
mercredi 13 septembre 2006
Lunettes noires

mardi 12 septembre 2006
PSG - OM

Bref, tout ça a fait de moi un supporter parisien bien endormi et bien peu vindicatif. Une sorte d'effet post-coupe du monde mélangé à la dernière finale PSG-OM, sous air comprimé toulousain ?
C'est une étrange sensation que de perdre à domicile contre l'OM et de n'en être aucunement affecté.
lundi 11 septembre 2006
L'omelette par Yann
Nils attrappe tout ce qui dépasse du plan de travail de la cuisine, voire même ce qui pendouillerait du bar.
Ainsi, la semaine dernière, il a tiré sur la sangle de mon Appareil photo, pas le numérique tout léger, non, l'argentique bien lourd, qui lui est tombé sur la tête, bosse à la clé pour Nils, pleurs et Arnica pour soulager. Tandis que pour mon appareil, j'ai peur que l'Arnica ne soit pas suffisant.
Donc, nous redoublons de vigilance : aucun couteau de cuisine qui dépasserait et on n'utilise que les deux plaques du fond quand il s'agit de faire bouillir de l'eau.
Et pourtant, la semaine passée, préparant en urgence une omelette pour des enfants morts de faim, car il était déjà trop tard, je pose le saladier et les six oeufs sur le plan de travail. A peine le temps de me retourner que Nils était passé par là et avait tout renversé.
Une fois tout ceci ramassé (et c'est du sport, six oeufs gluant sur le carrelage), puis réexpliqué à Nils qu'on n'attrappe pas tout ce qui dépasse (et encore, là, un saladier, ça ne dépasse pas), un aller-retour vers l'épicerie du quartier pour de nouveaux oeufs. Re-omelette, et cette fois-ci, avec la participation active des enfants au fouet pour mélanger.
Ainsi, la semaine dernière, il a tiré sur la sangle de mon Appareil photo, pas le numérique tout léger, non, l'argentique bien lourd, qui lui est tombé sur la tête, bosse à la clé pour Nils, pleurs et Arnica pour soulager. Tandis que pour mon appareil, j'ai peur que l'Arnica ne soit pas suffisant.
Donc, nous redoublons de vigilance : aucun couteau de cuisine qui dépasserait et on n'utilise que les deux plaques du fond quand il s'agit de faire bouillir de l'eau.
Et pourtant, la semaine passée, préparant en urgence une omelette pour des enfants morts de faim, car il était déjà trop tard, je pose le saladier et les six oeufs sur le plan de travail. A peine le temps de me retourner que Nils était passé par là et avait tout renversé.
Une fois tout ceci ramassé (et c'est du sport, six oeufs gluant sur le carrelage), puis réexpliqué à Nils qu'on n'attrappe pas tout ce qui dépasse (et encore, là, un saladier, ça ne dépasse pas), un aller-retour vers l'épicerie du quartier pour de nouveaux oeufs. Re-omelette, et cette fois-ci, avec la participation active des enfants au fouet pour mélanger.
dimanche 10 septembre 2006
Presse quotidienne
Ca m'a fait peur, la presse quotidienne française, fin Juin. J'avais écris cela et l'avais gardé sous le coude pour le réécrire. Mais finalement, je n'en change rien, le voilà donc tel que, retrouvé après l'avoir effacé de ma mémoire.
