mercredi 30 avril 2008

Ryan Air

Quand on est habitué à la navette Air France entre Paris et Toulouse, l'embarquement avec Ryan Air, ça fait tout drôle, depuis le petit aéroport d'Alghero. Pas de priorité pour les enfants, ce sont ceux qui ont payé un peu plus cher qui passent d'abord. Comme un tiers des passagers paient pour ce privilège, la démarche capitalistique ne serait-elle pas de faire un système d'enchère pour être le premier à monter dans l'avion. J'essaie d'expliquer à Jade cette absurdité capitaliste qui consiste à payer plus pour passer avant les autres alors qu'elle me demande pourquoi on fait sagement la queue là où il y a plein de monde et pas de l'autre côté. D'ailleurs, faute de personnel, ça devient vite un bordel innommable. J'imagine qu'en Angleterre ou en Irlande, là où le low-cost est né, les gens sont un peu disciplinés et font des queues bien droites et policées. Mais là, en Italie, à destination de l'Espagne, l'embarquement a des allures latines vite insupportables, surtout avec deux enfants fatigués dans les bras. A 180 euros pour quatre, on ne va pas râler, on supporte tout, jusqu'à l'avion bondé où chacun, je ne m'en étais pas rendu compte, monte dans l'avion avec un bagage conçu exprès pour tangeanter les limites de taille et de poids imposées, et où très vite, je comprends l'intérêt d'être monté dans le groupe prioritaire : on a alors la place pour caser son bagage quand les derniers montés ne l'ont plus. Ca parle italien, espagnol, ca se bouscule. On trouve miraculeusement 3 places sur une même rangée. Le Jaune n'est pas beau, mais on sera vite arrivés à Girona.

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