vendredi 2 mai 2008

Banderole anti-ch'ti

On en a tellement parlé que j'ai si peu à écrire. Que si un match doit être une fête pour moi, c'est bien un PSG-Lens, entre mon club de coeur et celui d'min coin. Bollaert est le premier grand stade où je suis allé, emmené, gamin, par mon grand-père tandis que le Parc des princes est celui que j'ai le plus fréquenté, où j'ai le plus vibré.

Cette banderole m'a fait chier, car elle m'a placé dans une situation inconfortable, des deux cotés à la fois, insultante pour moi, et déployée par des abrutis qui supportent le même club que moi. Je me demande souvent si supporter ce club en vaut encore le jeu, mais je n'y pense pas longtemps : je ne ferais pas le plaisir de ces abrutis de leur laisser mon club qui, il me semble, m'appartient davantage qu'à eux.

Au final, l'effet médiatique est passé, les enjeux économiques ont été protégés, et une sanction ridicule a été dictée, protègeant le PSG alors que j'aurais souhaité l'enfer, la D2, seule infime possibilité de se débarrasser de cette gangrène. Oui, un an en D2 serait plus facile à endurer que tous ces abrutis. Ce serait surtout plus moral...

J'attends désormais Amiens-PSG avec envie... comme pour avoir la fête que je n'ai pas eu avec PSG-Lens...

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