Tout d'abord, prenons un fondateur d'un journal de gauche. Ce journal ayant lui-même marqué l'histoire de son pays, ces trentes dernières années. Prenons ce fondateur poussé à quitter son poste par un actionnaire industriel, devenu majoritaire. Prenez cette chaîne d'idées et mettez le tout sous les apparâts d'une démission. Et ceci, malgré la maitrise de la masse salariale, les grans plans de réduction des couts, l'externalisation des fonctions qui ne sont pas dans le coeur de métier, etc... Ceci, pour faire dans le soap brésilien, après trahison d'un certain idéal, donc. Un journal de gauche qui devient géré dans les règles de l'art de gestion d'entreprise de ces dix dernières années. Comme tous les autres, donc. Réorientation comme à l'école, chez le conseiller d'éducation, à examiner les voies possibles : une réorientation comme un dernier espoir qu'il fallait jouer, qui était impératif plus tôt mais se révélait trop tardif et finalement, vain ? Ou une réorientation qui s'est avéreé cause principale de la situation du jour, car à ne plus être en phase avec soi-même, on ne peut plus être ? Bref, cette trahison mais en est-ce une à vouloir vivre comme son temps l'exige, son époque l'incite fortement. Alors, cela, si on appelle cela une tentative, une tentative de... Une tentative aussi de diversification des revenus, face à la technologie numérique, à mi-chemin (la tentative et le monde numérique aussi), imposant de nouveaux investissements, hors de portée sans faire rentrer le cheval de troie capitalistique : l'actionnaire. Comme dans un jeu de société. Comme ce que je fais parfois dans des jeux de société. Les mêmes mécanismes. Normal, que ça s'appelle des jeux de société, ces jeux.
Et ensuite, après ça, un directeur de rédaction du journal d'images royales de notre pays républicain poussé lui aussi à démissionner par un actionnaire industriel : encore le même mécanisme. Mais les raisons sont plus claires. Autant on devine, chacun exprime une opinion, a ses idées dans la première histoire du journal de gauche, autant là, c'est un coup de billard à trois bandes : on est comme le petit poucet : il suffit de suivre les cailloux pour trouver son chemin. Donc, notre seconde histoire, c'est un autre journal, à scandale, pour les salles d'attente et les permanentées qui attendent que leurs bigoudis fleurissent, les relay H d'aéroport aussi... Donc, le directeur se fait virer par son patron, et le patron était copain d'un homme politique, et le journal avait fait paraître une photo de la femme de ce politique avec un joli garçon publicitaire, plus grand et plus beau que l'homme politique en question. Au delà de la question d'amour propre, il semblerait que ne pas avoir une femme bien sage à la maison Une histoire de fesse qui se transforme en problème sur le chemin pour devenir président. A mi-chemin aussi.
Pour ceux qui auraient besoin d'une conclusion, voilà deux exemples montrant à quel point les organes de presse français sont si peu indépendants, à la botte du grand capital et du politique lorsque ce dernier s'y est acoquiné. Tout droit vers le modèle italien, n'est-ce pas ?

Et ensuite, après ça, un directeur de rédaction du journal d'images royales de notre pays républicain poussé lui aussi à démissionner par un actionnaire industriel : encore le même mécanisme. Mais les raisons sont plus claires. Autant on devine, chacun exprime une opinion, a ses idées dans la première histoire du journal de gauche, autant là, c'est un coup de billard à trois bandes : on est comme le petit poucet : il suffit de suivre les cailloux pour trouver son chemin. Donc, notre seconde histoire, c'est un autre journal, à scandale, pour les salles d'attente et les permanentées qui attendent que leurs bigoudis fleurissent, les relay H d'aéroport aussi... Donc, le directeur se fait virer par son patron, et le patron était copain d'un homme politique, et le journal avait fait paraître une photo de la femme de ce politique avec un joli garçon publicitaire, plus grand et plus beau que l'homme politique en question. Au delà de la question d'amour propre, il semblerait que ne pas avoir une femme bien sage à la maison Une histoire de fesse qui se transforme en problème sur le chemin pour devenir président. A mi-chemin aussi.
Pour ceux qui auraient besoin d'une conclusion, voilà deux exemples montrant à quel point les organes de presse français sont si peu indépendants, à la botte du grand capital et du politique lorsque ce dernier s'y est acoquiné. Tout droit vers le modèle italien, n'est-ce pas ?
samedi 9 septembre 2006
Russian Dating
En cherchant une image pour illustrer le blog, je suis tombé sur un lien pour du Russian Dating. Par curiosité, j'ai cliqué, histoire de voir à quoi ressemblaient ces jeunes et jolies filles russes désireuses de chercher un mari riche en occident.
