourge. Et c'est ici que nous étions pour voir IAM, ce qui fait détonne dans le lieu, lequel détonnera encore car il va accueillir Method Man bientôt, mais aussi de vieilles stars dignes de Rika Zarai (je focalise) comme Saxon ou Johnny Clegg, lesquels existent encore, on s'en rend compte à travers les affiches déployées au Havana. Et dans le genre, vieilles gloires, IAM casse toujours la baraque avec des lyrics tonitruants. Akhenaton, Shurik'n, et Malek respirent la santé et le rythme, et l'album Saison 5 qui approche sera un must, j'en suis sûr. L'école du micro d'argent, le Mia, Demain c'est loin, ... ça a la forme et le public connaît par coeur. Le public, de tout... du trentenaire bobo majoritairement et du loulou en cagoules, baggys et grosses baskets. Et de derrière, la scène se retrouve illuminée des téléphones portables tendus à bout de bras pour filmer le concert : graver l'instant plutôt qu'en profiter. A la rigueur, les briquets, c'était presque mieux...

Vitesse limitée

Aujourd'hui, durant une bonne heure, de gros grêlons se sont abattus sur Toulouse, recouvrant le périphérique et ses routes périphériques d'une grande mélasse, et là, où l'on roule habituellement plus vite qu'ailleurs, entre 110 et 125, ce qui devient presque une exception française, aujourd'hui, tous s'étaient mis au pas, dans ces conditions ridiculement extrêmes à rouler à la moyenne incroyable de 34 km/h, sans en être forcé par l'absence d'espace devant eux qu'aurait causé un bouchon, juste guidé par la peur de l'inconnu : cet amas de grêlons remémorant une patinoire qu'il n'était absolument pas.

France 3

Sophie a enfin eu son heure de gloire sur l'antenne de France 3 : JT du 12-14, édition régionale, du dimanche 18 mars, aux alentours de 9 minutes 30... la preuve en cliquant sur le logo..

Brocolis

J'avais lu, il y a peu, de ne pas céder à la tentation de vouloir obtenir des brocolis trop gros sous peine de les voir fleurir plutôt que grossir. C'est comme si ce que j'avais lu n'avait servi à rien...

Histoires de cerisier

J'attends avec impatience de voir le cerisier à nouveau fleurir. Avec l'hiver très doux que nous avons, il est probable que cela soit plus tôt que l'an passé. Il va me falloir scruter les premiers signes de floraison, un peu comme ces japonais, même si eux, cette année ont eu la mauvaise surprise de voir leur directeur de la météo émettre des excuses nationales pour avoir mal prédit le jour de floraison des cerisiers, jour de fête nationale...

Ici, on sera simplement content, et personne ne nous l'annoncera...

Poésie

Jade reçoit des points verts, rarement, bleus de temps à autre, et pas encore de rouges à son actif. Vert, lorsque c'est très bien, Bleu lorsque c'est bof, d'après elle, et rouge, quand ça ne va pas du tout. Elle m'explique tout ça et me récite ses poésies du moment :

- .... Et il s'endort quand l'étoile s'allume...
- Ah, c'est quand, quand l'étoile s'allume, Jade ?
- Je ne sais pas
- Ah bon ? les étoiles, on les voit quand ?
- Ben, la nuit
- Quand elle s'allume, l'étoile, on est quand ?
- Ben, la nuit !
- Donc, ça veut dire qu'il s'endort quand la nuit arrive
- Ah oui...

Je me mets donc à lui expliquer que c'est quand même mieux de comprendre le sens plutôt que de réciter sans comprendre.

Elle enchaîne par une seconde poésie :

- La vie, c'est un bal masqué... où tout le monde est déguisé !
- Jade, est-ce qu'on est toujours la même personne ?
- ...
- Toi, des fois, tu changes...
- Euh,...
- Des fois, en fonction de qui tu as en face de toi, tu changes, tu n'es pas toujours pareil, n'est-ce pas ? tu es toujours pareil tout le temps, toi ?
- Euh, oui...

J'ai essayé cinq minutes encore d'expliquer que dans la vie, les gens ne sont pas toujours comme ils se présentent, comme ils veulent qu'on les percoive. J'ai abandonné... la poésie, des fois, c'est bien de ne pas les comprendre, finalement.

Les frites

Ce soir, en rentrant, je demande si ça a été aujourd'hui :

- Alors, cette journée, ça s'est bien passé à l'école ?
- Ah oui, on a mangé des frites !!!
- Et puis ?
- Ben, on a mangé des sardines, du porc...
- Mais je veux dire, ça a été ? tu as fais quoi ?
- Oui, c'était bien, on a mangé des frites....

Je n'ai pas insisté. C'était l'évènement de la journée. Rien d'autre n'a égalé ce grand moment de cantine...

PSG - Amiens

Je me mets à rêver, en raison du bon parcours d'Amiens, à un possible PSG-Amiens l'an prochain en ligue 1. J'ai, pour l'instant, plus de chance de le voir en L2. Triste...

Elissalde

Dans la série, je joue au poker avec des joueurs de rugby toulousains, internationaux de préférence, j'ai testé Jean-Baptiste Elissalde ce samedi, que, bien sûr, j'étais le seul à ne pas connaître. Conclusion : très très sympathique et joue beaucoup mieux que son collègue Bru d'il y a un mois, même si je lui ai pris quand même un joli tas de jetons.

Loto des odeurs

Nous avons joué aujourd'hui au loto des odeurs, où il faut reconnaître dans de petites capsules, des odeurs, comme son nom l'indique, et les placer sur une carte : champignons, savon, orange, fraise, ....

Jade trichait de façon originale, non pas en regardant les réponses sous les petites capsules, mais en perturbant mon odorat de façon relativement bruyante et odorante, la faute à quelques choux fleurs avalés le midi. Efficace et amusant : elle a gagné d'ailleurs.

L'effet Bayrou

Je connaissais l'effet Papillon, mais nouveau : l'effet Bayrou, à la une de tous les journaux, le seul capable de battre Sarkozy dans les sondages. Voilà qui intéresse tout le monde...

Dans le même temps, cette femme remarquable qu'est Simone Veil nous indique qu'elle pense comme Johnny ou Doc Gynéco. C'est triste à mourir de veillir... Tellement mieux en libératrice de la condition féminine !

Lyon

J'étais à Lyon aujourd'hui : à peine descendu de l'avion, j'ai croisé les larges sourires des supporters romains sur le retour.

Une fois en clientèle, je suis ensuite tombé sur un furieux de foot, expliquant que Lyon n'est pas aimé, mais que c'était le sport, et quand j'ai embrayé un peu dans ce domaine, je ne sais pas pourquoi mais il a enchaîné, par surprise par :

- Pas du PSG quand même ?
- Ben si (et là, une petite seconde avant de répondre histoire de pas foutre tout le rendez-vous en l'air)

Et lui de me dire qu'il faut un PSG en première division, même s'il n'aime pas ce club. J'ai acquiescé et pour reprendre l'avantage, j'ai expliqué que Bollaert fût mon premier stade.

- Ah, belle référence m'a-t-il dit

J'avais sauvé la mise. On a terminé par épiloguer sur Paul Le Guen et Gérard Houiller, que des anciens joueurs ou coachs parisiens qui amènent Lyon sur le succès (relatif) de ces dernières années.