Ce qui m'étonne sincèrement quand je vois qu'en Egypte, il est plus facile, au restaurant, d'avoir une carte traduite en Russe qu'en Français, par exemple, et que le jour de notre retour, il y avait, pour la matinée, un charter pour un retour en France contre 3 vols pour la Russie : les russes ont de l'argent et il n'y a donc pas moins d'hommes riches à marier en Russie qu'ailleurs.
Donc, je clique pour voir à quoi ressemblent ces jolies filles, et là, sur le diaporama, s'il y en a effectivement 2 ou 3 jeunes et jolies, le reste semble provenir d'une agence de rencontres matrimoniales rurale, spécialisée dans les 40/50 ans. Une vraie surprise...
Je n'ai pas résisté au plaisir de vous offrir ici les clichés les plus représentatifs de celles qui croient encore au Père Noel. J'attends bien évidemment en commentaires, les remarques les plus acides possibles de mes chères lectrices bienaimées sur ce post particulièrement macho. La crème du ridicule étant celle qui pose avec son nounours : l'appât est clairement ciblé et assez amusant : un mâle en mal extrême d'affectation qui ne sent bien que lorsqu'il est le nounours qu'il n'a pas été avec sa maman. Internet est vraiment un leurre ici comme ailleurs...




Ce qui m'étonne sincèrement quand je vois qu'en Egypte, il est plus facile, au restaurant, d'avoir une carte traduite en Russe qu'en Français, par exemple, et que le jour de notre retour, il y avait, pour la matinée, un charter pour un retour en France contre 3 vols pour la Russie : les russes ont de l'argent et il n'y a donc pas moins d'hommes riches à marier en Russie qu'ailleurs.
Donc, je clique pour voir à quoi ressemblent ces jolies filles, et là, sur le diaporama, s'il y en a effectivement 2 ou 3 jeunes et jolies, le reste semble provenir d'une agence de rencontres matrimoniales rurale, spécialisée dans les 40/50 ans. Une vraie surprise...
Je n'ai pas résisté au plaisir de vous offrir ici les clichés les plus représentatifs de celles qui croient encore au Père Noel. J'attends bien évidemment en commentaires, les remarques les plus acides possibles de mes chères lectrices bienaimées sur ce post particulièrement macho. La crème du ridicule étant celle qui pose avec son nounours : l'appât est clairement ciblé et assez amusant : un mâle en mal extrême d'affectation qui ne sent bien que lorsqu'il est le nounours qu'il n'a pas été avec sa maman. Internet est vraiment un leurre ici comme ailleurs...





vendredi 8 septembre 2006
Chris Waddle
Jackson 3
Il y a les Bogdanoff, les Bronte, les Dardenne, les Dalton, les Jackson, et il y a les Requena !
Voilà un moment rare où j'ai pu prendre en photo toute la fratrie, que nous fréquentons depuis plusieurs années déjà, mais n'avions jamais eu le plaisir de recevoir tous ensemble, ce qui fut chose faite cet été, entre la Suède et l'Egypte pour une soirée pleine de monde à la maison.


Voilà un moment rare où j'ai pu prendre en photo toute la fratrie, que nous fréquentons depuis plusieurs années déjà, mais n'avions jamais eu le plaisir de recevoir tous ensemble, ce qui fut chose faite cet été, entre la Suède et l'Egypte pour une soirée pleine de monde à la maison.



jeudi 7 septembre 2006
X-men 3
Qu'est-ce qu'il est fort Wolverine.
Pendant ce temps, j'ai interdit la télévision aux enfants jusqu'à la fin de semaine : il faudra revenir à des occupations plus saines.
Pendant ce temps, j'ai interdit la télévision aux enfants jusqu'à la fin de semaine : il faudra revenir à des occupations plus saines.
Nils découvre l'eau
Sur le bateau qui nous ramenait à Stockholm, Nils fit cette étonnante découverte que l'eau de pluie avait le même goût que l'eau qu'il boit habituellement. C'est très rapide mais on le surprend à goûter l'eau accumulée en flaques sur le banc.
mercredi 6 septembre 2006
Housemartins et speculoos

Me disant que je ne vais pas me rabattre sur la solution de facilité qu'est le dernier Divine Comedy qu'il adore, je me lève derechef et parmi les CDs pas écoutés depuis 1 an, je vois la compilation post-mortem des Housemartins. Ca, tu vas aimer, mon petit bonhomme, me dis-je en mon for intérieur. Que nenni, il râle plus fort et pointe encore et toujours son bras vers la Hi-Fi et je me dis qu'il a raison, ce premier rmorceau est un peu triste, je zappe jusqu'à quelque chose de plus joyeux, pop 80's, de ces mêmes Housemartins, me disant que s'il aime Divine Comedy, il aime forcément les Housemartins quand même. Et à tendre son bras ainsi, il n'a toujours pas touché à son speculoos. Faux sur toute la ligne et désespoir de bon matin du Papa plein d'entrain quelques minutes plus tôt.
Soudain, je me demande si ce n'est pas autre chose qu'il essaie de me dire, avec ses ummmmuuummmuuuus. Une idée lumineuse comme une bouée de sauvetage m'éclaire : Peut-être veut-il que je monte le son ? Alors, j'essaie, et le voilà avec son large sourire, il m'aura fallu presque 10 minutes pour comprendre, mais non, le revoilà qui refait ce geste, ce n'était pas cela néanmoins, je monte encore un peu le son, et heureusement, toute la maison était déjà réveillée, et là, il hôche la tête pour me faire oui, me remercier puis bascule dans le fond du canapé, et apprécie tranquillement son speculoos et les Housemartins. J'ai réussi à partager ce que j'aime avec lui. Je suis passé si près d'une autre conclusion...
Demain matin, je vais essayer The Moles...
Et après-demain, c'est un tour chez l'ORL ou un nettoyage des oreilles ?
France - Italie
Les joueurs de l'équipe de France ont beau parler de l'absence de revanche mais moi, ça soulagerait un peu cette douleur enfouie que de leur mettre un petit carton chez nous, devant notre public, à ces italiens.
mardi 5 septembre 2006
Rentrée des classes
Pour Jade, hier matin, c'était rentrée des classes. Désormais, je l'y emmènerai chaque matin sur le chemin du travail, à moins de 10 minutes. Dans la voiture, comme souvent, on écoute le dernier Divine Comedy et l'on écoutait My imaginary friend, cette histoire du petit garçon et de Benjamin, son ami imaginaire, chanson que j'ai traduite pour Jade.

Alors Jade me dit que :
- Eh bien Benjamin, il a lancé du sable dans les yeux d'Eva. Eva, elle avait 5 ans et moi j'avais 4 ans. J'espere vraiment qu'il a grandi Benjamin !
Et ce soir, je demande si ça a été cette rentrée d'école, avec Paul, Othilie et Louise dans sa classe, même si Eva en a changé et que Koleti a déménagé.
- Oui, ça a été, on a raconté des histoires et on a fait du coloriage. On a raconté nos vacances.
- Et tu as parlé de la Suède et de l'Egypte
- Ah non, j'ai oublié de parler de l'Egypte !
- Mais la Suède, oui ?
- Oui, la Suède !
- Et Benjamin ?
- Qui ça ?
- Ben, Benjamin, celui qui lance du sable
- Mais non, Papa, Benjamin, il était dans la classe des petits, pas dans ma classe
- Ah d'accord
- Et Maman, tu sais, j'ai vu Paul dans la cour. Et on a joué ensemble !
Paul, c'est l'amoureux de Jade. Il y avait deux Paul dans la classe de Jade, l'an passé.
- Mais il est dans ta classe, Paul Boyer, Jade !
- Mais non, Paul il est pas dans ma classe !
- C'est pas Paul Boyer, ton amoureux ?
- Mais non, c'est Paul Hedner répondent en choeur Jade et Sophie
- Ah, moi qui croyais...
J'ai un peu de boulot pour tout rattrapper dans les copains et copines de classe, entre ce Benjamin, et le trompage de Paul. Il n'est pas trop tard pour se remettre à niveau. En tout cas, ça avait l'air d'être tout ce qu'il y a de plus normal pour Jade cette rentrée, la première de sa vie dans un environnement qu'elle connaissait déjà, empreint de stabilité. C'est une grande nouveauté que de ne pas tout changer pour la première fois cette année, si ce n'est un Papa qui l'emmènera tous les matins et pourra même déjeuner avec elle, les mercredis midis, avant la Danse, et ça, ça sera une autre nouveauté.

Alors Jade me dit que :
- Eh bien Benjamin, il a lancé du sable dans les yeux d'Eva. Eva, elle avait 5 ans et moi j'avais 4 ans. J'espere vraiment qu'il a grandi Benjamin !
Et ce soir, je demande si ça a été cette rentrée d'école, avec Paul, Othilie et Louise dans sa classe, même si Eva en a changé et que Koleti a déménagé.
- Oui, ça a été, on a raconté des histoires et on a fait du coloriage. On a raconté nos vacances.
- Et tu as parlé de la Suède et de l'Egypte
- Ah non, j'ai oublié de parler de l'Egypte !
- Mais la Suède, oui ?
- Oui, la Suède !
- Et Benjamin ?
- Qui ça ?
- Ben, Benjamin, celui qui lance du sable
- Mais non, Papa, Benjamin, il était dans la classe des petits, pas dans ma classe
- Ah d'accord
- Et Maman, tu sais, j'ai vu Paul dans la cour. Et on a joué ensemble !
Paul, c'est l'amoureux de Jade. Il y avait deux Paul dans la classe de Jade, l'an passé.
- Mais il est dans ta classe, Paul Boyer, Jade !
- Mais non, Paul il est pas dans ma classe !
- C'est pas Paul Boyer, ton amoureux ?
- Mais non, c'est Paul Hedner répondent en choeur Jade et Sophie
- Ah, moi qui croyais...
J'ai un peu de boulot pour tout rattrapper dans les copains et copines de classe, entre ce Benjamin, et le trompage de Paul. Il n'est pas trop tard pour se remettre à niveau. En tout cas, ça avait l'air d'être tout ce qu'il y a de plus normal pour Jade cette rentrée, la première de sa vie dans un environnement qu'elle connaissait déjà, empreint de stabilité. C'est une grande nouveauté que de ne pas tout changer pour la première fois cette année, si ce n'est un Papa qui l'emmènera tous les matins et pourra même déjeuner avec elle, les mercredis midis, avant la Danse, et ça, ça sera une autre nouveauté.
On the Road
Jeudi après-midi, dernier jour de vacances, à la sortie du magasin bien climatisé de Leroy-Merlin, nous ressentons vite la chaleur qui devient étouffante dans la voiture restée au soleil le temps que l'on choississe du papier peint, des filtres piscine, des bacs de rangement, des graines de radis, un taille-haies, du désherbant, etc... (et là, j'ai une pensée pour Jeff qui n'en revenait pas qu'en France, on dépensait plus pour le jardinage que pour l'informatique, mais si, mais si...) donc, là, il fait chaud en rentrant dans la voiture.
Je demande à Jade qui ne boit pas assez :
- T'as chaud ?
- Oui !
- T'as soif ?
- Oui !
- Bon, ben, on va aller boire un coup !
Donc, au lieu d'être à la maison en 5 minutes en tournant à gauche, je tourne à droite me disant qu'on va se trouver un petit bar sur une petite place de village rapidement.
Nous voilà donc On the road avec Jade, mais la voiture me fait ce Bip bip qui m'oblige vite à me ravitailler. Là, je prend Cacolac, Coca et Pampryl à la station essence. Jade opte pour le Cacolac bien frais. Je mets les Strokes à fond et prend la direction Castres, en demandant à Jade :
- Bon, on boit dans la voiture mais on va voir la campagne, t'es OK ?
Elle me répond d'un grand sourire. C'est parti, c'est imprévu. Nous voilà On the road je l'ai déjà dit. On passe Saint-Orens-de-Gameville, Quint-Fonsegrives, Dremil-Lafarge, Vallesvilles et je me dis qu'ils ont le chic pour les noms à rallonge quand à Saint-Anatoly, je sens Jade qui se demande ce qu'on fait là, et je bifurque de la nationale pour les petites routes.
Là, Jade reprend espoir dans notre virée.
- Il y a pas beaucoup de maisons ici, Papa !
- Ben, non, ça fait loin pour aller travailler à Toulouse, d'ici
- Ca doit être bien de vivre ici dit-elle
- Tu trouves ?
- Mais ça fait loin pour travailler tous les jours ! dis-je pour vérifier si j'ai bien un allié dans la famille pour mes envies de campagne quand les enfants seront plus grands
- Oui, c'est bien de vivre ici, et il n'y a pas de voiture mais faut pas travailler alors
- Tu as tout compris
On continue, champs de tournesol qui crament au soleil, à droite et à gauche, des chevaux au loin, un avion dans le ciel bleu que Jade n'arrive pas à voir, une forêt qu'elle croit être de Bouconne, la fameuse où toutes les écoles et tous les centres aérés de Toulouse vont, mais non, dommage, pas de ballade en forêt. Les vitres baissées, on profite du paysage, du vent qui s'engouffre dans la voiture et j'en profite pour expliquer le mot valonné.
Puis Jade me demande de nouveau ce qu'on fait, et ma réponse ne lui suffit plus, elle me dit pourquoi on va pas à la maison. Sauf que je ne sais pas où on est, alors, je prends à droite, je fais remarquer chaque détail, en fait chaque tracteur, car Jade a compris les champs de tournesol, et c'est vrai qu'il n'y a plus grand intérêt pour elle à poursuivre plus longtemps. Il me faut juste retrouver la nationale parmi ces routes de campagne, qui est celle qui nous ramènera à Toulouse, et d'ici là, faire patienter Jade avec ce que nous pouvons voir, même si je me rends compte soudainement qu'elle en voit beaucoup moins que moi, car ses yeux sont bien plus bas que les miens dans cette voiture.
Je choisis Bourg-Saint-Bernard comme direction plutôt que Lanta, au milieu des champs, espérant qu'il ne me faudrait pas choisir plus tard entre Bourg et Saint-Bernard, le tout étant présenté sur les panneaux sans tirets et sur deux lignes mais c'était bel et bien un nouveau nom à rallonge. Ce choix fût le bon, que je sentis d'abord plus sûr par un lotissement traversé qui s'avéra être à proximité d'une nationale. Sur le retour, Jade s'endormit et je me demandai pourquoi ces gens qui font 25 minutes de voiture chaque jour, ont collé leurs maisons à la nationale et pas au milieu des champs, 1 minute plus loin...
A la maison, Jade raconta qu'elle avait fait une ballade en voiture à la campagne. Elle était contente mais a quand même dû se demander qui est ce Papa qui part comme ça faire un tour sur les routes de campagne regarder des champs de tournesol cramés, les Strokes à fond dans la caisse.
Je demande à Jade qui ne boit pas assez :
- T'as chaud ?
- Oui !
- T'as soif ?
- Oui !
- Bon, ben, on va aller boire un coup !
Donc, au lieu d'être à la maison en 5 minutes en tournant à gauche, je tourne à droite me disant qu'on va se trouver un petit bar sur une petite place de village rapidement.
Nous voilà donc On the road avec Jade, mais la voiture me fait ce Bip bip qui m'oblige vite à me ravitailler. Là, je prend Cacolac, Coca et Pampryl à la station essence. Jade opte pour le Cacolac bien frais. Je mets les Strokes à fond et prend la direction Castres, en demandant à Jade :
- Bon, on boit dans la voiture mais on va voir la campagne, t'es OK ?
Elle me répond d'un grand sourire. C'est parti, c'est imprévu. Nous voilà On the road je l'ai déjà dit. On passe Saint-Orens-de-Gameville, Quint-Fonsegrives, Dremil-Lafarge, Vallesvilles et je me dis qu'ils ont le chic pour les noms à rallonge quand à Saint-Anatoly, je sens Jade qui se demande ce qu'on fait là, et je bifurque de la nationale pour les petites routes.
Là, Jade reprend espoir dans notre virée.
- Il y a pas beaucoup de maisons ici, Papa !
- Ben, non, ça fait loin pour aller travailler à Toulouse, d'ici
- Ca doit être bien de vivre ici dit-elle
- Tu trouves ?
- Mais ça fait loin pour travailler tous les jours ! dis-je pour vérifier si j'ai bien un allié dans la famille pour mes envies de campagne quand les enfants seront plus grands
- Oui, c'est bien de vivre ici, et il n'y a pas de voiture mais faut pas travailler alors
- Tu as tout compris

Puis Jade me demande de nouveau ce qu'on fait, et ma réponse ne lui suffit plus, elle me dit pourquoi on va pas à la maison. Sauf que je ne sais pas où on est, alors, je prends à droite, je fais remarquer chaque détail, en fait chaque tracteur, car Jade a compris les champs de tournesol, et c'est vrai qu'il n'y a plus grand intérêt pour elle à poursuivre plus longtemps. Il me faut juste retrouver la nationale parmi ces routes de campagne, qui est celle qui nous ramènera à Toulouse, et d'ici là, faire patienter Jade avec ce que nous pouvons voir, même si je me rends compte soudainement qu'elle en voit beaucoup moins que moi, car ses yeux sont bien plus bas que les miens dans cette voiture.
Je choisis Bourg-Saint-Bernard comme direction plutôt que Lanta, au milieu des champs, espérant qu'il ne me faudrait pas choisir plus tard entre Bourg et Saint-Bernard, le tout étant présenté sur les panneaux sans tirets et sur deux lignes mais c'était bel et bien un nouveau nom à rallonge. Ce choix fût le bon, que je sentis d'abord plus sûr par un lotissement traversé qui s'avéra être à proximité d'une nationale. Sur le retour, Jade s'endormit et je me demandai pourquoi ces gens qui font 25 minutes de voiture chaque jour, ont collé leurs maisons à la nationale et pas au milieu des champs, 1 minute plus loin...
A la maison, Jade raconta qu'elle avait fait une ballade en voiture à la campagne. Elle était contente mais a quand même dû se demander qui est ce Papa qui part comme ça faire un tour sur les routes de campagne regarder des champs de tournesol cramés, les Strokes à fond dans la caisse.
lundi 4 septembre 2006
Confiture de mûres
Nils goûte la confiture de mûres sur du pain suédois. Il va bientôt s'en mettre partout. Il veut attrapper l'appareil photo et enfin, joue avec le couvercle. C'est un réveil en douceur, les ombres éclairent la véranda. Nous sommes au petit déjeuner et nous avons du temps.
Les moutons noirs de Skagga
Lors de notre séjour en Suède, nous avons tous appris quelquechose sur les moutons.
Tout d'abord, Nils, pour qui le passage des moutons noirs plusieurs fois par jour autour de la maison faisait l'objet d'une énorme fête. De plus, l'île étant relativement petite, nous les voyions plusieurs fois quotidiennement, seuls ou regroupés. L'occasion pour Nils d'essayer de reproduire le Bèèè plus proche du Woouu dans sa bouche.
Otto, lui, a découvert avec la boîte de playmobil qu'on lui a offert qu'il existait des moutons blancs.
Ensuite, c'était l'occasion de répondre à la question que nous nous étions posés avec Caroline et François, qui est le mâle du mouton. Si simple et pourtant...
Puis, Pontus nous a raconté que ces moutons noirs, exclusivement noirs, le sont en raison d'une lubie de l'agriculteur en question, en dépit du caractère récessible de cette couleur chez le mouton, ce qu'on ignore trop souvent.
Plus tard, Karin a fait le récit de l'arrivée des moutons sur l'île de Skagga. Par bateau, évidemment, ou plutôt par barque au terme d'un voyage particulèrement périlleux car les moutons ne devaient pas tomber dans l'eau. En effet, un mouton ne peut pas nager à cause de son anus qu'il ne sait pas contracter : il coule, gonflé par l'eau. Ca aussi, on l'ignore trop souvent.
C'était amusant et instructif ces moutons noirs de Skagga.
Tout d'abord, Nils, pour qui le passage des moutons noirs plusieurs fois par jour autour de la maison faisait l'objet d'une énorme fête. De plus, l'île étant relativement petite, nous les voyions plusieurs fois quotidiennement, seuls ou regroupés. L'occasion pour Nils d'essayer de reproduire le Bèèè plus proche du Woouu dans sa bouche.
Otto, lui, a découvert avec la boîte de playmobil qu'on lui a offert qu'il existait des moutons blancs.
Ensuite, c'était l'occasion de répondre à la question que nous nous étions posés avec Caroline et François, qui est le mâle du mouton. Si simple et pourtant...
Puis, Pontus nous a raconté que ces moutons noirs, exclusivement noirs, le sont en raison d'une lubie de l'agriculteur en question, en dépit du caractère récessible de cette couleur chez le mouton, ce qu'on ignore trop souvent.
Plus tard, Karin a fait le récit de l'arrivée des moutons sur l'île de Skagga. Par bateau, évidemment, ou plutôt par barque au terme d'un voyage particulèrement périlleux car les moutons ne devaient pas tomber dans l'eau. En effet, un mouton ne peut pas nager à cause de son anus qu'il ne sait pas contracter : il coule, gonflé par l'eau. Ca aussi, on l'ignore trop souvent.
C'était amusant et instructif ces moutons noirs de Skagga.
dimanche 3 septembre 2006
Marché Saint-Aubin
Dans ma nouvelle vie toulousaine, j'ai promis que chaque dimanche matin, nous ferions le marché de la place Saint-Aubin. Quand j'ai annoncé ça à Sophie, histoire de lui vendre qu'elle allait avoir une bonne heure et demie pour elle seule le dimanche, elle a souri. Ce n'est qu'un début...
En tout cas, ce marché, c'est l'occasion, outre fruits et légumes des producteurs du coin, de dire bonjour aux volailles, et surtout de faire un peu de musique avec ce vieux hippie présent tous les dimanches, qui éparpille sur des tapis des tonnes d'objets et d'instruments pouvant produire des sons.
Esteban s'y est essayé avec Jade, dimanche dernier, tandis que Nils, le plus sensible à la musique des trois, d'après moi, restait en retrait.
En tout cas, ce marché, c'est l'occasion, outre fruits et légumes des producteurs du coin, de dire bonjour aux volailles, et surtout de faire un peu de musique avec ce vieux hippie présent tous les dimanches, qui éparpille sur des tapis des tonnes d'objets et d'instruments pouvant produire des sons.
Esteban s'y est essayé avec Jade, dimanche dernier, tandis que Nils, le plus sensible à la musique des trois, d'après moi, restait en retrait.
samedi 2 septembre 2006
Day One

Finalement, les seules similitudes sont que j'étais encore l'extra-terrestre en costume-cravate, ce qui est une bonne nouvelle à moyen terme et que coté bureau, les mètres carrés manquent et que là aussi, il va falloir attendre un déménagement sous peu.
vendredi 1 septembre 2006
Du sable

- Ben, oui, Papa, mais c'est presque pareil
- Ah bon
- Oui, c'est pareil sauf qu'ici, il y a du sable partout !
- Et c'est tout ?
- Ben oui !
Bon, je m'attendais à ce qu'elle me parle des magasins différents, des routes peu goudronnées, de l'absence de feux rouges, de passages piétons, bref, de tout ce qui sépare une ville européenne d'une petite ville egyptienne, centrée sur le tourisme, mais pleine de misère relative tout autour.
Mais, non, la différence, c'est le sable.
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